Une Europe sociale forte pour des transitions justes – communication de la Commission

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

380
219
97

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

54
23
2
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
17 décembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

6. est convaincu qu’un cadre de gouvernance pour une Europe sociale et durable doit reposer sur les réformes suivantes: l’intégration, dans les traités, du socle européen des droits sociaux et d’un protocole apportant aux droits sociaux la même protection que les libertés économiques au sein du marché unique, et l’adoption d’un pacte pour le développement durable et le progrès social rendant les objectifs sociaux et durables obligatoires, en vue de réaliser les ODD; estime par ailleurs que le processus du Semestre devrait suivre l’approche communautaire et faire l’objet d’un accord entre le Conseil et le Parlement, et que davantage de domaines de la politique sociale devraient relever du processus de décision à la majorité qualifiée, en particulier la non-discrimination, la protection sociale des travailleurs (excepté pour les travailleurs transfrontaliers), la protection des travailleurs une fois leur contrat de travail arrivé à terme, la représentation et la défense collective des intérêts des travailleurs et des employeurs ainsi que des conditions d’emploi des ressortissants d’un pays tiers qui résident légalement dans l’Union souligne que le socle européen des droits sociaux est une déclaration politique et s’oppose à toute entreprise visant à utiliser cet instrument pour normaliser les politiques sociales et les systèmes de protection sociale des États membres ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

9. rappelle que les régimes de chômage partiel sont un outil efficace pour sauvegarder les emplois pendant une crise économique; salue la mise en place de l’ souligne que le tout nouvel instrument de soutien temporaire à l’atténuation des risques de chômage en situation d’urgence (SURE) à titre de mesure d’urgence afin de contribuer aux régimes de chômage partiel des États membres dans le contexte de la pandémie de COVID-19; souligne que cet un instrument est essentiel pour soutenir les dispositifs nationaux de chômage partiel, et qu’il permet dès lors de conserver les emplois et les compétences et de préserver largement les salaires et les revenus; invite la Commission à évaluer soigneusement la performance de cet instrument temporaire et à envisager l’instauration d’un instrument spécial permanent qui serait activé, à la demande des États membres, en cas de crise inattendue entraînant une augmentation constante des dépenses consacrées aux régimes de chômage partiel et à d’autres mesures similaires; demande à la Commission et aux États membres de veiller à ce qu’un appui financier ne soit apporté qu’aux entreprises qui ne sont pas immatriculées dans les pays figurant sur la liste de l’UE des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales ou énuméré à l’annexe 1 des conclusions du Conseil sur cette liste révisée; invite la Commission et les États membres à veiller à ce que les bénéficiaires respectent les valeurs fondamentales inscrites dans les traités et à ce que les entreprises bénéficiant d’une aide financière publique protègent les travailleurs, garantissent des conditions de travail décentes, respectent les syndicats et les conventions collectives applicables, paient leur part d’impôts et s’abstiennent de racheter des actions ou de verser des primes aux dirigeants ou des dividendes aux actionnaires; souligne l’importance de coupler les programmes de chômage partiel avec des programmes d’éducation et de formation professionnelle pour les travailleurs concernés est temporaire; invite la Commission à évaluer soigneusement la performance de cet instrument temporaire financé par la dette; encourage de manière générale les États membres à aider les personnes en situation de chômage partiel à améliorer leurs compétences afin qu’elles puissent réorienter leur carrière vers un secteur plus viable ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

10. se félicite de la proposition, annoncée par la Présidente de la Commission, d’un régime européen de réassurance chômage des allocations de chômage, et invite instamment la Commission à présenter sa proposition; demande que cet instrument protège tous les types de travailleurs, réduise la pression exercée par les chocs extérieurs sur les finances publiques, et protège les régimes nationaux de prestations de chômage pendant les crises qui entraînent une hausse subite des dépenses; demande que cette proposition couvre les pays de l’UEM avec la possibilité pour les pays non membres d’être couverts rejette la proposition de régime européen de réassurance chômage, qui constitue une nouvelle étape vers une union des transferts; estime qu’un tel régime ne résout pas les problèmes structurels nationaux ou régionaux du marché du travail, qui revêtent un caractère permanent; suggère aux États membres de s’attacher plutôt à investir suffisamment dans des mesures favorables à l’emploi et des réformes économiques afin de prévenir le chômage de longue durée ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

6. est convaincu qu’un cadre de gouvernance pour une Europe sociale et durable doit reposer sur les réformes suivantes: l’intégration, dans les traités, la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux et d’un protocole apportant aux droits sociaux la même protection que les libertés économiques au sein du marché unique, et l’adoption d’un pacte pour le développement durable et le progrès social rendant les fixant des objectifs sociaux et durables obligatoires , en vue de réaliser les ODD; estime par ailleurs que le processus du Semestre devrait suivre l’approche communautaire et faire l’objet d’un accord entre le Conseil et le Parlement, et que davantage de domaines de la politique sociale devraient relever du processus de décision à la majorité qualifiée les États membres doivent veiller à une meilleure application des recommandations par pays au cours du processus du Semestre, conformément aux objectifs de ce pacte, tout en accordant davantage d’importance aux domaines de la politique sociale , en particulier la non-discrimination, la protection sociale des travailleurs (excepté pour les travailleurs transfrontaliers), la protection des travailleurs une fois leur contrat de travail arrivé à terme, la représentation et la défense collective des intérêts des travailleurs et des employeurs ainsi que des conditions d’emploi des ressortissants d’un pays tiers qui résident légalement dans l’Union;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

20. prie la Commission de réexaminer d’appliquer strictement la clause sociale contenue dans la directive européenne sur la passation des marchés publics afin d’établir un traitement préférentiel pour les entreprises qui respectent les conventions collectives; invite également la Commission à renforcer la clause sociale et à exclure des appels d’offres les entreprises qui se sont livrées à des activités criminelles ou à des répressions antisyndicales, ou qui ont refusé de s’engager dans des négociations collectives, en veillant à ce que l’argent public soit utilisé pour investir dans les entreprises engagées dans des transitions justes, dans le but de promouvoir en vigueur, ainsi que d’évaluer la pertinence de réexaminer cette directive afin de renforcer la clause sociale et de veiller à ce que l’argent public soit utilisé pour investir, entre autres, dans des transitions justes et dans des entreprises qui promeuvent les conventions collectives et d’augmenter augmentent l’adhésion syndicale; considère, en outre, que tout soutien financier de l’Union ne devrait être accordé qu’aux entreprises qui respectent les aux entreprises devrait promouvoir le respect des conditions de travail et d’emploi applicables et/ou les des obligations des employeurs résultant des conventions collectives applicables; exhorte la Commission et les États membres à faire en sorte que les infrastructures de santé publique, qu’elles soient gérées par le secteur public ou privé, offrent à leurs salariés des conditions de travail décentes, et respectent en particulier la liberté de négocier et de conclure des conventions collectives ou au niveau de l’entreprise et le droit à un salaire suffisant;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

24. est préoccupé par le nombre croissant de personnes exerçant des formes de travail précaires et atypiques , de faux indépendants et de travailleurs sous contrats «zéro heure», y compris dans les administrations publiques; invite la Commission et les États membres à œuvrer à la réalisation de l’objectif consistant à éliminer le travail temporaire et à temps partiel non choisi d’ici à 2030 et à faire en sorte que plus de 80 % la majorité des emplois créés proposent une rémunération moyenne à élevée et soient concentrés dans des secteurs durables; demande instamment à la Commission et aux États membres de mettre fin à la pratique des contrats «zéro heure» et au faux travail indépendant;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

27. reconnaît qu’un travail équitable et socialement durable ainsi qu’une réelle participation des employés au façonnement des conditions de travail sont plus importants que jamais sur les plateformes numériques comme dans tous les secteurs, et que les travailleurs doivent exercer une influence démocratique sur la gouvernance du travail; souligne que les avantages liés à la numérisation doivent être partagés largement et équitablement et que les travailleurs du secteur du numérique doivent bénéficier des mêmes droits et conditions de travail que les travailleurs des autres secteurs; invite la Commission à proposer une directive sur des conditions de travail décentes et sur les droits dans l’économie numérique, couvrant tous les travailleurs , y compris ceux dont le contrat est atypique, les travailleurs des sociétés- plateforme et les travailleurs indépendants ; demande à la Commission de garantir, dans le contexte de cette directive, que les entreprises de plateforme respectent les législations nationale et européenne, de clarifier le statut professionnel des travailleurs des plateformes à travers la présomption réfragable de l’existence d’une relation de travail, et de protéger leurs conditions de travail ainsi que leur droit d’organisation, d’être représentés par des syndicats de s’organiser et de négocier des conventions collectives, y compris pour les travailleurs indépendants; demande instamment à la Commission de proposer une révision ciblée de la législation de l’Union en matière de concurrence pour permettre la fixation collective de prix pour les indépendants en situation précaire de façon à garantir un pouvoir de négociation plus équilibré et des marchés intérieurs plus équitables se réjouit que la Commission ait récemment organisé une consultation publique auprès de travailleurs indépendants et de plateformes, afin d’évaluer la pertinence d’une révision ciblée de la législation de l’Union en matière de concurrence pour permettre aux travailleurs indépendants de s’associer et de conclure des conventions collectives; se félicite également de l’intention de la Commission de proposer des modifications de la réglementation si cela se révèle nécessaire; attend la publication de l’analyse d’impact, qui formulera les premières pistes d’action pour l’avenir ;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport fédéraliste, qui plaide notamment pour le salaire minimum européen et refuse de revoir le système du détachement de travailleurs.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative se donne pour ambition de bâtir au niveau européen une politique sociale lui permettant de relever les défis qui se présenteront dans les prochaines années (changements du marché du travail européen, pandémie de la COVID-19, crises sociales et économiques, objectifs environnementaux…). Dans cette période pour le moins difficile pour les salariés, ouvriers, entrepreneurs et toutes les personnes actives de notre société, il m’est apparu essentiel de voter ce texte qui milite pour une Europe qui, avant tout, protège et promeut ses travailleurs.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il empiète sur la souveraineté des nations européennes en matière d’organisation du marché du travail. Il se contente de demander plus d’argent aux États membres afin de soutenir des lubies idéologiques que je ne soutiens pas.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte est la contribution du Parlement européen à la préparation du Sommet social, qui aura lieu à Porto en mai 2021. Le Portugal organise ce sommet en application de sa promesse d’inscrire les droits sociaux au cœur des priorités de son mandat. Le Parlement propose des initiatives qui devraient être prises pour les droits sociaux et l’emploi. Le texte appelle à un protocole de progrès social dans les traités, qui donnerait aux droits sociaux le même niveau de priorité et de protection que les libertés économiques dans le marché unique; il demande une révision des règles des marchés publics, qui viserait à renforcer les clauses sociales dans les marchés publics afin d’exclure les entreprises avec un passif en matière de respect de la législation du travail; il propose un numéro de sécurité sociale européen. Sur le versant emploi, il plaide pour un cadre juridique sur la transparence salariale, pour une révision de la directive sur le travail intérimaire afin de renforcer les droits et la protection sociale des travailleurs saisonniers, pour des mesures d’encadrement de la sous-traitance… J’ai voté POUR ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
L’Union européenne souhaite la mise en place d’un fonds pour une transition juste. Ce fonds serait abondé à hauteur de 40 milliards d’euros, dont dix seraient des crédits budgétaires, c’est-à-dire directement l’argent des États membres; le reste serait en fait tiré du plan de relance européen, donc, en réalité, encore de la dette. Le Parlement européen émet ici une résolution pour affirmer les orientations qu’il souhaite donner à ce fonds. Ce rapport, qui part dans tous les sens, prétend couvrir le changement climatique, la mise en place de marchés du travail «inclusifs» ou l’élaboration de systèmes de protection sociale justes. Il en résulte donc davantage une liste de vœux pieux et de bonnes intentions qu’un réel rapport permettant de dégager une orientation claire. Comme il s’agit d’empiéter toujours un peu plus sur la souveraineté des nations, qui restent compétente dans l’organisation du marché du travail, j’ai voté contre ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur une Europe sociale forte pour des transitions justes. Le texte formule des orientations pour fixer une politique sociale européenne afin de relever les défis auxquels font face les salariés européens: mutations du marché du travail, pandémie de COVID-19, impacts environnementaux, etc. J’ai soutenu des dispositions qui visent à préserver le principe de subsidiarité et la souveraineté des États membres dans le domaine social.
Anne SANDER | Les Républicains
Ce texte a pour ambition de fixer les grandes orientations pour une politique sociale européenne forte et capable de relever les défis qui se présenteront dans les prochaines années, comme les profonds changements du marché du travail européen, la pandémie de COVID-19, les crises sociales et économiques qui en découlent, et les objectifs environnementaux. Le texte final n’était pas entièrement satisfaisant puisqu’il comprenait la mention de certaines initiatives auxquelles je me suis toujours opposée, notamment la mise en place d’un système de réassurance chômage européen. Toutefois, face à la crise que nous traversons, il nous faut aller de l’avant et il était important que le Parlement se positionne sur ces questions importantes pour les travailleurs et les entreprises européennes. C’est pourquoi j’ai voté en faveur du rapport Radtke/Jongerius sur une Europe sociale forte pour des transitions justes.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport présente les propositions du parlement européen pour répondre aux problématiques sociales auxquelles l’Union fait face. Elle appelle notamment à inscrire un protocole de progrès social dans les traités, renforcer la présence de clauses sociales dans les règles d’attribution des marchés publics, créer un cadre juridique sur la transparence salariale dans l’entreprise et mettre fin aux pratiques abusives de sous-traitance. J’ai donc voté pour ce texte, qui préconise des solutions utiles pour renforcer les droits sociaux des citoyens européens.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport aborde les défis sociaux et de l’emploi des dix prochaines années et décrit les principales initiatives à prendre à cet égard, en vue du Sommet social de Porto en mai 2021. Il demande notamment la rédaction et l’ajout d’un protocole de progrès social dans les traités, qui donnerait aux droits sociaux le même niveau de priorité et de protection que les libertés économiques dans le marché unique. Il exige également une révision des règles des marchés publics en vue d’en renforcer les clauses sociales afin d’exclure les entreprises avec un passif en matière de respect de la législation du travail. Il demande enfin une révision de la directive sur le travail intérimaire en vue de renforcer les droits et la protection sociale des travailleurs saisonniers et de mettre un terme aux pratiques abusives de sous-traitance, ainsi que pour garantir une responsabilité solidaire générale tout au long de la chaîne de sous-traitance. Je vote sans hésitation en faveur de ce très bon rapport.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Ce rapport aborde la mise en œuvre du socle des droits sociaux et détaille les objectifs contraignants du futur programme social européen «Programme de Porto».J’ai voté en faveur de ce rapport, qui reprend des mesures phares du programme social porté par la délégation Renaissance: introduction d’un salaire minimum européen, mise en œuvre contraignante du socle européen des droits sociaux, renforcement de la garantie jeunesse.J’ai cependant voté contre l’amendement visant à interdire les stages non rémunérés au sein de l’Union européenne. Cette mesure disproportionnée imposerait un fardeau trop important sur certaines entreprises accueillant des stagiaires, notamment les PME. De plus, cette mesure ne prend pas en compte la diversité des stages, en termes de durée, de secteurs d’activité, ou encore de profil des candidats. Oui à des stages rémunérés autant que possible, mais cela ne doit pas être une obligation.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai soutenu ce rapport d’initiative visant à fournir en amont à la Commission européenne des axes de réflexion pour l’élaboration du plan d’action de mise en œuvre du socle européen des droits sociaux. Il appelle à adopter des objectifs contraignants en termes de travail décent, de justice sociale et d’égalité des chances, et à lutter contre le chômage et notamment celui des jeunes. J’ai soutenu l’amendement sur le renforcement des clauses sociales dans les marchés publics puisqu’il est important que l’administration intègre cette dimension dans ses appels d’offres et montre l’exemple à l’ensemble des acteurs économiques.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Rapport profondément fédéraliste, le texte met en avant des dispositifs inacceptables, comme SURE, ou encore l’Agence européenne du travail ainsi que le salaire minimum européen. Le texte n’échappe également pas à de forts biais idéologiques communs à l’Union européenne: refus de trancher avec le système ultralibéral du travail détaché.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu notre résolution relative à une Europe sociale forte pour des transitions justes. En amont de la présentation par la Commission de son plan d’action pour mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux et du sommet de Porto, nous plaidons pour l’adoption d’un programme social ambitieux. À cet égard, nous fixons des objectifs contraignants: travail décent, marchés du travail durables et inclusifs, lutte contre le chômage, en particulier celui des jeunes, justice sociale et égalité des chances, systèmes de protection sociale robustes ou encore mobilité équitable. En ce sens, nous défendons, notamment, un instrument permanent pour succéder à SURE, un régime européen de réassurance chômage ainsi que des directives visant à garantir des salaires minimaux adéquats et une meilleure protection des travailleurs des plateformes. Toutefois, je tiens à préciser que je n’ai pas soutenu le principe d’une présomption réfragable d’une relation de travail pour les travailleurs des plateformes. J’estime en effet que cette résolution ne représente pas le cadre idoine pour l’introduction d’un tel principe, qui devrait être discuté davantage dans le cadre du rapport plus spécifique que je prépare à ce sujet.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui vise à influencer en amont le plan d’action de la Commission concernant la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux. Le plan sera présenté à Porto lors du sommet des 7 et 8 mai 2021. Ce rapport d’initiative vise notamment à demander l’instauration d’objectifs contraignants dans un programme social ambitieux. Parmi ces objectifs, certains font partie intégrante des points défendus par la délégation Renaissance depuis la campagne européenne: vote à la majorité qualifiée sur un nombre plus importants de législations sociales, une directive pour des salaires minimaux, renforcement de la garantie jeunesse, etc. J’ai également voté en faveur d’un amendement demandant à interdire la pratique des stages non rémunérés lorsqu’ils ne sont pas liés à l’obtention de diplômes dans l’Union européenne, dans le but notamment de mettre fin aux pratiques abusives.
Virginie JORON | Rassemblement national
Les salaires sont tellement différents en Europe. Le salaire miminum est de 312 euros en Bulgarie.Dans ces conditions, je ne peux que voter contre ce texte qui cache les enjeux de cette question essentielle.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Profondément fédéraliste, ce texte met en avant des dispositifs auxquels je m’oppose, comme SURE ou encore l’Agence européenne du travail, ainsi que le salaire minimum européen. Il refuse en outre de rompre avec le système du travail détaché. J’ai donc voté contre ce rapport.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Ce rapport, très idéologisé, est une liste de vœux pieux qui ne permettent pas de dégager une orientation claire. Les seules points concrets qui se dégagent du texte sont la volonté d’empiéter sur les souverainetés nationales et de demander plus d’argent aux peuples européens. J’ai donc voté contre.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’Union européenne souhaite la mise en place d’un fonds pour une transition juste. Ce fonds serait abondé à hauteur de 40 milliards d’euros, dont dix seraient des crédits budgétaires, c’est à dire directement l’argent des États membres, le reste, serait en fait tiré du plan de relance européen, donc, en réalité, encore de la dette. Le Parlement européen émet ici une résolution pour affirmer les orientations qu’il souhaite donner à ce fonds. Ce rapport couvre le changement climatique, la mise en place de marchés du travail «inclusif» ou l’élaboration de systèmes de protection sociale justes. J’ai voté contre ce texte car il empiète sur la souveraineté des nations en matière de compétences relatives à l’organisation du marché du travail.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
L’Union européenne souhaite la mise en place d’un fonds pour une transition juste. Ce fonds serait abondé à hauteur de 40 milliards d’euros, dont dix seraient des crédits budgétaires, c’est-à-dire directement l’argent des États membres, le reste serait en fait tiré du plan de relance européen, donc, en réalité, encore de la dette. Le Parlement européen émet ici une résolution pour affirmer les orientations qu’il souhaite donner à ce fonds.Ce rapport part dans tous les sens, il prétend couvrir le changement climatique, la mise en place de marchés du travail «inclusifs» ou l’élaboration de systèmes de protection sociale justes.Parmi ces propositions se trouve notamment la volonté de transformer l’instrument de chômage partiel SURE en instrument permanent. J’y suis très hostile puisque le dispositif de chômage partiel SURE est quasiment totalement alimenté par la dette, et qu’il n’appartient pas à l’Union européenne de mettre en place de tels dispositifs.Sur le plan idéologique, on retrouve les lubies habituelles, comme la mise en avant de la directive sur l’égalité homme-femme dans les conseils d’administration.C’est pourquoi j’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport fourre-tout qui a obtenu le soutien des deux principaux groupes du Parlement européen. Il demande plus d’argent pour soutenir les obsessions idéologiques des européistes et entend rogner encore davantage sur la souveraineté des nations en matière de compétences relatives à l’organisation du marché du travail. Le Parlement européen émettait ici une résolution pour affirmer les orientations qu’il souhaite donner au fonds pour une transition juste souhaité par l’Union européenne. Celui-ci serait abondé à hauteur de 40 milliards d’euros, dont dix milliards de crédits budgétaires, c’est à dire directement l’argent des États membres. Les 30 milliards restants seraient obtenus du plan de relance européen, c’est-à-dire pour parler clairement, encore de la dette. À titre d’exemple éclairant notre refus, parmi les propositions avancées se trouve entre autres la volonté de transformer l’instrument de chômage partiel SURE en instrument permanent. Or, notre groupe y est fondamentalement hostile puisque ledit dispositif est quasiment totalement alimenté par la dette et qu’il n’appartient pas à l’Union de mettre en place de tels dispositifs.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport par lequel le Parlement européen donne les orientations qu’il souhaite donner au fonds pour une transition juste. Malheureusement, ces orientations ressemblent à un catalogue de bonnes intentions sans souci de cohérence: comment concilier par exemple la lutte contre le changement climatique, la mise en place de marchés du travail «inclusifs» ou l’élaboration de systèmes de protection sociale justes avec la volonté des fédéralistes de ne pas mettre fin au travail détaché? Et que dire d’un financement qui reposera essentiellement sur la dette, ce qui ne permettra assurément pas d’assurer une transition juste entre les générations…
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