Résolution sur le système Schengen et les mesures prises pendant la crise du coronavirus

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Adoption du texte
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

619
45
28

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

44
24
6
Parmi 79 députés, 74 ont votés.
23 novembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Par cette position dogmatique en faveur de la libre-circulation cette résolution s'attaque frontalement à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens. La fermeture des frontières est une mesure de protection basique pour faire face à une épidémie. Je note au passage que la demande d’un retour aux frontières pleinement ouvertes de l’espace Schengen moins d'un mois après l'attentat de Nice perpétré par un migrant clandestin fraîchement débarqué à Lampedusa est tout à fait indécente.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.La position de ce texte, très dogmatique, ne tient pas compte des possibilités de restrictions temporaires prévues par le système de Schengen.Il est indécent de réclamer un retour au plein fonctionnement de Schegen à peine un mois après l'attentat de Nice.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution vise à rappeler que l’espace Schengen est un élément important et constitutif de l’Union européenne et qu’il ne saurait être mis en danger par les mesures temporaires prises légitimement en raison du coronavirus. Bien que je considère totalement justifié qu’une gestion restrictive temporaire de nos frontières s’applique, rappelons que plus de 17 millions de citoyens européens vivent et travaillent dans un pays de l’Union autre que celui dont ils possèdent la nationalité. Il nous faut donc désormais envisager une politique sanitaire qui prenne en compte cette donnée essentielle. Le texte propose, par exemple, que les restrictions de circulation se fondent sur la situation des différentes régions en matière de santé publique pour pouvoir être ainsi plus flexibles. Considérant que la prise en compte des pouvoirs locaux dans l'analyse de la situation pandémique est essentielle, je me suis prononcé en faveur de ce texte qui milite pour un retour progressif du système Schengen.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J'ai voté contre cette résolution car elle condamne les contrôles aux frontières nationales que les États européens ont rétablis à juste titre pour freiner la pandémie. Elle ose d'autre part féliciter la Commission de Bruxelles pour son action au début de la pandémie alors qu'elle a été tellement nulle qu'elle a dû demander pardon à l'Italie !
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19, plusieurs pays membres de l’espace Schengen ont appliqué des restrictions à l’entrée sur leur territoire, dans le but de ralentir la circulation du virus. Dans ce contexte, la Commission des pétitions du Parlement européen a examiné une pétition transmise par des représentants des régions frontalières belges, allemandes, néerlandaises et luxembourgeoises, qui fait état de préoccupations concernant la fermeture soudaine des frontières intérieures. Le contenu de cette résolution est purement dogmatique : bien qu’elle reconnaisse que les mesures de restrictions temporaires aux frontières soient parfaitement compatibles avec le système Schengen , elle déplore que ces restrictions aient été mises en place, et que les États membres n’aient pas laissé à la Commission le temps de coordonner leurs actions. Par cette position dogmatique en faveur de la libre-circulation, qui ne tient pas compte des possibilités de restrictions temporaires permises par le système Schengen, cette résolution s'attaque frontalement à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens. La fermeture des frontières est pourtant une mesure de protection essentielle face à une épidémie. Pour ces raisons, je me suis opposée à cette proposition de résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur le système Schengen et les mesures prises pendant la crise du coronavirus. Le texte souligne que la fermeture soudaine, précipitée et non coordonnée des frontières par les États membres a produit des effets nuisibles. Il invite la Commission à poursuivre ses efforts pour améliorer et soutenir la coopération et la coordination à l’échelle de l’Union pour la suite de la pandémie.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la résolution demandant à ce que les atteintes à la liberté de circulation au sein de l’Union européenne restent une exception durant la pandémie. Je me réjouis qu’à l’origine de ce texte se trouve une pétition d’un citoyen européen, alertant les institutions européennes sur les conséquences dramatiques des décisions unilatérales et non coordonnées de fermeture des frontières prises par les États membres, pour faire face à la crise de la COVID-19. Tout particulièrement dans les zones frontalières, des familles ont été séparées, des frontaliers ont eu des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail, des entreprises locales ont été durement touchées par l’arrêt partiel de l’économie. Par cette résolution, nous demandons aux États membres de prendre les mesures nécessaires pour permettre le franchissement des frontières, tout en garantissant une sécurité et une protection sanitaire maximales, et de poursuivre les efforts pour améliorer la coordination entre eux. Nous demandons également d’accorder une attention spécifique aux particularités des régions transfrontières, et notamment aux travailleurs frontaliers et aux habitants.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter la position du Parlement européen sur l’impact des mesures de restriction de déplacements au sein de l’espace Schengen en raison de la pandémie de COVID 19. Elle rappelle à juste titre que l’entrave à la liberté de circulation ne peut être qu’une mesure de dernier ressort et souligne l’impact négatif de la fermeture des frontières pour les travailleurs transfrontaliers, les étudiants et les couples binationaux. Elle demande en revanche de développer l'interopérabilité des applications de traçage créées par les différents Etats membres, sans s’interroger sur les garanties à mettre en œuvre pour assurer la protection des données personnelles. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Cette résolution revient sur les conséquences néfastes des décisions prises unilatéralement par les États membres durant la pandémie, particulièrement les fermetures brusques des frontières. La résolution insiste notamment sur les conséquences graves de ces décisions pour les régions transfrontalières et leurs habitants (qui représentent 30% de la population de l’Union), en particulier les étudiants et travailleurs transfrontaliers ou les couples binationaux. La résolution rappelle que l’importance d’assurer la liberté de circulation des personnes au sein de l’Union européenne. En ce sens toute mesure restreignant cette liberté doit demeurer une exception, une mesure de dernier ressort, qui doit respecter le principe de proportionnalité et de non-discrimination. La résolution prône par ailleurs une meilleure coordination des États membres et de la Commission européenne et souhaite que la liberté de mouvement des personnes soit garantie aussi longtemps que possible. Il s’agit là d’un texte équilibré que je soutiens.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Je vote CONTRE car ce texte prend une position dogmatique en faveur de la libre-circulation, sans tenir compte des possibilités de restrictions temporaires autorisées par le système.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution, car je regrette que la libre-circulation dans l’espace Schengen ait été gravement mise à mal par la première vague de coronavirus au printemps dernier. Les travailleurs transfrontaliers ont été fortement limités dans leurs possibilités de déplacement, tout comme les étudiants. Cette résolution rappelle que cette situation doit demeurer exceptionnelle, et qu’il faudra à l’avenir privilégier des mesures plus ciblées, au regard des principes de proportionnalité et de non-discrimination. Enfin, le Parlement européen salue les efforts effectués par la Commission européenne dans le but que la gestion des frontières soit mieux coordonnée, afin de garantir la protection de la santé publique et la libre-circulation dans l’espace Schengen. Nous demandons à cette dernière de continuer les efforts entrepris.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai apporté mon soutien à la résolution sur le système Schengen et les mesures prises pendant la crise du coronavirus. Cette résolution, à l’initiative de mon groupe politique, est issue d’une pétition débattue en commission des pétitions. Par ce texte, nous mettons en exergue les obstacles rencontrés notamment par les citoyens des régions frontalières et les travailleurs transfrontaliers ainsi par les étudiants et les couples vivant dans des pays différents en raison de la fermeture des frontières intérieures. Nous appelons ainsi à une meilleure coordination et coopération entre les États membres pour permettre à l'espace Schengen de rester pleinement opérationnel à l'avenir.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette proposition de résolution qui prend une position dogmatique en faveur de la libre-circulation, sans tenir compte des possibilités de restrictions temporaires permises par le système Schengen, et qui s'attaque à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens. En outre, la demande d’un retour aux frontières pleinement ouvertes de l’espace Schengen, moins d'un mois après l'attentat de Nice perpétré par un migrant fraîchement débarqué à Lampedusa, est tout à fait indécente.
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce texte prend une position dogmatique en faveur de la librecirculation, sans tenir compte des possibilités de restrictions temporaires permises par le système Schengen. Il s'attaque à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens. En outre, la demande d’un retour aux frontières pleinement ouvertes de l’espace Schengen, moins d'un mois après l'attentat de Nice perpétré par un migrant fraîchement débarqué à Lampedusa, est tout à fait indécente. J'ai donc voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je me suis opposé à ce texte, qui prend une position dogmatique en faveur de la libre- circulation, sans tenir compte des possibilités de restrictions temporaires permises par le système Schengen. Il s'attaque ainsi à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens. En outre, la demande d’un retour aux frontières pleinement ouvertes de l’espace Schengen, moins d'un mois après l'attentat de Nice perpétré par un migrant tout juste débarqué à Lampedusa, est tout à fait indécente.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – La proposition de résolution est marquée par une position dogmatique en faveur du libre-échange, elle s’attaque à la souveraineté des États et à la santé de leurs citoyens. La possibilité de restrictions temporaires permises par le système Schengen pour les États membres n’est absolument pas prise en compte. Cette position dogmatique des européistes est très dangereuse, les nations qui ont fermé le plus tôt leurs frontières sont celles qui ont le mieux réussi à maitriser l’épidémie. De plus, les dernières attaques islamistes sont à l’origine d’une demande générale, et légitime, de frontières. J’ai voté contre ce texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La Commission des pétitions a examiné une pétition transmise par des représentants des régions frontalières belges, allemandes, néerlandaises et luxembourgeoises, qui fait état de préoccupations concernant la fermeture soudaine des frontières intérieures et les conséquences qu’ont eues ces mesures sur les habitants de l’Union, tout particulièrement ceux qui vivent dans des régions frontalières. Le texte de la résolution rappelle que 30% de la population de l’Union vit dans les régions transfrontalières, et 17 millions de citoyens vivent ou travaillent dans un pays de l’UE autre que celui dont ils possèdent la nationalité. J’ai voté contre ce texte en raison de sa position dogmatique en faveur de la libre-circulation, qui ne tient pas compte des possibilités de restrictions temporaires permises par le système Schengen, cette résolution s'attaque frontalement à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Au début de l’année 2020, plusieurs pays membres ont mis en place des restrictions de la circulation pour lutter contre la pandémie. Cette pétition émane des représentants des régions frontalières belges, allemandes, néerlandaises et luxembourgeoises qui regrettent que les fermetures de frontières aient eu un impact défavorable sur l’activité frontalière.Etrangement, le texte ne tient même pas compte des possibilités de restrictions temporaires qui sont autorisées par le système Schengen.Cette proposition de résolution est donc une attaque idéologique contre les pays ayant pris les mesures adéquates pour lutter contre la propagation du virus, sans attendre patiemment la réaction de Bruxelles. Il nous faut absolument soutenir ces nations, d’autant plus qu’elles sont nombreuses (Hongrie, Croatie, République Tchèque, Slovaquie, Estonie, Lituanie) et qu’elles ont bien réussi à étouffer la première vague. D’autres pays comme la France ont aussi fermé partiellement leurs frontières. Avec le recul, on sait que la fermeture des frontières est un des outils les plus efficaces pour lutter contre le SARS-COV2. C’est pourquoi j’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19, plusieurs pays membres de l’espace Schengen ont appliqué des restrictions à l’entrée sur leur territoire. Dans ce contexte, la Commission des pétitions du Parlement européen a examiné une pétition transmise par des représentants des régions frontalières belges, allemandes, néerlandaises et luxembourgeoises, qui fait état de préoccupations concernant la fermeture soudaine des frontières intérieures et les conséquences qu’ont eu ces mesures sur les habitants de l’Union. Le contenu de cette résolution bâtie autour du dogme de la libre circulation est d’une grande pauvreté argumentaire. Elle déplore que ces restrictions aient été mises en place, que les États membres n’aient pas laissé à la Commission le temps de coordonner leurs actions, « encourage les États membres à faire preuve de mesure dans leurs restrictions ». Bref, cette résolution s'attaque frontalement à la souveraineté des États tout en mettant en péril la santé de leurs citoyens. La fermeture des frontières, ou à tout le moins un certain filtrage, est une mesure de protection essentielle face à une épidémie. J’ai voté contre cette proposition de résolution.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution qui adopte une posture dogmatique en faveur de la libre-circulation, sans tenir compte des possibilités de restrictions temporaires prévues par le système de Schengen.Contrairement à ce que prétend cette résolution, les frontières peuvent considérablement réduire la progression d’une épidémie si elles sont fermées assez tôt. En outre, demander l’ouverture totale des frontières de l’espace Schengen un mois après l’attentat de Nice est irresponsable et indécent
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