🇪🇺 Députés européens
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F ter. considérant que, début 2020, juste avant l’éclatement de la pandémie, les flux d’immigration clandestine étaient en forte hausse en comparaison avec la même période l’année passée, ce qui a considérablement accru la menace sur le plan sanitaire au sein de l’Union; que, malgré la décision commune de fermer complètement les frontières extérieures de l’espace Schengen, certains États membres ont relâché leurs efforts de lutte contre l’immigration clandestine, procédant même à des régularisations de masse;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
3 ter. fait observer que prendre plus tôt la décision de restreindre les déplacements à destination de l’Union aurait pu permettre de réduire considérablement la gravité de la pandémie;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
10 bis. rappelle le principe de concurrence loyale au sein des États membres;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
10 ter. est d’avis que les restrictions de déplacement devraient être fondées sur des critères transparents fixés par les systèmes de santé nationaux;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chère Ylva Johansson, au début de la crise de la COVID, à la mi-mars, l’Europe s’est fragmentée. La plupart des États membres ont réinstallé des contrôles aux frontières. Ainsi, des milliers de citoyens, des travailleurs frontaliers, des familles ont été bloqués, séparés. Je l’ai constaté en tant qu’habitante d’une ville à la frontière: Strasbourg.
Nous devons tirer tous les enseignements de ces événements inédits. Je propose d’organiser avant cet été un RETEX, comme disent les militaires, c’est-à-dire un retour d’expérience pour analyser ce qui s’est passé, voir ce qu’on aurait pu mieux faire. Nous devons, en effet, apporter des réponses opérationnelles. Je plaide, comme beaucoup de mes collègues, pour un mécanisme plus intégré de gestion de nos frontières.
Je vous propose ainsi de nous tenir prêts pour faire face à toute nouvelle menace sur la libre circulation, notamment en cas de rebond de l’épidémie. Comme l’a rappelé le président López Aguilar, la libre circulation, c’est un facteur clé pour la relance de l’économie et de l’emploi.