🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
42. souligne la nécessité de prendre en considération les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé; demande la création d’une Union européenne de la santé; la simulation de crise pour les systèmes de santé de l’Union, l’élaboration de normes minimales pour des soins de santé de qualité, la mise sur pied d’un mécanisme européen de réaction en matière sanitaire ainsi que le renforcement des organismes européens au service de la santé et des capacités de protection civile, sur la base des principes de solidarité, de non- discrimination, d’autonomie stratégique et de coopération, en plaçant les considérations de santé publique au cœur de la définition et de la mise en œuvre de toutes les politiques et activités de l’Union, telles qu’elles sont inscrites dans le traité, avec une évaluation systématique de l’incidence de toutes les politiques pertinentes sur la santé et une attention particulière à la fourniture de soins de santé et de traitements aux personnes âgées; invite les États membres à garantir l’accès à des soins de santé de haute qualité, centrés sur les patients et accessibles, y compris des soins préventifs universels, efficaces et dotés de ressources suffisantes, ainsi que la promotion de la santé pour tous; se félicite du passage dans le Semestre européen d’une approche visant à réduire les coûts à une approche axée sur les performances et les résultats en matière de santé; invite la Commission à intensifier son action de lutte contre les inégalités en matière de santé entre et au sein des États membres de l’Union, à élaborer des indicateurs et des méthodes communs pour surveiller la santé et les performances des systèmes de soins de santé en vue de
réduire les inégalités, de recenser
renforcer leur résilience et leur capacité à se préparer aux crises potentielles et à les combattre en recensant
les domaines à améliorer et les lacunes de financement et
de
en
les
classer
classant
par ordre de priorité; est d’avis que la Commission devrait évaluer l’efficacité des mesures en vue de réduire les inégalités de santé découlant de politiques couvrant des facteurs de risque environnementaux, économiques et sociaux;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
Depuis peu dans les textes européens, il est devenu impossible de parler de pauvreté sans évoquer le racisme. Il n’est plus envisageable de parler d’inégalité sans évoquer les théories du genre. Enfin, il n’est plus autorisé de lutter contre la précarité salariale sans encenser le modèle multiculturaliste.
Le meilleur exemple réside dans la volonté d’instituer une « task-force » pour lutter contre les stéréotypes sur les lieux de travail. L’Union européenne nous laisse entrevoir le monde qu’elle nous concocte. Un monde où le politiquement correct fera la police au bureau. Ni socialiste, ni communautariste: nous voulons l’Europe des nations!
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, j’ai apprécié, comme beaucoup ici, le torrent de bonnes intentions qui peuplent ce rapport. Je crains malheureusement de ne pas les apprécier sur tous leurs angles.
D’abord, parce que nous n’allons pas vers le monde d’après, nous allons vers le monde d’avec. Nous allons vivre durablement avec la pandémie dont personne ne pense qu’elle va s’achever avant l’été 2021 et peut-être plus longtemps. Nous allons vivre avec la menace d’effondrements écologiques dont on voit déjà l’annonce et dont peut-être cette pandémie a été l’une des premières manifestations. L’enjeu n’est pas la nature ou la planète, l’enjeu, c’est la vie humaine sur cette planète et c’est l’homme, nous allons devoir y réfléchir.
Ensuite, parce que l’effondrement auquel nous assistons aujourd’hui, ne nous attaquons pas à ses conséquences, regardons ses causes. Ses causes, ce sont les mouvements transfrontaliers non maîtrisés, c’est l’idéologie du libre-échange, c’est l’idéologie de l’ouverture. Nous allons devoir dans notre travail parlementaire remettre en cause un certain nombre des fondamentaux qui ont provoqué la situation actuelle, des drames sans nom. Nous n’en sommes probablement qu’au début. Ne considérons pas seulement les conséquences, attaquons-nous aux causes.
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je remercie tout d’abord Mme la rapporteure.
Ce rapport est notre réponse au défis sociaux engendrés par le choc de la COVID et notre message est clair: assurer une relance européenne à la hauteur des défis en ne laissant personne de côté. Le Semestre européen sera l’instrument de la relance, c’est très bien, et ce rapport permet de rappeler que le social et l’emploi doivent être tout autant la priorité que nos politiques économiques de relance. Il faut garantir que nous allons tous dans la même direction. Une relance est une transformation innovatrice économiquement, juste socialement et responsable écologiquement. Pour cela, trois priorités simultanées.
Premièrement, l’urgence de la relance. Le plan de relance historique, adopté en juillet dernier, devra soutenir les travailleurs, spécifiquement les plus précaires, afin de préserver leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail. Favoriser l’inclusion sociale, lutter contre la pauvreté, accompagner les plus démunis, renforcer l’employabilité des jeunes doivent demeurer nos priorités.
Deuxièmement, le maintien de notre cap. Ce choc nécessite des réponses rapides. Toutefois, nous ne devons absolument pas renoncer à nos objectifs de plus long terme. Nos politiques économiques et sociales doivent contribuer aux objectifs du développement durable, à la mise en œuvre du pacte vert et à la concrétisation du socle européen des droits sociaux.
Troisièmement, l’accélération de la mise en œuvre de l’agenda social. De profondes inégalités et la faiblesse de notre modèle social européen ont été révélées. Nous devons avancer sur notre agenda en faveur de la convergence sociale et de la lutte contre la pauvreté. Vous l’avez évoqué, Monsieur le Commissaire, à titre d’exemple, un instrument pour un salaire minimum équitable dans chaque pays membre est plus que jamais nécessaire. Nous savons la Commission européenne engagée, nous attendons des annonces fortes et vous pourrez alors compter sur le Parlement européen pour bâtir l’Europe de la justice sociale.
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tant que les investissements écologiques seront considérés comme de simples déficits sans bénéfices à venir, nous refuserons aux États européens des lendemains solidaires et écologiques pour une société plus viable et vivable.
Bien sûr, j’en conviens, coordonner les politiques économiques est nécessaire, mais les règles actuelles ne font pas la différence entre les dépenses visant à maintenir un système à bout de souffle et celles utiles pour bâtir un avenir pour nous et pour nos enfants. Une nouvelle approche est donc indispensable pour valoriser les investissements verts. De nouveaux indicateurs qui servent l’économie réelle et notre planète doivent être pris en compte pour le calcul des déficits. Sortons-en, entre autres, les dépenses liées à la transition écologique et surtout, arrêtons d’utiliser des indicateurs datant des années 30, dont la crise sanitaire a démontré l’obsolescence. Les services d’utilité publique, ceux qui servent notre planète, ne sont pas des déficits, c’est de l’économie réelle.