Emploi et politiques sociales dans la zone euro en 2020

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

466
189
32

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
22
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
21 octobre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

42. souligne la nécessité de prendre en considération les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé; demande la création d’une Union européenne de la santé; la simulation de crise pour les systèmes de santé de l’Union, l’élaboration de normes minimales pour des soins de santé de qualité, la mise sur pied d’un mécanisme européen de réaction en matière sanitaire ainsi que le renforcement des organismes européens au service de la santé et des capacités de protection civile, sur la base des principes de solidarité, de non- discrimination, d’autonomie stratégique et de coopération, en plaçant les considérations de santé publique au cœur de la définition et de la mise en œuvre de toutes les politiques et activités de l’Union, telles qu’elles sont inscrites dans le traité, avec une évaluation systématique de l’incidence de toutes les politiques pertinentes sur la santé et une attention particulière à la fourniture de soins de santé et de traitements aux personnes âgées; invite les États membres à garantir l’accès à des soins de santé de haute qualité, centrés sur les patients et accessibles, y compris des soins préventifs universels, efficaces et dotés de ressources suffisantes, ainsi que la promotion de la santé pour tous; se félicite du passage dans le Semestre européen d’une approche visant à réduire les coûts à une approche axée sur les performances et les résultats en matière de santé; invite la Commission à intensifier son action de lutte contre les inégalités en matière de santé entre et au sein des États membres de l’Union, à élaborer des indicateurs et des méthodes communs pour surveiller la santé et les performances des systèmes de soins de santé en vue de réduire les inégalités, de recenser renforcer leur résilience et leur capacité à se préparer aux crises potentielles et à les combattre en recensant les domaines à améliorer et les lacunes de financement et de en les classer classant par ordre de priorité; est d’avis que la Commission devrait évaluer l’efficacité des mesures en vue de réduire les inégalités de santé découlant de politiques couvrant des facteurs de risque environnementaux, économiques et sociaux;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Ce rapport est un fourre-tout fédéraliste et pro-immigration, mêlant « smic européen », atteintes à la souveraineté des États, lubies sur le « racisme structurel », promotion de l’immigration et de la diversité, intégration des migrants… J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis opposée à ce texte car il tend à augmenter la marge de manœuvre de l’Union européenne à l’occasion de la crise sanitaire. Nous ne pouvons l’accepter. De plus, de nombreux élements sociétaux guidés par des objectifs totalement idéologiques parsèment ce texte.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport qui fait état des recommandations du Parlement européen sur les politiques sociales et de l'emploi dans la zone euro, dans le cadre du semestre européen. Ce texte appelle la Commission à mettre au point une stratégie politique, en vue du remplacement de la stratégie Europe 2020, qui vise à éradiquer la pauvreté en unissant des instruments clés tels que le pacte vert pour l’Europe, le socle européen des droits sociaux et le Semestre européen.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport idéologique car il est totalement fédéraliste et cherche à profiter de la crise du coronavirus pour faire avancer les projets de smic européen et d’Union européenne de la santé. Il nie ainsi la souveraineté des États. On y parle aussi de « racisme structurel », de « discriminations structurelles » pour accorder davantage de droits aux migrants.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Il s’agit d’un rapport d’initiative qui revient chaque année, dont le but est de formuler des recommandations sur les politiques d’emploi ainsi que les politiques sociales dans la zone euro. Cette version 2020 est naturellement très marquée par les dégâts causés par la crise sanitaire. Cependant, le rapport est malheureusement complètement idéologique. D’une part, il cherche à profiter de la crise dramatique du COVID19 pour avancer l’agenda fédéraliste (smic européen, Union de la santé, numéro de sécurité social européen). D’autre part, le rapport reprend des concepts et un vocabulaire d’extrême-gauche. On y parle évidemment des migrants et des réfugiés, mais aussi de « racisme structurel » de « discriminations structurelles » et de lutte contre les « stéréotypes ». Une résolution alternative ID a été déposée. Je me suis exprimée contre le rapport et pour notre résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur l’emploi et les politiques sociales dans la zone euro en 2020. Le texte souligne que la pandémie actuelle a prouvé l’importance des solutions numériques, en particulier du télétravail, et la nécessité d’établir des lignes directrices et des règlements à ce sujet au niveau européen. Il invite par ailleurs États membres à introduire rapidement des demandes de financement au titre du Fonds d’ajustement à la mondialisation pour soutenir les travailleurs européens ayant perdu leur emploi en raison de la crise de la COVID-19.
Anne SANDER | Les Républicains
Dans le cadre du semestre européen, le Parlement se positionne sur les politiques sociales et de l'emploi dans la zone euro. Le contexte de cette année 2020 est très particulière puisque nous traversons une crise grave aux répercussions socio-économiques sans précédents. C’est pourquoi le rapport met tout particulièrement en avant l’importance de répondre aux effets sociaux de la crise liée au Covid-19 et la nécessité d’investir dans la résilience de nos systèmes de santé. Je me suis donc prononcée en faveur de ce rapport puisqu’il sera essentiel de coordonner nos efforts en matière de politique économique, sociale et de santé européenne afin d’atténuer les effets de la crise et d’assurer la relance.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter l’analyse du parlement sur la coordination des politiques sociales et d’emploi au sein de l’Union européenne. Il appelle notamment à investir dans les services publics, à renforcer les systèmes de protection sociale, à mieux prendre en compte l’objectif de réduction des inégalités et à mettre en place des contreparties éthiques et sociales aux aides publiques reçues par les grandes entreprises. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats pertinents sur la crise que nous traversons et remet en question les dogmes néolibéraux du semestre européen qui nous ont mené dans l’impasse.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce texte porte sur des recommandations en matière de politiques sociales et d’emploi au sein de la zone euro. Il s’agit d’un rapport satisfaisant puisqu’il appelle à investir dans les services publics, à prendre des mesures fiscales et budgétaires pour atténuer les conséquences sociales de la pandémie, renforcer les systèmes de protection sociale et lutter contre les inégalités. Le rapport exige que soit assurée la protection de l’ensemble des salariés, notamment ceux les plus exposés au virus, pointe du doigt les multiples défaillances du recours généralisé à la sous-traitance et la conditionnalité des aides publiques au respect des syndicats et à la suspension du versement des dividendes. Je ne peux donc que voter en faveur de ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur de ce rapport, qui est la réponse du Parlement européen aux recommandations économiques et sociales de la Commission européenne pour faire face à la crise du Covid-19.J'ai plus précisément voté en faveur d'amendements portant sur la création d'un cadre européen sur le salaire minimum, sur le pérennisation du programme de ré-assurance chômage SURE ou encore sur l'adoption rapide dune Garantie Enfance à même d'assurer à tous les enfants des services de base de qualité.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
Ce rapport vise à assurer que la relance européenne réponde aux défis sociaux provoqués par la pandémie de Covid-19. J’ai soutenu ce rapport car il est important d'inclure tous les européens et soutenir les plus vulnérables durant la crise économique et sociale provoquée par la Covid-19.Ce rapport rappelle l’importance d'analyser les problématiques structurelles telles que le manque de transparence en termes d’égalité salariale femmes-hommes, l’absence d’un salaire minimum européen et d’un mécanisme européen de réassurance chômage. En le votant, j'ai souhaité soutenir la volonté du Parlement européen d'être aux côtés de tous les travailleurs européens afin de surmonter cette crise et de poser les bases d’un marché de l’emploi inclusif et respectueux de tous.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte idéologique qui cherche à profiter de la crise du Covid pour promouvoir un agenda fédéraliste, et qui prétend qu'il existe un racisme structurel en Europe.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu notre résolution sur l’emploi et les politiques sociales dans la zone euro. Alors que la crise de la COVID-19 a entrainé un choc qui touche tous les États membres, son impact s’annonce inégal et ses répercussions se font davantage sentir sur les plus de 109 millions de citoyens européens qui étaient déjà exposés au risque de pauvreté avant la pandémie. C’est la raison pour laquelle nous défendons une relance qui soit dotée d’une forte composante sociale. Nous plaidons pour la mise en place d’une stratégie qui vise à éradiquer la pauvreté en unissant tous les instruments européens clés. Il est ainsi essentiel que l’instrument REACT-EU contribue à aider les plus défavorisés en assurant un financement adéquat du Fonds européen d’aide aux plus démunis. Il est également temps de mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux afin de garantir l’équité et la cohésion sociales dans le cadre de la relance et ainsi la prospérité pour tous. Par ailleurs, nous invitons les États membres à garantir des salaires minimums au-dessus du seuil de pauvreté pour tous les travailleurs européens.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport qui dresse un bilan de l’emploi et des politiques sociales dans la zone euro. Ce rapport liste également un certain nombre de recommandations aux Etats membres et à l’UE, et s’avère être proche des positions que la délégation Renaissance défend. Il demande que le futur plan de relance européen ne laisse personne sur le bord du chemin : il doit accompagner les travailleurs les plus touchés par la crise, en préservant les emplois, les rémunérations et les conditions de travail. Cependant, les mesures économiques prises dans le cadre de cette crise ne doivent pas nous faire oublier les objectifs du pacte vert : nos ambitions environnementales ne doivent pas être revues à la baisse. Aussi, nous demandons l’accélération de la convergence sociale dans l’UE, avec notamment la mise en place d’un cadre pour un salaire minimum équitable dans toute l’Union. Enfin, de nombreuses autres ambitions de la délégation Renaissance sont également intégrées, comme la volonté de rendre permanent le mécanisme d’assurance chômage temporairement instauré pendant la crise (SURE), ou encore la création d’une réelle Europe de la santé.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport car il empiète sur la souveraineté des Etats en matière de régulation du marché du travail, en portant notamment le souhait d’un smic européen, et prétend également régenter le système fiscal des États. Il défend par ailleurs les thèses décoloniales et indigénistes de l'extrême gauche.
Virginie JORON | Rassemblement national
J'ai voté contre. Ce rapport est totalement fédéraliste. La logique du rapport tend à nier grandement la souveraineté des États, en cherchant à promouvoir des dérèglementations toujours plus importantes sur le marché du travail à l’échelle européenne.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce rapport empiète sur la souveraineté des Etats en matière de régulation du marché du travail, et prétend également régenter le système fiscal des États. En outre, il s'égare dans les thématiques indigénistes en proposant de lutter contre le "racisme structurel", plutôt que de présenter une politique de l'emploi réellement pragmatique et efficace.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Il s’agit d’un rapport d’initiative qui revient chaque année dont le but est de formuler des recommandations sur les politiques d’emploi ainsi que les politiques sociales dans la zone euro. Il passe en revue diverses actions qui pourraient entrer dans le Semestre Européen, des modifications ou des directions possibles des recommandations spécifiques aux pays de la Commission. Ce rapport est complètement idéologique. D’une part, le rapport est totalement fédéraliste en avançant des projets comme le smic européen et d’autre part, il est teinté d’une couleur ultragauche en utilisant des notions comme celle de discrimination structurelle. J’ai donc voté contre ce texte pour l’ensemble de ces raisons.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Face à la crise du COVID19, ce rapport propose des initiatives sur l’emploi et les politiques sociales au sein de l’Union européenne. Si l’idée est bonne, ce rapport est également un sous-marin pour toutes les thèses d’extrême gauche sur le racisme structurel, le décolonialisme et le genre. L’ampleur de la crise nous amène à nous concentrer sur les secteurs stratégiques et non sur les migrants, la diversité et les problématiques de genre.De plus, il existe une résolution alternative déposée par le groupe Identité et Démocratie qui propose des initiatives débarrassées de ces idéologies.C’est pourquoi j’ai voté contre ce rapport final, et pour la résolution déposée par mon groupe politique (Identité et Démocratie).
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Nous avons ici un exemple emblématique d’un rapport, concocté par une socialiste hongroise, alignant tous les poncifs de l’ultra gauche fédéraliste souhaitant abattre nos souverainetés nationales. Sur fond de crise sanitaire et sous prétexte de formuler des recommandations sur les politiques sociales et d’emploi dans la zone euro, tout y passe : volonté de mettre un smic européen, .un numéro de sécurité social européen, lutte en faveur des « migrants », en faveur de l’égalité «raciale», contre le « racisme structurel », les « discriminations structurelles », mise en place de « groupes de travail » dits « de la diversité », afin de s’assurer de la lutte contre les « stéréotypes »…Une résolution alternative du groupe ID sera déposée qui réaffirme notre défense intangible de la souveraineté des États et se concentre sur le cœur des politiques concernées en l’expurgeant de ses concepts décoloniaux. J’ai bien évidemment voté contre le rapport de Mme Dobrev.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Au nom de la crise sanitaire, ce rapport totalement fédéraliste cherche à accélérer les projets de smic européen et d’Union Européenne de la santé.La logique du rapport tend à nier grandement la souveraineté des États, en faisant, notamment, la promotion de règlementations toujours plus importantes sur le marché du travail à l’échelle de l’Union Européenne.Par ailleurs, le groupe ID a déposé une résolution alternative se concentrant sur les politiques concernées tout en réaffirmant la souveraineté des États. Résolution alternative que j’ai soutenu en défaveur de ce rapport, pour lequel j’ai voté contre.
🚫 Aucune explication de vote
Dominique BILDE | Rassemblement national

Depuis peu dans les textes européens, il est devenu impossible de parler de pauvreté sans évoquer le racisme. Il n’est plus envisageable de parler d’inégalité sans évoquer les théories du genre. Enfin, il n’est plus autorisé de lutter contre la précarité salariale sans encenser le modèle multiculturaliste.

Le meilleur exemple réside dans la volonté d’instituer une « task-force » pour lutter contre les stéréotypes sur les lieux de travail. L’Union européenne nous laisse entrevoir le monde qu’elle nous concocte. Un monde où le politiquement correct fera la police au bureau. Ni socialiste, ni communautariste: nous voulons l’Europe des nations!

France JAMET | Rassemblement national
Hervé JUVIN | Rassemblement national

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, j’ai apprécié, comme beaucoup ici, le torrent de bonnes intentions qui peuplent ce rapport. Je crains malheureusement de ne pas les apprécier sur tous leurs angles.

D’abord, parce que nous n’allons pas vers le monde d’après, nous allons vers le monde d’avec. Nous allons vivre durablement avec la pandémie dont personne ne pense qu’elle va s’achever avant l’été 2021 et peut-être plus longtemps. Nous allons vivre avec la menace d’effondrements écologiques dont on voit déjà l’annonce et dont peut-être cette pandémie a été l’une des premières manifestations. L’enjeu n’est pas la nature ou la planète, l’enjeu, c’est la vie humaine sur cette planète et c’est l’homme, nous allons devoir y réfléchir.

Ensuite, parce que l’effondrement auquel nous assistons aujourd’hui, ne nous attaquons pas à ses conséquences, regardons ses causes. Ses causes, ce sont les mouvements transfrontaliers non maîtrisés, c’est l’idéologie du libre-échange, c’est l’idéologie de l’ouverture. Nous allons devoir dans notre travail parlementaire remettre en cause un certain nombre des fondamentaux qui ont provoqué la situation actuelle, des drames sans nom. Nous n’en sommes probablement qu’au début. Ne considérons pas seulement les conséquences, attaquons-nous aux causes.

Marie-Pierre VEDRENNE | Mouvement Démocrate

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je remercie tout d’abord Mme la rapporteure.

Ce rapport est notre réponse au défis sociaux engendrés par le choc de la COVID et notre message est clair: assurer une relance européenne à la hauteur des défis en ne laissant personne de côté. Le Semestre européen sera l’instrument de la relance, c’est très bien, et ce rapport permet de rappeler que le social et l’emploi doivent être tout autant la priorité que nos politiques économiques de relance. Il faut garantir que nous allons tous dans la même direction. Une relance est une transformation innovatrice économiquement, juste socialement et responsable écologiquement. Pour cela, trois priorités simultanées.

Premièrement, l’urgence de la relance. Le plan de relance historique, adopté en juillet dernier, devra soutenir les travailleurs, spécifiquement les plus précaires, afin de préserver leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail. Favoriser l’inclusion sociale, lutter contre la pauvreté, accompagner les plus démunis, renforcer l’employabilité des jeunes doivent demeurer nos priorités.

Deuxièmement, le maintien de notre cap. Ce choc nécessite des réponses rapides. Toutefois, nous ne devons absolument pas renoncer à nos objectifs de plus long terme. Nos politiques économiques et sociales doivent contribuer aux objectifs du développement durable, à la mise en œuvre du pacte vert et à la concrétisation du socle européen des droits sociaux.

Troisièmement, l’accélération de la mise en œuvre de l’agenda social. De profondes inégalités et la faiblesse de notre modèle social européen ont été révélées. Nous devons avancer sur notre agenda en faveur de la convergence sociale et de la lutte contre la pauvreté. Vous l’avez évoqué, Monsieur le Commissaire, à titre d’exemple, un instrument pour un salaire minimum équitable dans chaque pays membre est plus que jamais nécessaire. Nous savons la Commission européenne engagée, nous attendons des annonces fortes et vous pourrez alors compter sur le Parlement européen pour bâtir l’Europe de la justice sociale.

Claude GRUFFAT | Les Écologistes

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, tant que les investissements écologiques seront considérés comme de simples déficits sans bénéfices à venir, nous refuserons aux États européens des lendemains solidaires et écologiques pour une société plus viable et vivable.

Bien sûr, j’en conviens, coordonner les politiques économiques est nécessaire, mais les règles actuelles ne font pas la différence entre les dépenses visant à maintenir un système à bout de souffle et celles utiles pour bâtir un avenir pour nous et pour nos enfants. Une nouvelle approche est donc indispensable pour valoriser les investissements verts. De nouveaux indicateurs qui servent l’économie réelle et notre planète doivent être pris en compte pour le calcul des déficits. Sortons-en, entre autres, les dépenses liées à la transition écologique et surtout, arrêtons d’utiliser des indicateurs datant des années 30, dont la crise sanitaire a démontré l’obsolescence. Les services d’utilité publique, ceux qui servent notre planète, ne sont pas des déficits, c’est de l’économie réelle.

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