La stratégie de l'Union en matière d'égalité entre les femmes et les hommes

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

464
119
93

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

53
21
1
Parmi 79 députés, 75 ont votés.
21 janvier 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°2 ✅️ Adopté

6. demande à la Commission de respecter les engagements du programme de travail 2020 dans toute révision et de présenter dans les délais une proposition de mesures contraignantes de transparence des rémunérations, une stratégie de l’UE en matière de droits des victimes , un cadre de l’UE pour l’après-2020 pour les stratégies en matière d’égalité et d’inclusion des Roms, une nouvelle stratégie de l’UE en vue de l’éradication de la traite des êtres humains, et un plan d’action de l’Union en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes et de l’émancipation des femmes dans les relations extérieures pour 2021-2025 et une nouvelle stratégie de l’UE en vue de l’éradication de la traite des êtres humains; regrette que la proposition de mesures contraignantes de transparence des rémunérations n’ait pas été présentée en 2020 comme prévu ;

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

29. s’inquiète de l’absence d’interdiction explicite dans le droit de l’Union de toute discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre d’une personne; constate la persistance de la discrimination, du harcèlement et de l’exclusion du marché du travail des personnes LGBTIQ+; rappelle sa résolution du 14 février 2019 sur l’avenir de la liste des mesures en faveur des personnes LGBTI37 et sa résolution du 18 décembre 2019 sur la discrimination publique et le discours de haine à l’égard des personnes LGBTI38; invite la Commission à adopter dès que possible le cadre stratégique sur l’égalité des personnes LGBTIQ+, se félicite de l’adoption de la toute première stratégie en faveur des personnes LGBTI+ et invite la Commission à donner suite à sa liste de mesures en faveur des personnes LGBTI pour la période 2016-2019 et à inclure des au moyen de mesures spécifiques pour lutter contre la discrimination au travail fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression de genre et les caractéristiques sexuelles; ____________________ 37 Textes adoptés de cette date, P8_TA(2019)0129. 38 Textes adoptés de cette date, P8_TA(2019)0101.

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

53. salue l’engagement pris par la Commission de présenter des mesures contraignantes en matière de transparence salariale d’ici la fin 2020 qui peuvent constituer un outil utile pour détecter les écarts et les discriminations dans un même secteur et combler les écarts de rémunération entre hommes et femmes; regrette néanmoins le retard pris dans la publication de cette proposition et demande à la Commission de la présenter dès que possible; souligne à cet égard l’importance d’une coopération et d’une participation pleines et entières des partenaires sociaux et de toutes les parties prenantes dans le respect des pratiques et traditions nationales; souligne toutefois que la question de l’égalité de rémunération pour un même travail ou un travail de valeur égale entre hommes et femmes dans différents secteurs professionnels continue à se poser pour couvrir les différences de rémunération pour un travail d’une valeur égale dans un marché du travail encore assez sexué, ce qui entraîne l’attribution de salaires inférieurs aux secteurs qui emploient principalement des femmes, tels que les soins infirmiers, la garde d’enfants, le commerce de détail, la vente et le secteur de l’éducation, par rapport, par exemple, au secteur manufacturier ou aux professions techniques, fortement dominés par les hommes; recommande vivement d’inclure le principe de l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale entre les hommes et les femmes, qui pourrait être défini comme suit: «Les travaux sont considérés comme équivalents si, sur la base d’une comparaison de deux groupes de travailleurs qui n’ont pas été formés arbitrairement, le travail effectué est comparable, en tenant compte de facteurs tels que les conditions de travail, le degré de responsabilité des travailleurs et les exigences physiques ou mentales du travail»; souligne que des outils d’évaluation et des critères de classification des emplois qui soient neutres du point de vue du genre doivent être élaborés à cette fin;

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°6 ✅️ Adopté

97. demande instamment souligne que la réponse face à la pandémie de COVID-19 permette devrait permettre de dégager des ressources budgétaires supplémentaires que les États membres pourront mobiliser pour soutenir les victimes de violences;

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°7 ✅️ Adopté

100. rappelle la nécessité d’augmenter les ressources pour les programmes de l’Union consacrés à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes et des droits des femmes dans le prochain CFP, en particulier dans le plan de relance Next Generation EU, et demande à la Commission d’inclure dans la proposition révisée du prochain CFP une clause d’intégration de la dimension de genre; demande instamment ; demande à la Commission de redoubler d’efforts pour que l’intégration de la dimension de genre dans l’élaboration du budget fasse partie intégrante de la procédure budgétaire à toutes ses étapes et dans toutes ses lignes budgétaires, et d’inclure des lignes budgétaires indépendantes pour des actions ciblées; souligne que toute nouvelle mesure, stratégie ou tout nouveau mécanisme doit faire l’objet d’une évaluation de l’impact selon le sexe; invite, dans ce contexte, la Commission et le Conseil à investir dans l’économie des soins et à adopter un accord sur les soins pour l’Europe, afin de compléter le pacte vert pour l’Europe; se félicite du fait que, pour la toute première fois, l’intégration de la dimension de genre sera une priorité transversale dans le CFP et qu’elle s’accompagnera d’une évaluation approfondie de l’incidence sur l’égalité des genres et d’un suivi des programmes;

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°8 ✅️ Adopté

117. rappelle sa résolution du 12 février 2019 sur la nécessité de renforcer le cadre stratégique de l’UE pour les stratégies nationales d’intégration des Roms après 202042, qui indique que, dans la plupart des États membres, aucune amélioration n’a été observée en ce qui concerne l’accès à l’emploi, que le logement suscite de graves préoccupations, que peu de progrès ont été réalisés en ce qui concerne la pauvreté et qu’il est nécessaire que le cadre de l’Union comporte une forte dimension de genre; s’inquiète des discours de haine contre les Roms dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et des restrictions supplémentaires introduites par certains États membres en vue de placer les communautés roms en quarantaine, et redoute les conséquences négatives que subiront les groupes les plus vulnérables parmi les Roms, tels que les filles, les jeunes femmes, les femmes âgées, les personnes handicapées et les personnes LGBTIQ+; prie instamment la Commission d’adopter dès que possible le se félicite de l’adoption du cadre stratégique de l’Union pour l’égalité et l’intégration des Roms, qui permet d’analyser les incidences de la crise du coronavirus sur les communautés Roms et de prendre des mesures pour éviter les réactions violentes à leur encontre ; ; ____________________ 42 Textes adoptés de cette date , , P8_TA(2019)0075.

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°9 ✅️ Adopté

122. demande à la Commission d’adopter rapidement accueille favorablement le nouveau plan d’action III de l’Union sur l’égalité des sexes qui est fondé sur le plan d’action II actuel, afin de démarrer en 2021 la mise œuvre de cet instrument qui constitue un , instrument essentiel pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes et de l’émancipation des femmes et des filles dans le cadre des relations extérieures; souligne que ce document doit prendre la forme d’une communication et être accompagné d’indicateurs de réussite clairs, mesurables et assortis d’un délai comprenant une répartition des rôles et des responsabilités entre les différents acteurs; demande se félicite que le nouveau plan d’action maintienne l’objectif de faire en sorte que 85 % pour de tous les nouveaux programmes visant à contribuer contribuent à l’égalité entre les hommes femmes et les femmes et fixe un nouvel objectif de 20 % pour les programmes dont hommes; regrette que le nouvel objectif consistant à faire en sorte que 20 % des programmes aient comme objectif principal l’égalité entre les hommes femmes et les femmes est l’objectif principal hommes n’ait pas été fixé ; réclame que le nouvel instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale fasse, dans cette optique, de l’égalité hommes-femmes et des droits des femmes une priorité dans tous les programmes géographiques et thématiques; salue la réorientation de la culture institutionnelle des services de la Commission et du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) afin de mieux concrétiser les engagements de l’Union en matière de droits des femmes et d’égalité hommes-femmes;

Déposé par le rapporteur

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Le texte aborde un sujet sérieux et des problématiques réelles, mais fait montre de beaucoup trop d’idéologie et de caricature. J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.Il faut s'opposer à cette litanie de désidérata de la commission FEMM, qui sont souvent excessifs, notamment en ce qui concerne les quotas.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative permet à l’UE de valider sa stratégie en matière d’égalité entre les hommes et les femmes pour 2020-2025. Ce rapport est important puisqu'il invite à établir une feuille de route concrète et présente les lignes directrices. D’un point de vue professionnel, il faut assurer une participation et des perspectives égales sur le marché du travail. Je me positionne donc en faveur de ce rapport.
France JAMET | Rassemblement national
Si des considérations justes sont présentes dans ce texte, il s’agit d’un amoncèlement de lieux communs et de poncifs idéologiques, ce qui m’a amené à voter contre. J’ai voté en faveur de la résolution alternative du groupe ID, rappelant mon attachement à l’égalité hommes-femmes, condamnant toutes les violences, dénonçant également les politiques de quotas et demandant une meilleure prise en compte du travail des mères et un salaire égal à travail égal.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car il se sert de considérations légitimes comme la lutte contre les violences faites aux femmes ou le harcèlement pour se faire le relais de toutes les revendications féministes de la gauche. Les caricatures habituelles y sont développées: victimisation des femmes, mauvaise répartition des tâches ménagères, dénonciation des politiques qui ne considèrent pas suffisamment la dimension de genre, lutte contre la masculinité... Je reste cependant attaché à l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est pourquoi j’ai soutenu la résolution alternative du groupe ID.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
La perspective de l’égalité des genres est un des angles que le bilan (provisoire) de la crise du COVID-19 doit aborder. La pandémie a exacerbé des situations d’inégalités déplorables et de violences insupportables : violences domestiques et conjugales survenues en temps de confinement, recul des droits des femmes et des homosexuels dans certains pays, inégalités salariales alors même que certaines professions «essentielles» sont à prédominance féminines, sort difficile de certaines familles monoparentales… La liste serait longue, mais le rapport la donne. Par ailleurs, la réponse à la crise doit absolument tenir compte des inégalités entre femmes et hommes pour qu’au moment de la reprise, les préconisations socio-économiques fassent tout pour les résorber. Le prisme que prend le rapport n’est pas celui que j’aurais choisi car je nourris de fortes réserves théoriques à l’encontre du modèle intersectionnel. Mais il fallait qu’un tel rapport soit voté, car le combat féministe est un combat pour l’égalité. Notre continent européen éprouvé par la pandémie en a un besoin criant.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Ce texte est un catalogue complet des aspirations européennes en matière d’égalité hommes-femmes, parmi lesquelles on compte des combats justes et nécessaires. Il reprend ainsi des considérations légitimes sur la traite des êtres humains, contre les violences faites aux femmes, sur les problématiques qui touchent les mères célibataires, sur le harcèlement, la cyberviolence ou encore les violences domestiques. Cependant, on y retrouve également un ensemble de formulations féministes selon lesquelles les femmes seraient en permanence victimes de stéréotypes culturels et des hommes en général. Le texte condamne dès lors la mauvaise répartition des tâches ménagères et de l’éducation des enfants. Il soutient l’individualisation fiscale et les luttes intersectionnelles. Il réclame des « mesures plus claires pour cibler les normes destructrices de la masculinité » et l’interdiction des «publicités sexistes». Il dénonce la Hongrie et la Pologne. Je m’y suis donc opposée. Parallèlement, nous avons proposé une résolution alternative qui rappelle notre attachement à l’égalité homme-femmes (notamment un salaire égal pour travail égal), condamne toute forme de violence faite aux femmes, dénonce les politiques de quotas, demande une meilleure prise en compte du travail des mères au foyer et souligne les limites de compétences de l’Union en la matière.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de cette résolution sur la stratégie de l’Union en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Dans un contexte où 1 femme sur 3 dans l’Union, âgée de 15 ans ou plus, a subi une forme de violence physique et/ou sexuelle, le texte salue l’initiative de la Commission intitulée « Une Union de l’égalité: stratégie en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes 2020-2025 », présentée dans les 100 premiers jours de la nouvelle Commission. Il formule un ensemble de préconisations en vue d’enrichir cette stratégie, suggérant par exemple d’accorder un soutien accru aux orphelinats et aux foyers d’accueil pour victimes de violences, qui ont été fermés ou dont la capacité d’accueil a été fortement limitée pendant la pandémie de COVID-19, obligeant les femmes ou les jeunes filles et les enfants à faire face à la perspective de la quarantaine dans le foyer de leur agresseur.
Anne SANDER | Les Républicains
Ce présent rapport souligne la nécessité de prendre des mesures spécifiques pour remédier aux disparités entre les États membres en matière d’inégalité des sexes face à la loi. On ne peut négliger la triste et effrayante augmentation de la violence domestique observée dans le contexte de la pandémie de COVID-19. J’ai ainsi voté en faveur de ce rapport qui incite à mettre en place des mesures juridiques contraignantes, voire une directive européenne, qui auront pour ambition de renforcer la lutte contre la violence sexiste. Plus largement, les objectifs de ce rapport visent notamment à garantir une participation égale entre les hommes et les femmes sur le marché du travail et à remédier à la féminisation de la pauvreté sous toutes ses formes tout en luttant contre les retours en arrière en la matière. La lutte contre les inégalités des sexes s’inscrit véritablement au cœur de mon engagement en tant que députée européenne mais également en tant que femme.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur la stratégie en faveur de l’égalité hommes-femmes proposée par la Commission européenne. Elle insiste sur la nécessité de lutter activement contre toutes les formes de violences faites aux femmes, appelle à corriger les inégalités en matière de pensions de retraites, demande aux États d’investir dans des services publics de garde d’enfants gratuits, souligne la nécessité de revaloriser les métiers féminisés dans les domaines du soin et du social, etc. J’ai donc voté pour ce texte qui intègre les différents aspects des inégalités entre les femmes et les hommes et préconise des solutions ambitieuses pour y mettre un terme.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport vise à donner la position du Parlement européen sur la Stratégie en faveur de l’égalité hommes-femmes pour 2020-2025 que la Commission a présentée en mars dernier. Il n’hésite pas à porter une vision critique, en demandant notamment des objectifs précis associés à un calendrier. Ce texte aborde la situation des femmes dans une très large diversité de sujets, avec un accent particulier sur la dimension sociale et l’emploi. Ce rapport contient de très bons passages sur la dimension intersectionnelle des discriminations, sur l’égalité salariale et de pension ainsi que sur la nécessité de les augmenter, sur l’impact de la fiscalité par exemple lié à la précarité menstruelle, sur la définition du viol qui doit être liée à l’absence de consentement, etc. Je n’ai donc aucune difficulté à voter en faveur de ce très bon texte.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
Ce rapport est la réponse du Parlement européen à la nouvelle stratégie européenne pour l’égalité entre les hommes et les femmes définissant les objectifs politiques et les actions clés pour la période 2020-2025, pour lutter contre les violences à l’égard des femmes, d’éliminer l’écart salarial entre les hommes et les femmes et de promouvoir l’égalité de genre au sein de la société européenne. J’ai voté en faveur de ce rapport parce que je soutiens l’idée de l’établissement d’une société égalitaire européenne, et cela d’autant plus lorsque des retours conservateurs se développent à divers endroits du territoire européen.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Si des considérations justes sont présentes dans le texte, il s'agit d'un package des désidératas de la commission FEMM auquel il faut s'opposer : quotas, indifférenciation sexuelle, théorie du genre, atteinte à la souveraineté, convention d'Istanbul...Contre
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur la stratégie de l’Union européenne en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes qui aborde différents sujets tels que la place des femmes dans l’économie, le financement des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes, la protection des victimes de violence ou encore l’égalité de participation et de chance sur le marché du travail. Je salue notamment les dispositions concernant les violences visant les femmes et la nécessité de combattre tous les types de violence et de harcèlement dans le monde du travail mais également dans le système éducatif, les écoles et les universités. Je regrette toutefois que certaines dispositions de ce rapport aillent au-delà des compétences de l'Union.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car si des considérations justes sont présentes dans le texte, il s’agit d’une liste des désidératas de la commission des droits des femmes auquel il faut s’opposer : quotas, indifférenciation sexuelle, théorie du genre, convention d’Istanbul, atteinte à la souveraineté,...
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté contre le texte car il reprend un discours idéologique sur les stéréotypes de genre, fait la promotion des quotas de femmes (discrimination positive à laquelle je suis opposé) et demande un soutien financier accru aux organisations LGBT.Le groupe Identité et Démocratie a toutefois proposé une résolution alternative. Elle rappelle notre attachement à l’égalité hommes-femmes, condamne toutes violences faites aux femmes, dénonce les politiques de discrimination positive et demande un salaire égal à travail égal.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce texte est un catalogue complet des aspirations européennes en matière d’égalité hommes-femmes. Ce texte fourre-tout reprend des considérations légitimes sur la traite des êtres humains, contre les violences faites aux femmes, sur les problématiques qui touchent les mères célibataires, sur le harcèlement, la cyberviolence ou encore les violences domestiques. Mais il relaie également toutes les lubies de la gauche. On y retrouve l’ensemble des formulations des féministes selon lesquelles les femmes seraient en permanence des victimes de stéréotypes. Il condamne la mauvaise répartition des tâches ménagères et de l’éducation des enfants. Il soutient la convention d’Istanbul, l’individualisation fiscale et les luttes intersectionnelles. Il fait la promotion des quotas hommes-femmes et demande l’intégration de la dimension hommes-femmes à toutes les étapes du processus budgétaire. Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte fourre-tout reprend des considérations légitimes sur la traite des êtres humains, contre les violences faites aux femmes, sur les problématiques qui touchent les mères célibataires, sur le harcèlement, la cyberviolence ou encore les violences domestiques. La problématique est qu’il relaie également toutes les lubies de la commission FEMM et de la gauche.J’ai bien évidemment voté contre ce texte purement idéologique.Une résolution alternative ID a été préparée: elle rappelle notre attachement à l’égalité hommes-femmes, condamne toutes violences faites aux femmes, rappelle les différences et la complémentarité des 2 sexes. Elle dénonce également les politiques de quotas et demande une meilleure prise en compte du travail des mères et un salaire égal à travail égal. Enfin, elle rappelle les limites de compétences de l’UE. J’ai évidemment voté pour.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Voilà un texte qui nous offre un condensé de toutes les mauvaises obsessions de la «gauche sociétale». Un catalogue indigeste qui mêle des considérations légitimes (traite des êtres humains, violences domestiques, problèmes des mères célibataires, harcèlement, cyberviolence...) et les stéréotypes les plus outranciers des «luttes intersectionnelles», dignes des pires caricatures que l’on peut en voir sur certains campus californiens...Les femmes seraient ainsi victimes, tout au long de leur vie, d’une «infériorisation systémique», véhiculée par le mâle blanc et les médias. Ce rapport défend sans surprise la convention d’Istanbul, fustige la Hongrie et la Pologne, fait la promotion des quotas, de l’intégration de la dimension hommes-femmes à toutes les étapes du processus budgétaire, exige un soutien financier accru aux organisations LGBTI, l’interdiction des «publicités sexistes». Il condamne violemment les mouvements qui refusent de s’aligner et de chanter les louanges de l’idéologie du genre, de la PMA, de la GPA... J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui promeut, contrairement à ce que son nom indique, des inégalités en droit, via notamment la demande de quotas, l’individualisation fiscale, ou encore les luttes intersectionnelles.
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