🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
Recommandation 1 sur l’objectif de la
directive à adopter
proposition législative
L’objectif de la
proposition
directive
à venir
sur la lutte contre la violence à caractère sexiste sous toutes ses formes
est d’
établir
inclure
une réponse politique harmonisée sur des règles minimales relatives à la définition de l’infraction de cyberviolence à caractère sexiste et des sanctions y afférentes ainsi que de mettre en place des mesures pour encourager et appuyer l’action des États membres dans les domaines de la prévention de cette infraction et de l’adoption de mesures pour protéger et soutenir les victimes et veiller à ce qu’elles obtiennent réparation.
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
L’expression «criminalité informatique» mentionnée à l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE peut aussi bien concerner des infractions commises contre des réseaux de communication électronique ou des systèmes d’information que des infractions commises au moyen de ceux-ci, et les formes graves de cyberviolence en ligne à caractère sexiste qui revêtent une dimension transfrontière peuvent relever du domaine de la «criminalité informatique» au sens de l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE. Par ailleurs, les mesures visant à prévenir la cyberviolence à caractère sexiste et à aider les victimes pourraient être mises en place sur la base de l’article 83, paragraphe 1, du traité FUE, car elles ont un caractère secondaire par rapport à l’objectif principal de la
directive
proposition législative
.
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
Le champ d’application de la
directive
proposition législative
devrait comprendre toute forme de violence à caractère sexiste infligée à une femme parce qu’elle est une femme ou touchant de manière disproportionnée les femmes et commise, facilitée ou aggravée en tout ou partie par l’utilisation de TIC, telles que les téléphones portables et les téléphones intelligents, l’internet, les plateformes de réseaux sociaux ou le courrier électronique ou infligée aux personnes LGBTIQ au motif de leur identité de genre, de leur expression de genre ou de leurs caractéristiques sexuelles.
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
46 bis. s’inquiète de la commercialisation de technologies destinées à faciliter les violences, en particulier de la commercialisation de logiciels espions; rejette l’idée que les logiciels espions puissent être considérés comme des applications de contrôle parental;
Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate)
50. demande instamment au Conseil d’achever d’urgence la ratification de la Convention d’Istanbul par l’Union, sur la base d’une large adhésion et sans aucune restriction, et à encourager sa ratification ainsi que sa mise en œuvre et son application rapides et correctes par tous les États membres; déplore qu’à ce jour seuls 21 États membres de l’Union l’aient ratifiée et invite la Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie à leur emboîter le pas ;
Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate) , S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne) , Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
52. réaffirme avec force sa détermination, déjà précédemment exprimée, à lutter contre la violence à caractère sexiste, et souligne une nouvelle fois la nécessité d’une directive globale couvrant toutes les formes que prend la violence à caractère sexiste, y compris les violations de la santé et des droits sexuels et génésiques des femmes, la cyberviolence et l’exploitation et les sévices sexuels de même que l’obligation de prévenir cette violence, d’enquêter sur ceux qui l’exercent et d’engager des poursuites, de protéger les victimes et les témoins, et de collecter des données, car cela est le meilleur moyen de mettre fin à ce phénomène;
Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Horizons, Mouvement Démocrate) , S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne) , Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes) et GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
35. rappelle la montée de la misogynie, des mouvements hostiles à l’égalité des genres et des mouvements antiféministes, et leurs atteintes aux droits des femmes , en particulier au sein des communautés musulmanes; constate que l'expansion de l'islam radical en Europe conduit à ce que les femmes soient considérées comme des êtres inférieurs aux hommes et contribue à l'aggravation des violences faites aux femmes, y compris la cyberviolence ;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
But this is not a solution. We cannot expect people to leave so that the problem no longer exists. It would be dangerous to put control in the hands of just a few big tech companies. This would let them define what we mean by ‘hate’. It would let them decide on the meaning of freedom of speech, who are the most vulnerable users and who are the ones to be silenced.
What we need to happen has already taken place in the past. I am referring to the establishment of ground rules to make up a comprehensive system, a set of legal, governmental and societal tools, for a completely new space. In only the last 10 years, the online space has completely transformed many aspects of our societies. To meet these challenges, we need clearly defined laws, including pragmatic concrete measures, as well as education and training for law enforcement and better implementation. We need police and justice to know what they are dealing with. We need culture and society to be involved. This will require a lot of resources. But this money, it exists – it’s already there in these big companies. It just needs to be redirected to better support and protect users online.
Big companies cannot be allowed to continue using this business model, which reserves limited resources for these important measures. If we cannot address this, we run the risk of leaving machines and non-transparent algorithms with the implicit bias to continue censoring some people, while targeting others.
Pour Maëlle, pour Juliette et pour toutes les victimes, une stratégie européenne globale de criminalisation est primordiale, car les différentes formes de violence sont souvent intrinsèquement liées à la cyberviolence. Elles peuvent la précéder, l’accompagner ou la suivre. Et la cyberviolence a cette particularité: elle suit la victime partout. Elle ne s’arrête pas quand vous rentrez chez vous, il n’y a pas d’endroit où nous sommes en sécurité. C’est une gangrène qui nécrose, un monstre pervers qui, derrière son écran, ne souhaite que vous violenter. Et que faire alors? Fuir un réseau social, c’est s’isoler. Et cette fuite n’est pas synonyme de havre de paix, car votre harceleur est peut-être votre voisin, votre camarade de classe, votre collègue.
Avec la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres, nous avons conçu un texte transpartisan. Ce texte se veut être un pont, un parapluie, un toit solide sous lequel l’Union européenne doit fournir une protection juridique et une aide aux victimes. La position du Parlement est claire. Maintenant, c’est à vous – la Commission – d’agir car si nous ne sommes pas ambitieux sur ce point, si nous détournons les yeux, nous serons complices de ces vies brisées. Et alors que le silence et ses conséquences consument petit à petit les femmes victimes, les jeunes filles victimes et les LGBTQI+ victimes, soyons leurs voix, leurs épaules et rendons-leur justice.
–
La violence en ligne n’est que le miroir sans filtre de la violence de nos sociétés: exposition à un trop jeune âge à la pornographie, règne de la jouissance immédiate et de l’individu roi et enfin, – gros non-dit de ce rapport qui est pourtant un incontournable de la violence sexiste en ligne et hors ligne – l’implantation, par millions, de jeunes hommes aux mœurs et aux cultures ouvertement hostiles à la femme. Mais comme il s’agit là du résultat de vos politiques, vous la taisez et préférez accuser la préférence des petits garçons pour les jeux de ballon. En plus d’être fous, vous êtes donc lâches.
La violence en ligne ne se réglera que par l’apaisement de nos sociétés. L’école comme la cellule familiale doivent être des sanctuaires où l’intellect dialogue avec la bienveillance. C’est aux parents et aux encadrants de ne pas abandonner leur rôle à Internet. Mais c’est aussi aux politiques d’agir. Il faut mettre un terme à la gangrène islamiste qui frappe en premier les femmes et les petites filles réduites à être consommées, puis soumises ou détruites.
Cessez donc vos bavardages incompréhensibles pour les victimes: agissez sur le réel, si vous voulez protéger le virtuel.