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4 bis. souligne l’importance de protéger et de restaurer les sols pour renforcer la cohésion territoriale, économique et sociale de l’Union; insiste sur le fait que la protection et la restauration des sols est indispensable pour lutter contre le dépeuplement dont souffrent de nombreuses populations et régions de l’Union;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
29. souligne que l’élevage industriel a des incidences négatives sur notre environnement, y compris sur nos sols, et attire l’attention sur la contamination due aux rejets de lisier, aux émissions d’azote et à d’autres pollutions connexes, ainsi que sur les incidences de la production et de l’importation d’aliments pour animaux; demande instamment aux États membres de supprimer progressivement l’élevage industriel et de planifier cette transition de manière juste; demande l’application stricte des bonnes normes d’élevage dans les élevages afin de réduire considérablement l’utilisation de médicaments vétérinaires et leur épandage dans les champs par l’intermédiaire du fumier, ainsi qu’une application stricte de la directive sur les nitrates;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
Premièrement, pour préserver nos sols, il faut déjà s’assurer qu’il nous en reste assez. Si l’érosion est un enjeu mondial réel qui n’épargne pas notre continent, l’artificialisation et l’urbanisation incontrôlées sont la première menace à laquelle nous devons faire face. L’extension galopante des surfaces artificialisées est tout le contraire de la durabilité. C’est une compétence nationale aujourd’hui, mais c’est indéniablement un enjeu commun.
Deuxièmement, aussi bien pour nos forêts que pour notre agriculture, notre premier objectif doit être de garder et de retrouver des sols vivants, tant pour des raisons de biodiversité que de climat, de productivité et de durabilité. En somme, c’est ça le résultat premier que nous devons viser.
Troisièmement, il faut que les pratiques agricoles favorables – prairies permanentes, couverture du sol ou stockage de carbone – qui sont bien connues et déjà appliquées sur beaucoup de territoires soient identifiées, encouragées et rémunérées, que ce soit par le marché ou par les politiques agricoles publiques. La politique agricole commune contribue déjà et peut le faire davantage. Les acteurs économiques ont tout leur rôle à jouer en valorisant ces pratiques dans leur stockage.
Si nous ne nous dispersons pas, cette approche est réaliste; elle est plus facile à mettre en œuvre aujourd’hui qu’elle ne l’était hier, parce que nous avons fait des progrès dans les outils d’évaluation de la qualité des sols qui sont aujourd’hui plus simples à utiliser. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, nous avons la responsabilité de reconnaître le travail déjà fait par les agricultrices et les agriculteurs qui mesurent parfaitement ces enjeux. Le sol est le support de travail de ceux qui cultivent et soignent nos terres, et qui sont bien les premiers intéressés par leur durabilité.