La capacité de déploiement rapide de l’UE, les groupements tactiques de l’UE et l’article 44 du traité UE: la voie à suivre

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

444
96
86

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

45
25
Parmi 79 députés, 70 ont votés.
19 avril 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car il s’agit de mettre le pied dans la porte d’une intégration vers l’armée européenne; C’est évidemment inacceptable dans la mesure où nous défendons l’autonomie stratégique de l’armée française, libre d’agir sur le terrain et de décider des opérations que la France décide de mener. Nous nous opposons donc frontalement à ce projet européen qui va lier les mains de notre pays dans ce domaine stratégique et même vital pour son avenir.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je soutiens cette résolution adoptée à une large majorité visant à créer une capacité européenne de déploiement rapide (CDR) permettant à l’UE d’envoyer une force de 5000 soldats sur le terrain en cas de crise menaçant les citoyens, les intérêts et les valeurs de l’Union. L’invasion russe de l’Ukraine a prouvé l’importance pour l’UE de disposer d’instruments pour agir efficacement et rapidement afin de prévenir et de gérer les crises, et de s’imposer comme un acteur international crédible et autonome. La CDR disposera d’un quartier général permanent permettant d’assurer un soutien stratégique nécessaires à son fonctionnement, et sera pleinement opérationnelle d'ici 2025 au plus tard.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il approuve la création d’une force d’intervention européenne de 5000 hommes. Il pose donc la première pierre d’une véritable armée européenne, à laquelle je m’oppose catégoriquement.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement sur l’évolution des groupements tactiques et la création d’une capacité de déploiement militaire rapide de l’Union européenne. Il défend à raison la nécessité d’un renforcement des coopérations entre les États membres en matière de sécurité et de paix au nom d’un objectif louable d’autonomie stratégique. Il considère en revanche, et de manière totalement contradictoire, que ces coopérations doivent se faire dans le cadre de l’OTAN et donc sous la coupe des États-Unis. J’ai donc voté contre ce texte qui ignore la seule voie permettant que l’Europe pèse sur la scène internationale: l’indépendance et le non-alignement.
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – J’ai voté contre ce rapport qui vise à créer, sous le pseudonyme de capacité de déploiement rapide de l’UE, une armée européenne. La défense est, et doit rester, dans les prérogatives des États membres.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution car il s’agit d’un premier pas vers une armée de l’UE qui serait une atteinte directe à la souveraineté française.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
La capacité de déploiement rapide de l’UE est en réalité la première pierre d’une véritable armée européenne, dont rien ne garantit que les orientations correspondront à la volonté de chaque État membre. De plus, ce rapport renforce significativement le pouvoir du SEAE et du HR/VP, au détriment des prérogatives de chaque État. Je me suis donc opposé à ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car il approuve la création d’une force d’intervention européenne de 5000 hommes. Il pose donc la première pierre d’une véritable armée européenne, à laquelle je m’oppose catégoriquement.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car la capacité de déploiement rapide de l’UE est en réalité la première pierre d’une véritable armée européenne. Ce rapport renforce significativement le pouvoir du SEAE et du HR/VP car c’est bien le HR/VP qui proposera ou non la mise en œuvre de cet outil.Enfin, même si la sauvegarde de la prise de décision à l’unanimité au Conseil me satisfait, un certain nombre de pressions et de marchandages se feront pour obtenir des États membres des « abstentions constructives » en échange de faveurs sur d’autres dossiers, ce qui entrainera mécaniquement l’apparition d’une Europe de la défense partiellement découplée de la volonté cumulée des États membres.
Marina MESURE | La France Insoumise
Cette résolution vise à faire le bilan et avance des recommandations concernant les groupements tactiques de l’UE. Le texte appelle à développer un bataillon européen de plusieurs milliers d’hommes afin de renforcer la capacité militaire de l’UE à intervenir sur des théâtres d’opérations extérieures sans le consentement des États sur lesquels cette force serait déployée. Ce mécanisme existe déjà mais n’a, pour l’instant, jamais été mis en œuvre compte tenu des réserves de nombreux États membres, qui tiennent au fait que la politique militaire reste avant tout un domaine régalien des États. Le texte demande à ce que la politique de défense de l’Union vienne appuyer l’OTAN, ce qui constituerait une atteinte à l’autonomie stratégique du continent. De plus, la résolution propose d’avancer progressivement vers une remise en cause du principe de l’unanimité dans le domaine de la politique militaire, ce qui contreviendrait à la souveraineté des États sur ce sujet. J’ai donc voté contre.
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