Promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’éducation et le monde du travail dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

546
35
100

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
21
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
10 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Si le texte est caricatural sur le «stéréotype de genre», il a néanmoins le mérite d’encourager la présence des filles dans les sciences dures par la mise en avant de modèles plutôt que par des quotas. J’ai donc voté pour.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur cette résolution. Il est légitime de promouvoir la participation des femmes dans les domaines des sciences et des technologies. En revanche, un système de quotas serait inacceptable.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte est une évaluation de la proportion de femmes dans les enseignements et les carrières scientifiques. Le rapport souligne que les stéréotypes de genre, le découragement culturel et le manque de prise de conscience ont une incidence négative sur les femmes et peuvent conduire à la discrimination ainsi qu’à des perspectives plus limitées pour les femmes sur le marché du travail. Il est primordial que de nouvelles initiatives soient mises en place dans ce domaine, comme par exemple des bourses spécifiques. J’ai voté en faveur de ce rapport.
France JAMET | Rassemblement national
Considérer que les stéréotypes de genre seraient la principale raison expliquant l’absence de parité dans les filières liées aux sciences et technologies est caricatural. Cependant, comme ce texte aborde avant tout des problématiques réelles et ne franchit pas la ligne rouge des quotas dans ses propositions, je n’ai pas voté contre et je me suis abstenue.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce texte car il propose des mesures pour encourager les jeunes filles à s’engager dans la voie scientifique, sans pour autant tomber dans une politique de quotas.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport étudie la place des femmes dans l’éducation et le monde du travail au sein des domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Le constat est alarmant, les femmes ne représentent que 36% des personnes de ces secteurs (pire, dans l’intelligence artificielle, elles ne sont que 12%). Ce texte déplore les écarts de rémunération plus importants encore dans ces secteurs que dans le reste de la société et ne manque pas de souligner également les écarts de pensions qui en résultent, il demande donc plus de transparence sur les rémunérations.J’ai voté en faveur de ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La promotion des domaines des sciences et des technologies auprès des femmes et l’égalité des chances dans ce domaine sont un sujet sérieux, et la majorité des revendications sont à soutenir, en particulier la mise en avant de modèles féminins et la sensibilisation des filles aux matières scientifiques et à leurs attraits.En revanche il est à regretter quelques passages idéologiques sur les discriminations intersectionnelles, les femmes migrantes ou l’encouragement à utiliser l’écriture inclusive dans la communication sur les professions scientifiques. Pour ces raisons, je me suis abstenue sur cette résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative. Ce texte émet des dispositions qui visent à atteindre une égalité des genres en matière de formation et d’emploi dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Il établit qu’il faut améliorer l’accès à l’éducation et la formation et l’accès au financement et à l’investissement en faveur des femmes dans ces différents métiers.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur la place des femmes dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques. Il alerte sur les discriminations subies par les femmes dans ces secteurs, dénonce la persistance de stéréotypes sexistes dans l’orientation des femmes et appelle à travailler à la fois sur le développement de “role models” féminins, la fin des écarts de rémunération, l’introduction d’une politique de quotas et le développement de bourses spécifiques. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats et des préconisations pertinents pour lutter activement contre les inégalités de genre dans ces secteurs.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport du Parlement porte sur la promotion de l’égalité de genre dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Il faut rappeler que la situation dans l’Union est encore marquée par une profonde inégalité entre les genres. En effet, dans l’Union, deux scientifiques et ingénieurs sur cinq seulement sont des femmes. Ces dernières représentent environ 15% des postes universitaires de haut niveau dans la plupart des domaines scientifiques. La répartition genrée des professions du fait de l’ordre patriarcal de notre société doit être combattue.Ce rapport propose plusieurs pistes à cet égard. Ainsi, le texte insiste sur le besoin fondamental d’éliminer les obstacles socioculturels, psychologiques et pédagogiques qui limitent les intérêts, les préférences et les choix des femmes et des filles. Le rapport appelle également à accorder une attention toute particulière aux besoins de financement, notamment pour les écoles situées dans des régions rurales qui, je le rappelle, se retrouvent de plus en plus privées des financements nécessaires. Dans l’ensemble, il s’agit donc d’un bon rapport que je n’ai aucune difficulté à soutenir.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
La promotion des domaines des sciences et des technologies auprès des femmes et l’égalité des chances dans ce domaine sont un sujet sérieux et une idée valable ici caricaturée par une vision faite de parité stricte et d’indifférenciation hommes-femmes. Le fait que les femmes puissent être moins intéressées que les hommes par certains domaines est totalement absent du texte. La majorité des revendications est à soutenir mais on ne peut cautionner cette vision. Par ailleurs le texte demande explicitement la mise en place de quotas et la discrimination « positive » de certaines minorités.Abstention.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur de notre rapport sur la promotion de l’égalité des genres en matière de formation et d’emploi dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Il est primordial pour notre Parlement de se pencher sur ce sujet alors que l’Union européenne est confrontée à une pénurie sans précédent dans ce domaine. Seul un spécialiste des technologies de l'information et des communications (TIC) sur six est une femme dans l’Union européenne et notre texte expose des voies à entreprendre pour renverser cette tendance : la lutte contre les stéréotypes de genre et le harcèlement sexuel, et le besoin de mentors et de figures féminines auxquelles s’identifier.Nous appelons également la Commission européenne et les États membres à fournir davantage d’efforts, et à adopter des mesures d’accompagnement et des actions ciblées pour faire tomber les barrières qui se dressent sur le chemin des filles et des femmes dès le plus jeune âge. Enfin, nous insistons sur l’importance des compétences numériques pour l’avenir du travail. Nous devons multiplier les initiatives, avec l’aide des financements européens, afin d’encourager les femmes qui le souhaitent vers les carrières STIM.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport qui souhaite promouvoir et accroître la place des femmes dans les métiers scientifiques. Il invite ainsi les États membres, le Conseil et la Commission à accentuer leurs efforts pour permettre l’accès des femmes aux formations et études scientifiques ainsi qu’aux postes d’ingénieures et aux places au sein des conseil d’administration. Le rapport touche également au point essentiel du développement de l’intelligence artificielle et à la nécessité d’intégrer des femmes aux processus de création des algorithmes afin d’éviter tous biais sous-jacents.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu car si ce rapport promeut l’égalité entre les hommes et les femmes à juste titre, il demande explicitement la mise en place de quotas et la discrimination « positive ».
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce texte demande une meilleure mise en avant de modèles féminins et la sensibilisation des filles aux matières scientifiques et à leurs attraits, afin d’améliorer la mixité au sein de ces filières, ce que j’approuve. Toutefois, le texte encourage la mise en place de quotas (paragraphe 21). Je suis opposé à cette politique de discrimination positive. C’est pourquoi j’ai choisi de m’abstenir sur ce texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce texte d’initiative vise à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’éducation et le monde du travail dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Il constate que les femmes sont moins représentées que les hommes dans ces domaines. Il considère que les inégalités de genre sont aussi une perte pour les entreprises. L’objectif est que davantage de femmes s’engagent dans les carrières liées à ces métiers. La promotion des domaines des sciences et des technologies auprès des femmes et l’égalité des chances dans ce domaine sont un sujet sérieux, et la majorité des revendications sont à soutenir. Considérer, comme le fait le texte, que les stéréotypes de genre seraient la principale raison expliquant l’absence de parité dans les filières liées aux sciences et technologies est caricatural.Cependant, le texte aborde avant tout des problématiques réelles et ne franchit pas la ligne rouge des quotas dans ses propositions. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte d’initiative vise à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’éducation et le monde du travail dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques.Il constate que les femmes sont moins représentées que les hommes dans ces domaines. Il considère que les inégalités de genre sont aussi une perte pour les entreprises. L’objectif est que davantage de femmes s’engagent dans les carrières liées à ces métiers.Considérer, comme le fait le texte, que les stéréotypes de genre seraient la principale raison expliquant l’absence de parité dans les filières liées aux sciences et technologies est caricatural. Cependant, le texte aborde avant tout des problématiques réelles et ne franchit pas la ligne rouge des quotas dans ses propositions, qui visent à prendre des mesures pour encourager les filles à s’engager dans la voie scientifique sans les y contraindre ni discriminer les hommes.J’ai donc voté pour.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce texte constate que les femmes sont moins représentées que les hommes dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Il considère que les inégalités de genre sont aussi une perte pour les entreprises. L’objectif visé est que davantage de femmes s’engagent dans les carrières liées à ces métiers. Le texte dénonce « des stéréotypes dominants » dans ces professions. La chimère de la hausse du PIB liée à la meilleure implication des femmes dans ce domaine est mise en avant. Le manque de femmes conduirait à « la reproduction de pratiques discriminatoires et de stéréotypes existants et l’émergence d’algorithmes fondés sur des préjugés de genre ». Le fait que les femmes puissent être moins intéressées que les hommes par certains domaines est totalement absent du texte. Les stéréotypes de genre seraient la principale raison expliquant l’absence de parité dans les filières liées aux sciences et technologies.Cependant, au-delà de ces aspects fâcheux, le texte aborde des problématiques réelles et ne franchit pas la ligne rouge des quotas dans ses propositions, qui visent à prendre des mesures pour encourager les filles à s’engager dans la voie scientifique sans les y contraindre ni discriminer les hommes. Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – Bien que ce rapport aborde avant tout des problématiques réelles qui visent à prendre des mesures pour encourager les filles à s’engager dans la voie scientifique sans les y contraindre, ni discriminer les hommes, j’ai préféré m’abstenir car le texte considère de manière caricaturale que les stéréotypes de genre seraient la principale raison expliquant l’absence de parité dans les filières liées aux sciences et technologies.
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Anne-Sophie PELLETIER | La France Insoumise

257 ans pour que les femmes, représentant 52 % de la population européenne, puissent enfin obtenir la place qui leur est due, depuis toujours. Et mes chers collègues, aujourd’hui, dans cet hémicycle, c’est une honte en 2021 de répéter ce nombre.

Alors pourquoi l’égalité des sexes est-elle encore si invisible à l’horizon? Le poids des stéréotypes, qui pèsent sur les femmes dès leur naissance. Il suffit d’allumer la télé ou de se promener dans n’importe quelle boutique de jouets pour s’apercevoir de la place réservée aux filles dans la société. Et je regrette que pour les avions, les constructions, les machines, il faille aller dans les rayons des petits garçons, alors que nous nous sommes très compétentes sur ces thèmes-là.

Nous sommes parties prenantes d’un système qui désavantage les femmes à tous niveaux. Si on veut combler le déficit féminin dans les métiers des STEM, il faut briser le plafond de verre. L’égalité de genre dans les métiers des STEM doit passer par une refonte en profondeur de nos règles sociétales. Il est temps de sensibiliser le milieu éducatif en créant des bourses pour développer l’accès des femmes aux études des STEM. Il est temps de bénéficier des médias pour promouvoir l’égalité des genres et mettre en avant les rôles modèles féminins inspirants. Il est temps de responsabiliser les milieux professionnels afin d’établir une culture de non-discrimination et de non-harcèlement. Et pour qu’il n’y ait pas de sexisme ordinaire, il faut être intransigeant. Pour qu’il y ait une parité dans les STEM, il faut la vouloir vraiment.

Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, je remercie d’abord Mme Solís Pérez pour cet excellent rapport.

Le sujet de l’égalité des genres en matière de formation et d’emploi dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques est primordial, alors que l’Union européenne est confrontée à une pénurie sans précédent dans ce domaine. Seul un spécialiste des technologies de l’information et des communications sur six est une femme dans l’Union européenne. Nous devons renverser cette tendance.

J’appelle la Commission européenne et les États membres à fournir davantage d’efforts et à adopter des mesures d’accompagnement et des actions ciblées pour faire tomber les barrières qui se dressent sur le chemin des filles et des femmes dès le plus jeune âge. Le rapport expose des voies à entreprendre, par exemple la lutte contre les stéréotypes de genre et le besoin de mentors et de figures féminines auxquelles s’identifier.

Je voudrais insister sur l’importance des compétences numériques pour l’avenir du travail. Toutes les études le montrent, notamment celles de l’OIT. Je suis à cet effet, pour l’illustrer, en train de développer une initiative à Marseille, chez moi, où je vais inciter des jeunes filles issues de milieux défavorisés à se former en codage, dans des compétences numériques, pour leur ouvrir des perspectives de carrière. Elles seront elles-mêmes des ambassadrices pour d’autres jeunes filles.

Je pense qu’il faut multiplier ces initiatives avec l’aide des financements européens et encourager les femmes qui le souhaitent vers les carrières scientifiques et techniques.

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