Conséquences de l'épidémie de COVID-19 sur la politique étrangère

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

467
80
148

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

38
29
7
Parmi 79 députés, 74 ont votés.
25 novembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce texte navrant qui est à la fois aveuglément atlantiste, ultra-fédéraliste et oublieux de tout réalisme en politique étrangère. Les constats sont erronés, les propositions dénuées de bon sens.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte atlantiste et fédéraliste, qui ne correspond pas à ma vision des relations internationales.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte analyse l’impact de la COVID-19 sur la politique étrangère sous différents angles. Partant du constat que le coronavirus a modifié le paradigme géopolitique international, il postule que l’Europe doit en profiter pour prendre pleinement sa place sur l’échiquier mondial. Il réaffirme la nécessité de bâtir un lien transatlantique fort et renouvelé et se positionne en faveur d’une politique étrangère européenne faisant la promotion du multilatéralisme. Considérant que les liens commerciaux ou de solidarité établis pendant la crise sanitaire doivent perdurer, et que les dernières échéances électorales américaines doivent nous interroger sur notre capacité à être diplomatiquement persuasif, je me suis prononcé en faveur de ce texte.
Jean-François JALKH | Rassemblement national
. – Ce rapport fait le point sur les relations diplomatiques de l'Union en période particulière de pandémie de Covid19. Malheureusement, c'est un étalage de poncifs fédéralistes et atlantistes.Ainsi, paradoxalement, ce rapport déplore un "isolationnisme" des États-Unis de Donald Trump, et voudrait donc une Union européenne atlantiste plus royaliste que le roi. Des propos y sont tenus à l'égard de la Chine ou de la Russie qui sont bien peu diplomatiques. On remarquera également que les prises de position en faveur du multilatéralisme sur la scène internationale sont contradictoires avec celles sur le renforcement du centralisme décisionnel au sein de l'Union.Tout cela n'est pas à la hauteur de ce qui est censé fonder une diplomatie de l'Union européenne. J'ai donc voté contre.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte sur la politique étrangère de l’UE car il tombe dans les travers habituels. Il oublie tout réalisme géopolitique en décrivant la Russie et la Chine comme les ennemis prêts à tout pour faire vaciller nos démocraties. Il se réfugie derrière le fédéralisme et la protection de l’OTAN, ce qui prouve la totale incapacité de l’UE à s’occuper de sujets de politique étrangère.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport souhaite analyser les « tensions systémiques au sein de la gouvernance mondiale et les conséquences lourdes et durables pour les relations internationales » de la crise sanitaire. Ce texte, qui aurait pu être l’occasion pour le Parlement européen de dresser un véritable état des lieux des conséquences géopolitiques de la pandémie du Covid19, est décevant. S’il, et il faut le souligner, dresse un tableau plutôt convaincant vis-à-vis de la Chine, il pêche véritablement dans son approche à l’encontre des Etats-Unis. Alors que ces derniers sortent d’une mandature déplorable sur le plan international, la seule critique qui ressort véritablement de ce texte est leur « réticence à jouer un rôle moteur » en matière de politique étrangère. Ce texte oublie les appels, nombreux, à l’émergence d’une véritable autonomie européenne. Pire, il fait de « la coopération transatlantique […] un pilier essentiel de la politique étrangère de l’UE » J’ai donc voté contre ce texte insatisfaisant.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La pandémie de la covid 19 a été un échec de la mondialisation effrénée. Si le monde a évidemment connu des épidémies par le passé, la rapidité de la transmission du virus d’un point à l’autre du globe ; la désunion au sein des institutions internationales, la meilleure gestion du virus en Asie qu’en Europe soulèvent des questions dérangeantes. Or, plutôt que de s’interroger sur les failles révélées par cette épidémie, les fédéralistes tentent d’utiliser une stratégie du choc pour faire avancer l’agenda de leurs idées politiques en continuant de se créer des ennemis en interdisant par exemple l’utilisation par la Hongrie du vaccin russe. L’inventaire à la Prévert des inepties géopolitiques est le trait marquant de ce texte avec notamment des attaques contre les soi-disant replis nationalistes. En creux, l’auteur du rapport croit pouvoir dénoncer la main conservatrice de puissances liguées dans un vaste complot pour « détricoter », l’expression est d’elle, l’ordre international, en profitant pour discriminer « les minorités marginalisées ». Pour ces
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre cette résolution relative aux conséquences de l’épidémie de COVID-19 sur la politique étrangère. Le texte contenait des dispositions intéressantes, par exemple en faveur du renforcement du multilatéralisme ou de notre coopération avec l’Inde dans le domaine de la stabilité et de la sécurité. Mais il contenait aussi des dispositions inacceptables : un appel à un nouvel élargissement de l’UE, une invitation à libérer des détenus pour lutter contre la surpopulation carcérale et la réduction du recours à la rétention des migrants.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter l’analyse du Parlement européen sur les conséquences de la pandémie de COVID 19 en matière de politique étrangère. Elle intègre des appels bienvenus à la relocalisation de certains secteurs clefs, au renforcement de la solidité de nos chaînes d’approvisionnement et à la lutte contre le financement des combustibles fossiles. Elle refuse en revanche de rompre clairement avec les dogmes de la libre-concurrence et du libre-échange généralisé en appelant à renforcer encore la dynamique d’accroissement des échanges mondialisés. Je me suis donc abstenue sur ce texte qui ne tire suffisamment les leçons des crises sanitaire, écologique et sociale que nous traversons aujourd’hui.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
En matière de relations internationales le Parlement européen se distingue régulièrement par des textes caricaturaux. Ce rapport ne fait pas exception. Nous avons le droit à tous les poncifs. Le Parlement européen regrette que les États-Unis n’ont pas jouer un rôle moteur dans la défense d’un « ordre mondial libéral ». Pour y remédier, le Parlement demande à « donner un nouveau souffle au partenariat transatlantique », qualifié de « pilier essentiel » de la politique européen, et demande la constitution d’une « enceinte de coopération multilatérale entre les alliés occidentaux, à savoir l’Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Canada, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. » Les rivaux géopolitiques des États-Unis en prennent d’ailleurs pour leur grade. La Russie est accusée de propagande mensongère en faveur de son vaccin qualifié de dangereux (en vertu de quelles preuves ?) ; la Chine est accusée de dissimulations systématiques. Bref, ce texte est un véritable pamphlet de propagande en faveur de la dynamique de guerre froide larvée initiée par les États-Unis et se satisfait de faire de l’Union une simple dépendance de la puissance états-unienne. Je rejette donc sans hésitation ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu ce rapport mercredi 25 novembre qui fait rend compte des différentes conséquences de l’épidémie de COVID-19 sur la politique étrangère de l’Union européenne. Ce texte rappelle que le manque de coopération au niveau mondial lorsque la pandémie a démarré est dommageable et affirme le potentiel de l’Union européenne comme instance de promotion de nos valeurs démocratiques et de multilatéralisme. Si je soutiens le rapport dans son ensemble, je ne défends pas un siège européen dans les organisations internationales. En effet, le fait que plusieurs États Membres soient susceptibles de siéger en même temps au sein d’une organisation internationale est une solution favorable qui permet à l’Union de se coordonner afin de mieux promouvoir ses valeurs et défendre ses intérêts.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Le rapport est particulièrement atlantiste et fédéraliste. Il essaye de déployer une véritable stratégie de choc pour faire passer un agenda idéologique dans les relations internationales.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu notre résolution sur les conséquences de l’épidémie de COVID-19 sur la politique étrangère. Nous avons pu constater un manque de leadership et de coopération au niveau mondial dans les premières phases de lutte contre le virus. En outre, l’épidémie a modifié les relations entre les grandes puissances mondiales et porte atteinte à de nombreuses valeurs que l’UE s’efforce de promouvoir dans le monde. C’est pourquoi nous affirmons qu’une présence européenne unie et renforcée sur la scène mondiale, en étroite coopération avec d’autres démocraties, pourrait participer à reconstruire l’ordre multilatéral et défendre les intérêts et les valeurs de l’Union. Nous appelons en ce sens les dirigeants européens à déployer de nouveaux outils tels que le vote à la majorité qualifiée ou une action plus concertée des forces armées des États membres. Je tiens à préciser, toutefois, que si je soutiens le rapport dans son ensemble, je ne défends pas un siège européen dans les organisations internationales. En effet, le fait que plusieurs États membres soient susceptibles de siéger en même temps au sein d’une organisation internationale est une solution favorable qui permet à l’Union européenne de se coordonner afin de mieux promouvoir ses valeurs et défendre ses intérêts.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport particulièrement atlantiste et fédéraliste qui essaye de déployer une véritable stratégie du choc pour faire passer un agenda idéologique dans les relations internationales.
Virginie JORON | Rassemblement national
Le rapport essaye de déployer une véritable stratégie du choc pour faire passer un agenda idéologique dans les relations internationales. J'ai donc voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté Contre ce rapport à la tonalité particulièrement atlantiste et fédéraliste. Ce texte tente de faire passer un agenda idéologique dans les relations internationales, là où les enjeux géostratégiques du XXIe siècle nous appellent plutôt au réalisme et au pragmatisme.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le rapport est marqué par un atlantisme et un fédéralisme militant avec des accents complotistes, où des puissances conservatrices cherchent à « détricoter » l’ordre international. Nous créant des pays ennemis, tout en ignorant les menaces concrètes (migrations et islamisme) ce rapport est déconnecté des réalités géopolitiques. J’ai donc voté contre celui-ci.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La pandémie de la covid 19 a été un échec de la mondialisation effrénée. Si le monde a évidemment connu des épidémies par le passé, la rapidité de la transmission du virus d’un point à l’autre du globe, la désunion au sein des institutions internationales, la meilleure gestion du virus en Asie qu’en Europe soulèvent des questions dérangeantes pour un monde occidental imbu de la supériorité de la démocratie libérale et du « patriotisme constitutionnel ». Plutôt que de s’interroger sur les failles révélées par cette épidémie, les fédéralistes tentent d’utiliser une stratégie classique du choc pour faire avancer l’agenda de leurs idées politiques. J’ai voté contre ce rapport atlantiste, fédéraliste et oublieux de tout réalisme en politique étrangère.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La pandémie de la COVID19 a été un échec de la mondialisation effrénée. Si le monde a évidemment connu des épidémies par le passé, la rapidité de la transmission du virus d’un point à l’autre du globe ; la désunion au sein des institutions internationales, la meilleure gestion du virus en Asie qu’en Europe soulèvent des questions pour un monde occidental imbu de la supériorité de la démocratie libérale. J’ai voté contre ce rapport à la fois atlantiste, fédéraliste, oublieux de tout réalisme en politique étrangère. On reste d’ailleurs interdit devant les velléités de l’UE à développer une diplomatie et la faiblesse technique et intellectuelle des rapports présentés au sein de son parlement.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui empile tous les poncifs eurofédéralistes et atlantistes, ce qui est d’ailleurs souvent le cas lorsque le groupe Renew se pique de parler de politique étrangère. Mme Vautman nous récite ici tous les vieux mantras progressistes. Sans remettre une seule fois en cause le modèle bruxellois dans sa gestion pour le moins chaotique de la pandémie, elle dénonce les isolationnistes, les défenseurs des identités et de souverainetés nationales (« les partisans du repli »), la méchante Russie qui serait obsédée par l’idée d’affaiblir l’UE... Ce sombre tableau des adversaires de l’euromondialisme est contrebalancé par une défense enthousiaste d’une « diplomatie commune » européenne, du fédéralisme comme horizon indépassable et bien sûr de l’OTAN, symbole de la pusillanimité de notre continent, qui préfère confier au grand frère et concurrent américain le soin de le protéger et de lui dicter ses choix géopolitiques.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui prétend améliorer la politique étrangère de l’Union européenne après la pandémie de Covid-19 en réutilisant les recettes qui ont conduit à la catastrophe : atlantisme, fédéralisme et mondialisme forcenés. On retrouve d’ailleurs dans ce rapport l’idée absurde d’un complot russe contre l’Union européenne.Plutôt que de s’interroger sur les failles révélées par cette épidémie, les fédéralistes tentent d’instrumentaliser ce choc pour faire avancer leur agenda politique.
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