Coopération UE-Afrique en matière de sécurité dans la région du Sahel, l'Afrique de l'Ouest et la Corne de l'Afrique

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

427
128
140

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

29
12
38
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
15 septembre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

20 bis. reconnaît le rôle important que joue le Mali pour la stabilité du Sahel et partage les vives préoccupations de la CEDEAO concernant le coup d’État du 18 août au Mali; souligne que la poursuite de la coopération avec la communauté internationale, en particulier avec l’Union européenne et les Nations unies, et le soutien qui lui est apporté ne peuvent être couronnés de succès que si un certain nombre de mesures importantes sont prises, à savoir la mise en place d’un système électoral bien préparé, viable, transparent et stable, qui garantisse des élections crédibles, libres et régulières et des conditions de concurrence véritablement équitables pour les partis politiques; convient qu’il est nécessaire de mettre en place un gouvernement de transition pluraliste, qui inclut tous les groupes politiques et sociaux et s’efforce de préserver les droits et libertés constitutionnels de chaque citoyen, sans jamais perdre de vue les enjeux sociaux, économiques et sécuritaires prioritaires, qui exigent une action urgente pour répondre aux demandes légitimes des citoyens concernant l’établissement d’un dialogue inclusif et constructif sur l’évolution future de leur pays; soutient les efforts déployés par le SEAE pour contribuer à une solution pacifique et démocratique qui, à terme, permettra de rétablir durablement la stabilité et la confiance des citoyens maliens dans leurs institutions et leur administration publique, lesquelles doivent être réellement ouvertes à tous et exemptes de corruption et servir tous les citoyens dans leurs aspirations à la prospérité, à la paix, au développement, à la stabilité et à la sécurité;

Déposé par le rapporteur

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📝 Amendement n°2 ✅️ Adopté

32. souligne qu’une coordination avec les pays d’Afrique du Nord est nécessaire, de même qu’une contribution efficace à la paix et à la réconciliation en Libye, afin d’éviter qu’elle ne devienne un foyer de propagation du djihadisme, des groupes terroristes, criminels et armés, du trafic d’armes et de la traite des êtres humains; encourage par conséquent à reprendre les négociations de paix au format «5+5» et invite tous les pays à respecter l’esprit de la conférence de Berlin; espère que les récents signaux en faveur d’un cessez-le- feu et de la paix en Libye se concrétiseront; salue, à cet égard, les récentes initiatives du SEAE et du VP/HR, notamment sa visite en Libye le 1er septembre, et souligne que l’Union devrait jouer un rôle de premier plan dans le processus de médiation;

Déposé par le rapporteur

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai préféré m’abstenir sur ce rapport, qui fait un très bon constat de la situation dans cette région très difficile de l’Afrique. Malheureusement, les solutions proposées ne sont pas à la hauteur. Pire, elles aggraveraient probablement la situation : appliquer le modèle de la démocratie occidentale et de l’économie libérale à l’Afrique ne peut être la solution puisque cette lubie est, au contraire, l’une des causes des problèmes du continent.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce rapport, qui valorise excessivement le rôle du Service européen d'action extérieure et du haut représentant.Le rapport souligne toutefois la dégradation préoccupante de la situation sécuritaire au Sahel, dont seule la France semble assumer le pan militaire pour l'heure.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte rappelle que l’Union africaine et les États africains sont des partenaires incontournables avec lesquels l’Union européenne s’engage de manière significative pour concrétiser une démarche de développement durable et assurer la sécurité des personnes. Il demande également à ce que l’Union investisse au maximum dans des processus visant à prévenir les conflits en déclenchant divers projets de médiation, de dialogue et de réconciliation. Néanmoins, je me suis abstenu sur ce texte qui demande parallèlement à l’Union européenne de faciliter une migration régulière des ressortissants des pays de la région du Sahel, d'Afrique de l'Ouest et de la Corne de l'Afrique, contrairement à nos engagements de campagne.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car il ne traite pas de façon assez courageuse le problème de la lutte contre le terrorisme en Afrique. La France est en première ligne, seule à se battre dans la zone du Sahel pour détruire cette menace directe pour l’Europe. Nous aurions été en droit d’attendre un soutien économique et politique de la part de l’Union européenne dans cette mission. Au lieu de ça, ce texte envisage d’imposer un modèle de démocratie libérale à l’européenne, pourtant très peu adapté à ces pays.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport étudie la coopération UE-Afrique en matière de sécurité dans la région du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et de la Corne de l’Afrique. Ce texte met en évidence le rôle de facteurs sociaux et environnementaux dans la déstabilisation de ces zones. Il s’inquiète à juste titre de la quête de puissance de la Chine, à travers les «nouvelles routes de la soie» que Pékin souhaite prolonger en Afrique, et de la Turquie. Enfin, il demande la mise en place d’une enquête sur les actes de violences sexuelles qui auraient été commis par du personnel étranger.Néanmoins, malgré ses qualités, je trouve que ce rapport présente une lacune certaine. En effet, la question de la sécurité ne peut uniquement comporter un volet militaire. Une réponse politique forte doit aussi l’accompagner, ce que je n’ai pas retrouvé dans ce texte. C’est pour cette raison que je me suis abstenu.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Déstabilisation criminelle de la Libye, maintien d’un régime paléo FLN en Algérie, oppositions ethniques sur fond de djihadisme, déstabilisation de l’Est Africain du Sinaï au Mozambique: les défis du continent africain sont immenses. Soi-disant pour assurer leur indépendance vis-à-vis des anciennes puissances coloniales, certains États africains ont dilapidé leurs ressources auprès de nouveaux partenaires: les États-Unis, la Russie, la Chine, le monde arabe se disputent les marchés, les travailleurs et parfois, les trafics. La France, affaiblie, est sollicitée mais paie un lourd tribut: 40 soldats ont donné leur vie pendant la mission Barkhane. Pour quel résultat? Le Mali vient d’être secoué par un nouveau coup d’État. Par ailleurs, l’assassinat de 6 français nous rappelle que le Niger est toujours une zone de non droit.Si le rapport est d’une grande objectivité, il est prisonnier des deux préjugés: la possibilité d’une diplomatie européenne unifiée et l’utopie d’un calque stricto sensu du modèle européen de démocratie libérale en Afrique. Il passe donc à côté du rôle clé que joue la France en Afrique, y défendant pour partie l’avenir de l’Europe. Je me suis donc abstenue.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette résolution relative à la coopération UE-Afrique en matière de sécurité dans la région du Sahel, l’Afrique de l’Ouest et la Corne de l’Afrique. Le texte contenait des dispositions intéressantes, par exemple la demande formulée à la Commission et au Conseil d’étudier toutes les pistes de financement possibles pour s’attaquer aux causes profondes des conflits et soutenir le développement des capacités de sécurité des pays africains concernés. Mais il comportait également des dispositions inacceptables, notamment un encouragement à faciliter et renforcer la migration régulière vers l’UE. Dans un contexte migratoire exponentiel auquel doit faire face l’Union européenne, je considère que la priorité ne doit pas être donnée à favoriser une immigration régulière massive que l’UE sera incapable d’intégrer. Fidèle à mes convictions, je n’ai donc pas pu soutenir ce texte.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du parlement européen sur la situation des régions du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et de la corne de l’Afrique. Il pointe à raison la responsabilité du bouleversement climatique dans l’instabilité des régions concernées et alerte sur le poids de la dette des pays africains. Il appelle en revanche à renforcer encore la présence militaire européenne et à soutenir les opérations françaises comme Barkhane dont l’efficacité et la légitimité sont pourtant contestées. Je me suis donc abstenue sur ce texte qui refuse de questionner le cadre des interventions militaires européennes dans les régions concernées.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport porte sur la sécurité dans les régions du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et de la Corne de l’Afrique. Ce rapport s’inquiète de l’instabilité dans ces régions et pointe juste du doigt le rôle du changement climatique, la fragilité des structures publiques et des profondes inégalités sociales dans cette vulnérabilité des États concernés. Malheureusement, si le rapport est juste dans son constat, il est davantage décevant dans les solutions qu’il préconise : ce rapport ne met en avant que les opérations de stabilité dans la région et fait l’impasse sur la nécessité d’une solution politique négociée aux conflits qui divisent ces régions. Pour cette raison, il ne me semble pas possible d’approuver purement et simplement ce texte, c’est pourquoi je préfère m’abstenir sur ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur, mardi 15 septembre, de ce rapport d'initiative sur la Coopération sécuritaire UE-Afrique dans la région du Sahel, de l'Afrique de l'Ouest et de la Corne de l'Afrique. Ce rapport liste des propositions pour appuyer les États de ces zones dans leurs efforts de sécurité, particulièrement dans le cadre de la lutte contre le djihadisme. La lutte contre le terrorisme doit faire l'objet d'un dialogue solide et régulier, notamment entre les pays du G5 Sahel et l'UE, déjà engagée sur le terrain par sa Politique de sécurité et de défense commune.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai voté pour ce rapport d’initiative qui aborde la coopération UE-Afrique en matière de sécurité dans la région du Sahel et formule des propositions pour la politique de sécurité et de défense commune. Le terrorisme djihadiste enflamme le continent africain, il entretient une instabilité et porte atteinte au développement. Je soutiens donc favorablement ce texte qui permettra de soutenir de manière plus efficace les forces militaires des pays du Sahel dans leur lutte contre ce fléau.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport qui, malgré un état des lieux objectif de la situation, s’appuie trop sur des visées fédéralistes pour établir ses conclusions, accordant notamment trop de confiance dans la PSDC, et oubliant les intérêts nationaux.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Le rapport se leurre en imaginant une diplomatie européenne unifiée et fait preuve de naïveté en calquant son modèle de démocratie libérale à l’occidentale sur le continent africain. La solution pratique serait d’apporter un soutien économique et moral à la France, qui défend seule l’avenir de l’Europe en Afrique. J’ai choisi de m’abstenir sur ce rapport, qui, plein de bons sentiments, passe à côté des solutions efficaces.
Virginie JORON | Rassemblement national
Je me suis abstenue car s’il faut souligner le remarquable et objectif travail du rapporteur, sa vision générale et ses conclusions sont marquées par une confiance excessive dans la "Politique de sécurité et de défense commune" de l'Union européenne. Une réelle politique étrangère de l'UE paraît difficile tant les nations européennes ont des histoires, des amitiés et des ambitions différentes dans ce domaine.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Je salue le travail du rapporteur, qui a abouti à un texte très complet et relativement objectif. Toutefois, je ne peux voter en faveur de ce texte, car ses conclusions sont marquées par une confiance excessive dans la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l'UE, et par la promotion d’une politique étrangère oublieuse des intérêts nationaux.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Le rapport se leurre en imaginant une diplomatie européenne unifiée et fait preuve de naïveté en calquant son modèle de démocratie libérale à l’occidentale sur le continent africain. La solution pratique serait d’apporter un soutien économique et moral à la France, qui défend seule l’avenir de l’Europe en Afrique. J’ai choisi de m’abstenir sur ce rapport, qui, plein de bons sentiments, passe à côté des solutions efficaces.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Incapable d’organiser par elle-même son propre développement, l’Afrique est secouée par de multiples tumultes: déstabilisation criminelle de la Libye, maintien d’un régime paléo FLN en Algérie, oppositions ethniques sur fond de djihadisme, déstabilisation de l’Est africain du Sinaï au Mozambique. Au prétexte d’assurer leur indépendance des anciennes puissances coloniales, les États africains ont dilapidé leurs ressources auprès de nouveaux partenaires. Les États-Unis, la Russie, la Chine et le monde arabe se disputent les marchés, les travailleurs et parfois, les trafics. L’Union africaine, perdue dans les utopies panafricaines, n’est pas un partenaire solide, alternant les présidents hostiles à la France (Paul Kagamé, en 2019).Je me suis abstenue sur ce rapport car, même si ce rapport objectif couvre de manière passionnante une vaste étendue des problématiques balayant l’Afrique de l’Atlantique à la Mer d’Arabie, il est prisonnier des deux préjugés: la possibilité d’une diplomatie européenne unifiée et le calque du modèle européen de démocratie libérale dans des pays peu adaptés à cette transposition. Ce rapport passe donc à côté de la solution pratique: un soutien économique et moral à la France qui défend, dans cette partie de l’Afrique, l’avenir de l’Europe.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Je me suis opposée à ce rapport pour deux raisons : il a une vision universaliste, persuadé que les valeurs des démocraties occidentales sont duplicables dans toutes les régions du monde. Et surtout il persiste à faire de la diplomatie à la place des États membres, là où la France a évidemment une spécificité à faire valoir.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Il faut saluer ici, ce n’est pas si courant, l’objectivité de ce rapport, très complet sur les enjeux et les problématiques du continent africain qui concernent au premier chef l’Europe. Il convient cependant de noter qu’il souffre de deux défauts majeurs dans ses présupposés: à savoir la chimère consistant à plaquer le modèle européen de démocratie libérale dans des pays peu adaptés à cette transposition, mais aussi la croyance en la possibilité d’une diplomatie européenne parlant d’une seule voix… Autre travers de ce rapport, et pas des moindres, le refus d’apporter un soutien économique et moral à la France engagée militairement contre le djihadisme en Afrique pour la sécurité de toute l’Europe: je me suis donc abstenue sur ce rapport.
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