🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
2 bis. condamne toute tentative d’instrumentalisation des droits de l’homme, que ce soit à des fins géopolitiques ou économiques, et toute ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
6. constate avec inquiétude les failles des systèmes de santé dans de nombreux États, qui portent préjudice au droit des citoyens à la santé, tant physique que mentale, et à leur droit d’être soigné, ainsi que les défauts dans les mesures préventives visant à éviter les contaminations, les mesures donnant accès à l’eau, les mesures sanitaires, l’information et la non-discrimination en matière d’accès et de droits; salue la déclaration de la Commission selon laquelle les vaccins contre la COVID-19 devraient être rendus accessibles à l’échelle mondiale et que l’Union entreprendra tous les efforts possibles à cette fin; invite instamment la Commission, dès lors, à faire tout son possible pour que les vaccins et traitements permettant de lutter contre la pandémie soient un bien public mondial, d’accès libre pour tous, et à publier tous les contrats conclus avec des compagnies pharmaceutiques;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
68. estime que la pandémie mondiale de COVID-19 ne devrait pas servir de prétexte pour affaiblir les régimes de sanctions; souligne toutefois que les sanctions ne doivent pas faire obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire, y compris médicale, conformément au droit humanitaire international
;
; demande, dès lors, la levée de toutes les sanctions unilatérales prises à l’encontre de pays tiers qui empêchent ces derniers de lutter de manière satisfaisante contre la pandémie de COVID-19, y compris des sanctions prises au nom de la promotion des droits de l’homme qui, en réalité, causent la mort et enfreignent les droits fondamentaux, notamment les droits à la santé, à l’alimentation et à la vie même, comme signalé par plusieurs experts de l’ONU en matière de droits de l’homme en août 20201; _____________________ 1 Déclaration des experts de l’ONU sur les conséquences mortelles des sanctions pendant la pandémie de COVID-19 et le non-fonctionnement des exemptions d’ordre humanitaire, août 2020.
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
– vu la communication conjointe de la Commission du 25 novembre 2020 intitulée «Plan d’action de l’Union européenne sur l’égalité entre les hommes et les femmes (GAP III) — Un programme ambitieux pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes dans l’action extérieure de l’Union européenne» (JOIN(2020)0017
),
), et vu les conclusions de la présidence du Conseil du 16 décembre 2020 sur ledit plan d’action,
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
67.
salue l’adoption, et
appelle de ses vœux
l’adoption et
la mise en œuvre
urgentes d’un mécanisme indépendant, souple et réactif de l’Union de portée mondiale permettant de sanctionner les violations des droits de l’homme, une version européenne de la loi dite Magnitski,
urgente, du régime mondial de sanctions de l’UE en matière de droits de l’homme, régime indépendant, souple et réactif
qui constitue un élément essentiel de la boîte à outils de l’Union en matière de droits de l’homme et de politique étrangère, venant renforcer le rôle de l’Union en tant qu’acteur mondial des droits de l’homme et permettant de sanctionner les violations des droits de l’homme par l’application de sanctions ciblées contre les personnes, les acteurs étatiques et non étatiques et d’autres entités coupables ou complices de graves violations des droits de l’homme, y compris d’actes de corruption systématique liés à de graves violations des droits de l’homme; se félicite de l’adoption de mécanismes mondiaux permettant de sanctionner les violations des droits de l’homme dans un nombre croissant de pays; souligne combien il est important que ce système respecte le mécanisme de contrôle juridictionnel de l’Union; souligne la nécessité de doter ce mécanisme de ressources suffisantes pour en permettre la mise en œuvre effective; appelle à la création d’un comité consultatif à l’échelle
de l’Union avec la participation du Parlement; souligne qu’un tel mécanisme
contribuera à la lutte contre les violations des droits de l’homme, à la lutte contre l’impunité et à la protection des militants et défenseurs des droits de l’homme dans le monde entier, ainsi qu’à la réaffirmation de l’importance pour l’Union européenne d’agir efficacement en matière de sanctions relatives aux droits de l’homme, ce qui implique un recours au vote à la majorité qualifiée; salue l’adoption de la décision du Conseil sur l’imposition de mesures restrictives ciblées visant à décourager et contrer les cyberattaques qui constituent une menace extérieure pour l’Union et pour ses États membres.
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
79.
réclame l’adoption d’un
salue les conclusions de la présidence du Conseil, soutenues par 24 États membres, sur le
plan d’action pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’émancipation des femmes dans les relations extérieures pour la période 2021-2025 (GAP III) avec des engagements et des actions forts en ce qui concerne la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation; demande, à cet égard, un renforcement du soutien de l’Union aux pays tiers, et notamment aux pays de l’élargissement et du voisinage, qui mettent en œuvre de nouvelles politiques et des changements législatifs en vue d’aligner les cadres juridiques nationaux sur les engagements internationaux et les engagements relatifs aux ODD concernant les droits des femmes et l’égalité entre les hommes et les femmes, de prévenir et de combattre la violence envers les femmes et les filles, de protéger les femmes défenseurs des droits de l’homme, de promouvoir la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation des femmes, de fournir aux jeunes une éducation sexuelle complète, appropriée et fondée sur des données scientifiques qui garantisse aux filles et aux jeunes femmes une transition vers l’âge adulte en toute sécurité et de prévenir les violences sexuelles et
sexistes, les mutilations génitales féminines et d’autres pratiques préjudiciables, comme
le mariage précoce et le mariage forcé, et d’y mettre un terme;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
B bis. considérant que les chrétiens constituent le groupe religieux le plus persécuté au monde, puisqu’ils représentent 80 % de tous les croyants persécutés; que cette persécution va de la discrimination quotidienne dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et de la vie sociale à la restriction de toutes les formes d’expression et même à des agressions physiques contre les communautés chrétiennes, ce qui se rapproche de la définition internationale du génocide adoptée par les Nations unies;
Déposé par ECR
103. est consterné par la multiplication des assassinats, des attaques et des actes de persécution, de cas de discrimination, de harcèlement et d’incitation à l’hostilité ainsi que par les multiples restrictions aux droits qui ont été imposées en 2019 à des personnes et à des groupes stigmatisés en raison de leur religion, de leurs convictions, de leur athéisme ou de leur agnosticisme; réaffirme son soutien aux victimes de violences fondées sur la religion ou les convictions et son engagement à éradiquer cette violence; souligne qu’il est nécessaire d’accorder une attention particulière à la situation des
minorités religieuses persécutées
groupes religieux persécutés
dans le monde,
lesquelles
lesquels
sont victimes de discriminations, de menaces, de lois sur le blasphème, de lois anti-conversion, de la démolition de lieux de culte, de violences, d’esclavage, de viol, de disparitions forcées, d’exécutions et de génocide;
demande à cet égard qu’une attention particulière soit accordée à la situation des chrétiens persécutés;
Déposé par ECR
13.
souligne la nécessité d’accorder une attention particulière à l’aide aux personnes déplacées pour des raisons environnementales et climatiques; estime qu’il importe d’œuvrer à l’échelle internationale pour définir le concept de «déplacés environnementaux» au sein des Nations unies en vue d’instaurer un cadre juridique international et d’adopter une approche commune de la protection des personnes contraintes de quitter leur lieu de résidence; reconnaît que les conséquences environnementales du changement climatique peuvent aggraver les déplacements forcés et insiste en conséquence sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement des politiques permettant
considère que la notion de «réfugiés climatiques» est un prétexte pour accentuer sans limites l’immigration clandestine non contrôlée; affirme que les États membres doivent avoir la compétence exclusive
de
réduire
déterminer
les
répercussions du changement climatique conformément à l’accord de Paris
conditions d’entrée et de séjour sur leur territoire
;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
20 bis. souligne le rôle de la Turquie dans la création de nouveaux conflits et l’escalade des conflits existants dans diverses régions vulnérables, notamment, mais pas exclusivement, en Syrie, en Libye, en Somalie et dans le Haut-Karabakh; invite l’Union, à cet égard, à mettre définitivement fin aux négociations d’adhésion avec la Turquie, car elle ne partage pas nos valeurs européennes et n’est pas un pays européen;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
22.
déplore la situation critique des migrants et des réfugiés dans le monde, en particulier, parmi les déplacés, celle des femmes, enfants et personnes handicapées et souffrant de maladies chroniques, des personnes d’orientations sexuelles différentes, des personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses et de conviction persécutées, qui comptent parmi les plus vulnérables; constate que le nombre de migrants internationaux en 2019 est estimé à près de 272 millions, soit 3,5 % de la population mondiale, parmi lesquels plus de 20 millions étaient des réfugiés, et que des déplacements massifs et des phénomènes migratoires ont eu lieu au cours des deux dernières années; note le nombre croissant
note que la politique de l’Union européenne, qui a soutenu des conflits tels que ceux en Libye et en Syrie et qui pratique une stratégie d’accueil généralisé et illimité
de
demandeurs
millions
d’
asile qui ont sollicité la protection internationale dans les États membres de l’EU-27 en 2019, une augmentation qui s’explique par les pratiques répressives et les violations des droits de l’homme infligées, entre autres, par les régimes dictatoriaux qui détiennent illégalement le pouvoir politique; dénonce les mesures politiques qui portent atteinte aux droits de l’homme des migrants et des réfugiés et mettent en péril leur sécurité et leur vie; dénonce avec force les cas de discrimination, d’intolérance, de persécution et d’assassinats fondés sur la migration ou le statut de réfugié; rejette la tendance négative au harcèlement et à la criminalisation des activités des personnes qui défendent les droits fondamentaux des migrants et des réfugiés et
immigrés clandestins, constitue la principale raison de l’accélération de l’immigration clandestine et du déluge migratoire; demande qu’il soit mis un terme aux politiques encourageant l’immigration clandestine, telles que le principe des quotas entre les États membres, et que les immigrés clandestins soient effectivement expulsés vers leur pays d’origine ou
leur
apportent
point
de
l’aide
départ
;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
28. se déclare vivement préoccupé par la poursuite de graves violations des droits de l’homme à l’encontre d’enfants dans le monde en 2019, année du 30e anniversaire de la convention des droits de l’enfant, notamment le travail des enfants, les mariages précoces et forcés, la traite et l’exploitation des enfants, y compris à des fins sexuelles, la conscription ou l’enrôlement d’enfants dans des groupes, l’utilisation d’enfants soldats dans des conflits armés, les abus sexuels contre des enfants et la prostitution des enfants, la séparation des familles et la détention d’enfants, y compris pour des raisons liées à l’immigration, ainsi que par les défis rencontrés par les filles en matière de violences sexuelles et sexistes, de grossesses prématurées, d’infection par le VIH et de décrochage scolaire; regrette que, dans le contexte de la pandémie, de nombreux enfants et jeunes aient dû trouver un emploi pour subvenir à leurs besoins de base et soutenir leur famille et aient de ce fait arrêté l’école; souligne que cette évolution indésirable est une régression en termes d’éducation scolaire des enfants; s’oppose à l’essor des mariages forcés dans les États membres de l’Union européenne, causé par l’influence grandissante de la loi islamique;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
29. condamne les attentats terroristes et les attentats à la bombe qui ont été perpétrés au cours du premier semestre de 2019 contre des croyants et leurs lieux de culte, qui doivent être préservés et protégés, et exprime sa profonde tristesse à cet égard; est vivement préoccupé par le fait que ces actes horribles ont coïncidé avec des campagnes de haine lancées par certains dirigeants politiques et groupes terroristes pour nier et limiter le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction; prie instamment les États de promouvoir la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction et de protéger les minorités religieuses ou de conviction vulnérables, en adoptant rapidement des mesures contre les auteurs de violences ou d’incitation à la haine; affirme que le terrorisme islamiste constitue à cet égard un enjeu majeur pour les États membres, notamment parce qu’il s’ancre dans l’essor d’un islam radical et politique dans nos sociétés;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
29 bis. condamne en particulier, avec la plus grande fermeté, les attentats terroristes et les attentats à la bombe perpétrés contre des communautés chrétiennes; fait part de sa profonde inquiétude quant aux attaques incessantes perpétrées à l’encontre des chrétiens par des groupes terroristes islamistes dans le monde entier; condamne avec la plus grande fermeté l’attaque perpétrée la veille de Noël 2019 ainsi que l’exécution de 11 personnes le jour de Noël 2019 au Nigeria; souligne l’importance que revêt la protection de la plus grande minorité religieuse persécutée dans le monde, à savoir les chrétiens; signale que les niveaux de persécution dont sont victimes les chrétiens relèvent presque du génocide; souligne le rôle que les États membres de l’Union ont à jouer pour condamner ces attaques contre les communautés qui partagent leur héritage chrétien et y faire face; est profondément préoccupé par la recrudescence de la profanation et du vandalisme de sites sacrés et religieux;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
33.
invite les États membres à améliorer l’efficacité de la politique étrangère et de sécurité de l’Union grâce au recours à la règle du vote à la majorité qualifiée au Conseil, notamment à l’égard des questions liées aux droits de l’homme, en particulier les questions relevant du plan d’action de l’Union en faveur des droits de l’homme et de la démocratie, et de l’adoption de sanctions; invite les États membres à parler d’une seule voix, une voix forte, celle de l’Union européenne, dans les enceintes multilatérales et à agir à l’unisson face aux crises qui mettent les valeurs fondamentales et les intérêts de l’Union à rude épreuve, étant donné que c’est le seul moyen pour elle de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale et d’user de son influence pour apporter des changements positifs et faire face de façon plus coordonnée aux défis mondiaux, principalement ceux liés à la promotion et la protection des droits de l’homme, ainsi qu’à l’environnement et au climat
estime que la fin du recours à la règle de l’unanimité pour les questions de politique étrangère et de sécurité affaiblirait irrémédiablement la souveraineté des États membres; s’oppose à toute proposition visant à instaurer le vote à la majorité qualifiée au Conseil en ce qui concerne la politique étrangère et de sécurité ou les questions liées aux droits de l’homme
;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
103. est consterné par la multiplication des assassinats, des attaques et des actes de persécution, de cas de discrimination, de harcèlement et d’incitation à l’hostilité ainsi que par les multiples restrictions aux droits qui ont été imposées en 2019 à des personnes et à des groupes stigmatisés en raison de leur religion, de leurs convictions, de leur athéisme ou de leur agnosticisme; réaffirme son soutien aux victimes de violences fondées sur la religion ou les convictions et son engagement à éradiquer cette violence; souligne qu’il est nécessaire d’accorder une attention particulière à la situation des minorités religieuses persécutées dans le monde, lesquelles sont victimes de discriminations, de menaces, de lois sur le blasphème, de lois anti-conversion, de la démolition de lieux de culte, de violences, d’esclavage, de viol, de disparitions forcées, d’exécutions et de génocide; fait observer que les chrétiens sont aujourd’hui le groupe le plus persécuté au monde en raison de la montée de l’islam radical, encouragée par des groupes, mais aussi par des États, pour lesquels la loi islamique constitue une référence institutionnelle, politique et sociale;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
132 bis. exhorte l’Union et ses États membres à conditionner les aides versées aux pays en développement à des accords sur la réadmission effective d’immigrés clandestins présents dans l’Union;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
H. considérant que la pandémie a provoqué une récession mondiale, qui peut inciter les gouvernements à donner la priorité à des mesures visant à stimuler l’activité économique et à attirer les investissements; que cela ne devrait pas se faire au détriment de leurs ambitions en termes d’objectifs et de normes politiques pour certains autres domaines, tels que la protection des droits de l’homme, l’action pour le climat et la lutte contre la pauvreté , en particulier celle des enfants et de leurs familles ;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
16. estime qu’il est essentiel d’apporter des réponses politiques aux revendications légitimes des sociétés , des familles et des individus formulées dans le cadre d’un dialogue inclusif qui donne lieu à des changements positifs; condamne, en revanche, la répression des mouvements pacifiques que certains gouvernements exercent à l’encontre de leurs populations pour faire taire les voix dissidentes ou critiques, notamment par un recours excessif à la force de la part des forces de l’ordre;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
26 bis. souligne la nécessité de protéger les mères en situation de vulnérabilité, en particulier les mères célibataires, afin de prévenir la pauvreté et l’exclusion sociale; insiste sur la nécessité de créer un environnement social et économique et des conditions qui permettent aux mères de continuer à renforcer leurs compétences professionnelles;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
87. demande une nouvelle fois à l’Union et à ses États membres d’intensifier la coopération et le dialogue avec les pays tiers, en faisant des droits et de la protection des enfants une priorité, dans le but de faire respecter les droits des enfants partout dans le monde et de s’assurer qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte; invite instamment, à cet égard, l’Union et ses États membres à collaborer avec les pays partenaires et à s’engager à mobiliser des ressources financières supplémentaires, en particulier dans le cadre de l’aide publique au développement, afin de relever les défis mondiaux tels que la santé et l’éducation des enfants, notamment le droit à l’éducation dans la langue première, l’éradication du travail des enfants, la lutte contre la violence, les abus sexuels et les mariages précoces et forcés, la traite et l’exploitation, ainsi que le recrutement et l’utilisation d’enfants dans des conflits armés, fléaux qui touchent des millions d’enfants; rappelle que l’intérêt supérieur de l’enfant inclut la protection, les soins et la sécurité dans un environnement où l’enfant peut grandir avec le soutien et la protection dont il a besoin,
d’abord et avant tout dans sa famille,
et où ses besoins primaires sont couverts; souligne
que l’éducation est un outil essentiel pour
lutter contre la discrimination et la violence à l’encontre des enfants; appelle de ses vœux des mesures pour faciliter l’accès des enfants à l’éducation;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
103. est consterné par la multiplication des assassinats, des attaques et des actes de persécution, de cas de discrimination, de harcèlement et d’incitation à l’hostilité ainsi que par les multiples restrictions aux droits qui ont été imposées en 2019 à des personnes et à des groupes stigmatisés en raison de leur religion, de leurs convictions, de leur athéisme ou de leur agnosticisme; réaffirme son soutien aux victimes de violences fondées sur la religion ou les convictions et son engagement à éradiquer cette violence; souligne qu’il est nécessaire d’accorder une attention particulière à la situation des minorités religieuses persécutées dans le monde, lesquelles sont victimes de discriminations, de menaces, de lois sur le blasphème, de lois anti-conversion, de la démolition de lieux de culte, de violences, d’esclavage, de viol, de disparitions forcées, d’exécutions et de génocide; souligne qu’il est nécessaire de prêter attention, entre autres, à la situation des chrétiens persécutés dans le monde, qui constituent la grande majorité des groupes religieux victimes de discriminations, de violences et d’exécutions;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
27 bis. insiste sur la nécessité de protéger la dignité de tous les êtres humains; condamne la gestation pour autrui, crime universel qui met en danger l’intégrité physique des femmes et les droits de l’enfant, qui renforce l’exploitation commerciale du corps des femmes et qui réduit la personne à une marchandise; s’oppose à toute utilisation abusive du corps humain impliquant une exploitation des fonctions reproductives à seule fin d’en tirer un avantage économique ou autre et appelle à mettre en place des mesures plus fermes pour protéger les droits des femmes, en particulier des femmes vulnérables vivant dans les pays en développement; estime qu’il convient de s’attaquer à la pratique de la gestation pour autrui par la voie d’instruments législatifs internationaux pour la protection des droits de l’homme;
Déposé par des députés dont Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (RN), Annika BRUNA (RN) et Jean-Paul GARRAUD (RN)
Sur le rapport annuel de la PSDC, je voudrais saluer et remercier notre collègue Mikser, avec lequel nous avons bien coopéré, et je voudrais soulever deux points particuliers.
Notre débat intervient à la veille de l'investiture du nouveau président américain et nous voyons combien la tentation est forte ici à Bruxelles, dans notre assemblée, de considérer que la fin de la présidence Trump referme une mauvaise parenthèse et permet un retour au confort d’avant, si tant est qu’il ait jamais existé, au confort de la protection américaine tous azimuts et du moindre effort européen.
Je pense que ce serait une profonde erreur d’aborder ainsi les années futures. L’amélioration souhaitable des relations transatlantiques ne peut exonérer les Européens de leurs responsabilités, pour leur propre sécurité et pour être aussi des alliés fiables dans un monde toujours plus imprévisible. On appelle cela l’autonomie stratégique. Je sais que le terme fait débat mais je pense que cette ambition ne doit pas être abandonnée.
Le deuxième point que je souhaitais souligner concerne nos missions de la politique de sécurité et de défense commune. Les récents développements sur notre flanc sud, et en particulier en Afrique, illustrent la fragilité de nos engagements. Au Sahel, en Somalie, en Centrafrique, nos missions et opérations européennes sont de plus en plus dépassées par l’activisme de nouveaux acteurs qui n’ont aucune de nos contraintes juridiques, politiques, morales et matérielles.
Nos modèles basés sur la formation et le conseil ont leurs vertus, mais ils ne sont pas décisifs et il nous faudra donc réfléchir rapidement aux formats et aux objectifs de nos missions et opérations pour être efficaces, car si nous voulons, à l’avenir une PSDC plus efficace et plus pertinente dans ce monde instable, il faut que nos États membres soient plus volontaires et plus robustes.
L’Union européenne préfère les postures à l’action réaliste, elle apprécie les sanctions plutôt que la diplomatie, elle a une grosse voix mais de petits bras.
Qu’avons-nous fait cette année? Nous avons parlé de l’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine quand la Turquie multipliait les provocations et les ingérences dans les Balkans. Nous avons parlé d’Alexeï Navalny quand la guerre éclatait entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, tous deux membres du Partenariat oriental. Nous avons parlé des événements du Bélarus, alors que les soldats français se battent et meurent parfois seuls face aux islamistes dans le Sahel.
Bref, l’Union européenne a été absente des grands enjeux, pire, elle est tombée dans tous les pièges de la politique internationale. Bruxelles n’a pas soutenu la Grèce et la France autrement que par quelques discours quand Erdoğan multipliait les provocations. Bruxelles a été humiliée par le retrait unilatéral des Américains des accords de Vienne, Bruxelles n’a pas dit un mot quand Milo Đukanović a violemment réprimé des manifestations pour la liberté religieuse au Monténégro.
La réalité est cruelle, partout et tout le temps, l’Union européenne abandonne ses principes dès que l’Alliance atlantique le réclame. Le constat est accablant: un élargissement précipité, la soumission à l’OTAN actée dans nos traités, la jalousie générale contre les pays qui maintiennent une indépendance diplomatique et militaire conjuguent leurs effets pour faire de l’Union européenne un nain international.
Comme les communistes autrefois, la Commission européenne nous répond par la même phrase, nous ne serions pas assez fédéralistes, nous sommes encore trop attachés aux souverainetés nationales. À l’indépendance, c’est l’inverse, l’Union européenne, à cause de ses préjugés idéologiques ralentit l’émergence de la coopération nécessaire entre États européens alors que naît un monde multipolaire.
– Madame la Présidente, dans cette enceinte, vous êtes nombreux à vouloir mettre en place une politique de sécurité et de défense commune, avec une armée européenne, deux outils de ce que vous baptisez de cette expression dénuée de sens réel: l'autonomie stratégique européenne. Alors que nous débattons aujourd'hui de ce sujet, je veux réaffirmer que sécurité et défense sont des prérogatives exclusives des nations, le reste n'est qu'une aventure fédéraliste qui n'ose pas dire son nom. Plutôt que de chercher à bâtir une politique de défense et de sécurité européenne, c'est la grandeur et l'indépendance des nations qui doit nous occuper ici.
Sans cesse, je réaffirmerai cette doctrine fondamentale énoncée par le général de Gaulle: il faut que la défense de la France soit française. Un pays comme la France, s'il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre. S'il en était autrement, notre pays serait en contradiction avec tout ce qu'il est, depuis ses origines. Et ce qui vaut pour la France vaut aussi pour les autres pays européens. On voit mal comment ils pourraient envoyer leurs compatriotes en opération risquer leur vie hors de ce cadre-là. D'ailleurs, ils le font peu, et je pense à cet instant au prix payé par la France, aux cinq militaires français récemment tués au Mali.
Le seul cadre possible d'une défense de l'Europe réside dans la souveraineté de chaque nation européenne. À ce titre, la France doit quitter le commandement militaire intégré de l'OTAN, alliance dont la mort cérébrale effectivement constatée par Emmanuel Macron ne masque plus l'usage qu'en font les États-Unis pour imposer leur hégémonie – et les propos du président élu Biden font craindre le pire – et ne réfrène pas non plus les violentes attaques d'Erdogan, qui rêve d'imposer sur notre continent le califat islamiste qu'il appelle de ses vœux.
Loin de cette ambiance qui hante cet hémicycle de sortir de l'histoire en se fondant dans une Europe que vous voulez puissance douce, le groupe ID continuera de défendre ici la dissuasion nationale, la souveraineté nationale, notre modèle d'armée nationale et son financement national.
– Madame la Présidente, Monsieur Borrell, je remercie chaleureusement Isabel Santos et mes autres collègues avec qui nous avons réussi à nous mettre d’accord sur un texte fort, montrant l’attachement du Parlement européen au respect des droits humains. Je regrette cependant l’association du PPE avec l’extrême droite pour essayer, après les négociations, d’affaiblir le rapport par des amendements et des votes séparés d’un agenda commun rétrograde et misogyne.
En tant que négociatrice pour mon groupe des Verts/ALE, j’ai particulièrement été attentive à la protection des lanceuses et des lanceurs d’alerte; aux liens entre droits humains, climat et biodiversité, avec notamment la notion d’écocide; à tout ce qui concerne le droit des femmes et les violences systémiques; à la défense de la liberté de croyance, mais aussi de non-croyance; à dénoncer le racisme systémique, les violences à l’encontre des populations autochtones mais aussi la nécessité de forcer nos entreprises à agir de manière responsable et raisonnable dans leurs investissements. Enfin, j’ai tenu à une forte dénonciation des crimes sexuels commis par des casques bleus en Afrique. C’est une horreur inexcusable qui doit être sérieusement investiguée et punie.
Bien sûr, ce rapport annuel ne réglera pas à lui tout seul les problèmes et atrocités dénoncés, mais il était important de montrer que nous ne fermons pas les yeux, que le Parlement européen entend et soutient les victimes. Merci, merci à toutes les ONG et les citoyennes et citoyens qui nous ont aidés pour ce rapport annuel. Vous en êtes aussi les coauteurs et coautrices. Merci pour votre engagement, merci de continuer inlassablement à vous indigner, merci de ne pas vous taire, merci de ne pas abandonner et merci de nous aider à porter les voix de celles et ceux qui souffrent.
À vous maintenant de faire vivre ce rapport, utilisez-le dans vos plaidoyers, n’hésitez pas à nous mettre, nous le Parlement, la Commission mais aussi toutes les autres institutions, gouvernements et entreprises internationales, devant nos responsabilités sur la base de ce rapport des droits humains.
– Madame la Présidente, Dorian, Loïc, Yvonne, Quentin, Tanerii, voici les prénoms des cinq de nos soldats morts pour la France ces 30 derniers jours. Ils s’en vont rejoindre les 50 autres fils de France tombés au combat depuis 2013, dans le cadre des opérations Serval et Barkhane.
Nous sommes en guerre, l’Europe est en guerre contre le totalitarisme qui hait et veut détruire absolument tout ce que nous sommes: l’islamisme. Cet ennemi, il nous faut le combattre à l’intérieur de nos frontières, mais aussi en amont, à la racine du mal, notamment au Sahel et au Sahara, pour empêcher que ne se reconstitue un nouveau califat islamique aux portes de la Méditerranée.
Vous devez être conscients, mes chers collègues, qu’en frappant les groupes djihadistes là-bas, c’est aussi votre sécurité, celle de vos pays, celle de vos enfants qu’assurent 5 200 soldats de l’armée française. Car si nous avons bien une chose en commun ici au sein de ce Parlement, c’est l’appartenance à une civilisation commune et c’est précisément ces valeurs qu’ils veulent attaquer.
La France a une voix singulière à porter et à défendre sur la scène internationale, mais la France est aujourd’hui seule à payer le prix du sang pour combattre un ennemi commun sur un territoire aussi vaste que l’Europe. Ces sacrifices, vous ne pouvez les ignorer. Appuis humains, logistiques ou budgétaires, voilà autant d’initiatives à prendre par les États européens pour renforcer et soulager le fardeau de la France au Sahel.
– Madame la Présidente, chers collègues, sous la présidence de Jacques Chirac, que j'ai eu le privilège de servir, la France s'est honorée en reconnaissant l'esclavage comme crime contre l'humanité. Dans son rapport, notre collègue Santos appelle une réponse internationale plus forte pour lutter contre l'esclavage moderne et la traite des êtres humains. Elle a raison. Malheureusement c'est le laxisme de l'Union européenne pour lutter contre ces trafics d'êtres humains qui encourage le sinistre commerce des passeurs et alimente une immigration irrégulière et massive vers l'Europe.
Souvent exploités par des réseaux de passeurs et des entreprises sans scrupules, sans autre ressource légales, beaucoup de ces migrants ne survivent que grâce à la délinquance et sont condamnés à errer dans nos villes et dans nos campagnes, souvent contre la volonté des habitants. Cette réalité doit interpeller les dirigeants européens qui font croire qu'une politique d'accueil généreuse possible.
Le premier ministre socialiste Michel Rocard déclarait en son temps que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Il en va de même pour l'Europe. Contre ces insupportables forme modernes d'esclavage, l'Union européenne doit fermement combattre les filières d'immigration et farouchement contrôler ses frontières.
– Madame la Présidente, Monsieur le Haut représentant, chers collègues, Rahil Dawut, Perhat Tursun, Nurbulat Oraz, ce dossier contient des dizaines de milliers de noms, les noms des victimes ouïgoures de la répression chinoise.
Que valent ces vies? Que valent ces vies lorsque nous négocions et signons un accord d’investissement avec leurs bourreaux? Que valent ces vies face aux intérêts de Volkswagen, de Siemens et de tant d’autres? Nous disons partout avoir des principes alors défendons-les. Nous avons aussi des intérêts stratégiques, alors défendons-les aussi car les deux, nos principes et nos intérêts, se rejoignent et s’épousent.
Cessons d’avoir peur de notre ombre: nous sommes le premier marché du monde, nous serons puissants lorsque nous voudrons l’être, nous avons les instruments de la puissance, alors utilisons-les! Nous avons mis en place un mécanisme de sanctions pour les droits humains, alors utilisons-le! J’ai même un premier nom, Chen Quanguo, le responsable en chef de la répression des Ouïgours, après avoir été celui de la répression des Tibétains. Les Anglais et les Canadiens ont banni de leur marché les produits de l’esclavage ouïgour, faisons de même! Qu’est ce qui nous empêche de faire cela?
Chers collègues, le commerce n’est pas une fin en soi, ce n’est qu’un moyen, alors mettons la puissance commerciale européenne au service de nos principes et de nos intérêts stratégiques. En bref, soyons des politiques et pas simplement des marchands et alors, alors seulement, serons-nous puissants.