Droits de l’homme et démocratie dans le monde et politique de l’Union européenne en la matière - rapport annuel 2019
Amendement n°12
📝 Amendement
22.
déplore la situation critique des migrants et des réfugiés dans le monde, en particulier, parmi les déplacés, celle des femmes, enfants et personnes handicapées et souffrant de maladies chroniques, des personnes d’orientations sexuelles différentes, des personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses et de conviction persécutées, qui comptent parmi les plus vulnérables; constate que le nombre de migrants internationaux en 2019 est estimé à près de 272 millions, soit 3,5 % de la population mondiale, parmi lesquels plus de 20 millions étaient des réfugiés, et que des déplacements massifs et des phénomènes migratoires ont eu lieu au cours des deux dernières années; note le nombre croissant
note que la politique de l’Union européenne, qui a soutenu des conflits tels que ceux en Libye et en Syrie et qui pratique une stratégie d’accueil généralisé et illimité
de
demandeurs
millions
d’
asile qui ont sollicité la protection internationale dans les États membres de l’EU-27 en 2019, une augmentation qui s’explique par les pratiques répressives et les violations des droits de l’homme infligées, entre autres, par les régimes dictatoriaux qui détiennent illégalement le pouvoir politique; dénonce les mesures politiques qui portent atteinte aux droits de l’homme des migrants et des réfugiés et mettent en péril leur sécurité et leur vie; dénonce avec force les cas de discrimination, d’intolérance, de persécution et d’assassinats fondés sur la migration ou le statut de réfugié; rejette la tendance négative au harcèlement et à la criminalisation des activités des personnes qui défendent les droits fondamentaux des migrants et des réfugiés et
immigrés clandestins, constitue la principale raison de l’accélération de l’immigration clandestine et du déluge migratoire; demande qu’il soit mis un terme aux politiques encourageant l’immigration clandestine, telles que le principe des quotas entre les États membres, et que les immigrés clandestins soient effectivement expulsés vers leur pays d’origine ou
leur
apportent
point
de
l’aide
départ
;