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20. se dit
très
préoccupé par l'absence d'équilibre hommes‑femmes rapporté pour 2019, en particulier au niveau du conseil d’administration (48 hommes et 8 femmes); invite l’Agence à remédier au déséquilibre important entre les hommes et les femmes
à tous les niveaux
au niveau du conseil d’administration
; invite la Commission et les États membres à tenir compte de l’importance de garantir l’équilibre des genres lors de la nomination de leurs membres du conseil d’administration de l’Agence;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
19. rappelle que, lors d’une réunion de la commission du contrôle budgétaire du Parlement le 1er septembre 2021, le directeur général adjoint de la direction générale de la migration et des affaires intérieures de la Commission a déclaré que toutes les enquêtes étaient terminées et qu’aucune n’avait permis de conclure à l’existence d’une mauvaise gestion budgétaire ou financière ou de violations des droits fondamentaux ou encore au refus de l’Agence de se conformer aux obligations découlant de son règlement; souligne que cela met fin à toutes les allégations et que l’affaire devrait à présent être considérée comme close;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible
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23 bis. estime que Frontex devrait respecter les droits fondamentaux des migrants, mais que son mandat est avant tout de contribuer à la gestion des frontières afin de garantir l’intégrité des États membres ainsi que les droits de l’homme fondamentaux et les intérêts de leurs citoyens;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
25. se dit
vivement
préoccupé par le fait que, bien qu'elle ait eu connaissance dès mars 2019 des changements relatifs au rôle et aux compétences de l'officier aux droits fondamentaux et
des
de la création de postes de
contrôleurs des droits fondamentaux, changements qui sont entrés en vigueur en décembre 2019, la direction de l'Agence n'a pas pris les mesures nécessaires pour s'adapter à ces changements
et à l’introduction de postes de contrôleurs des droits fondamentaux
, ce qui a entraîné plusieurs reports de la mise en œuvre des dispositions relatives au respect des droits fondamentaux au sein de l'Agence;
regrette profondément la façon dont le directeur exécutif a décidé de court-circuiter le conseil d'administration dans la procédure de remplacement de l'officier aux droits fondamentaux à la fin de 2019;
note avec préoccupation que la procédure a commencé dès le retour de l'officier aux droits fondamentaux d'un congé maladie prolongé, et qu'il en a été informé à la toute dernière minute;
souligne
relève
que l'Agence a dû retirer l'avis de vacance publié pour le poste d'officier aux droits fondamentaux en raison du non-respect de la législation applicable;
met l'accent sur le fait que la Commission a déclaré que cette situation était «tout bonnement illégale»;
constate que le poste d'officier aux droits fondamentaux est actuellement occupé, à titre provisoire, par un ancien membre du cabinet du directeur exécutif;
est profondément préoccupé par les informations parues dans les médias, selon lesquelles le directeur exécutif aurait ignoré à plusieurs reprises les rapports et les conseils de
souligne qu'en février 2021, l'Agence n'avait toujours pas recruté le moindre contrôleur des droits fondamentaux; prend acte du fait que
l
'
’
officier aux droits fondamentaux
relatifs à ses activités dans plusieurs États membres; souligne qu'en février 2021, l'Agence n'avait toujours pas recruté le moindre contrôleur des droits fondamentaux; se déclare profondément préoccupé par les remarques de la Commission sur la réticence de l'Agence à mettre en œuvre les recommandations de la Commission en ce qui concerne le recrutement, notamment celui de l'officier aux droits fondamentaux et des contrôleurs des droits fondamentaux, ce qui entrave et retarde encore la procédure
a été sélectionné lors de la réunion du conseil d’administration de mars et prendra ses fonctions le 1er juin 2021; relève qu’en avril 2021, 15 candidats à des postes de contrôleurs des droits fondamentaux avaient accepté l’offre d’emploi de l’Agence, dont 10 seront employés en tant qu’AST 4 et 5 en tant qu’AD 7, les dates de début prévues étant la mi-juin et le début du mois de juillet 2021
; presse l'Agence de respecter pleinement toutes les obligations découlant du règlement (UE) 2019/1896 et de rendre compte à l'autorité de décharge des progrès réalisés;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
23 ter. souligne qu’aucun État membre n’a la capacité de traiter rapidement les milliers de demandes de migrants sur son territoire, ce qui nécessite des refoulements, en particulier dans les cas où la migration est utilisée comme une arme et dans les cas où les migrants quittent un pays tiers sûr ou sont titulaires d’un passeport d’un pays considéré comme sûr;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
25 bis. prend acte du fait que l’officier aux droits fondamentaux a été sélectionné lors de la réunion du conseil d’administration de mars et prendra ses fonctions le 1er juin 2021; relève qu’en avril 2021, 15 candidats à des postes de contrôleurs des droits fondamentaux avaient accepté l’offre d’emploi de l’Agence, dont 10 seront employés en tant qu’AST 4 et 5 en tant qu’AD 7, les dates de début prévues étant la mi-juin et le début du mois de juillet 2021;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
23 quater. souligne que les refoulements ne sont pas illégaux en soi, étant donné que les migrants qui, de toute évidence, ne remplissent pas les critères pour être acceptés comme réfugiés, par exemple ceux qui traversent ou viennent de pays tiers sûrs, peuvent déjà se voir refuser l’entrée sur le territoire en vertu de la législation en vigueur; exprime sa solidarité avec la Pologne et la Lituanie, qui font face à un afflux important de migrants à sa frontière avec la Biélorussie; estime que cet afflux constitue une attaque hybride sous la forme d’une migration utilisée comme arme;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
29.
s'inquiète
prend acte
de l
'acquisition, par l'Agence, auprès d'Airbus et de deux entreprises d'armement, de matériel militaire de surveillance par drone pour
’acquisition par l’Agence de systèmes d’aéronefs télépilotés pour la surveillance aérienne maritime de longue durée d’altitude moyenne, dans le cadre d’un contrat- cadre d’
un montant
total
maximal
de
100
50
millions d
'euros; s'étonne, en outre, de la déclaration du directeur d'Airbus Defence and Space, selon laquelle l'Agence serait son unique client non militaire; rappelle qu'une part essentielle
’euros, avec un contrat d'une durée totale maximale de quatre ans pour chacun des contractants respectifs en 2020; rappelle que tant le sauvetage des migrants en détresse aux frontières extérieures que l’acquisition d’équipements techniques pour assurer la gestion des frontières constituent des éléments essentiels
de la mission de l
'
’
Agence
consiste à secourir les migrants en détresse aux frontières extérieures; presse l'Agence de revoir sa stratégie d'achat
et encourage l’Agence à continuer à suivre les règles applicables en matière de marchés publics lors de l’acquisition d’équipements techniques
;
Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)
23 quinquies. souligne que l’érection de barrières physiques aux frontières extérieures de l’Union, qui a notamment été demandée récemment par une douzaine d’États membres de l’Union, est efficace et nécessaire afin de permettre à Frontex de s’acquitter correctement de son mandat;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible
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23 sexies. estime que la loi devrait, le cas échéant, être mise à jour afin que davantage de refoulements soient rendus licites;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
43. prend acte des allégations répétées de complicité de l’Agence dans des violations des droits fondamentaux par les autorités grecques concernant son implication dans des refoulements de migrants; rappelle que l’Agence est chargée de contrôler les frontières tout en veillant à ce que ces contrôles s’effectuent dans le respect des droits fondamentaux, de la convention relative au statut des réfugiés, comme le prévoient le règlement (UE) 2016/3997 et le règlement (UE) 2019/1896, qui, dans son article 46, oblige le directeur exécutif à suspendre des activités, mettre un terme à des activités ou renoncer au lancement d’activités en cas de violations des droits fondamentaux; prend acte de la mise en place du groupe de travail sur les droits fondamentaux et les aspects juridico-opérationnels dans la mer Égée; relève que le groupe de travail sur les droits fondamentaux et les aspects juridico-opérationnels dans la mer Égée a recensé 13 incidents pertinents qui ont ensuite été examinés – 8 ont été clarifiés selon le rapport final8du groupe de travail du conseil d’administration de Frontex et 5 sont toujours à l’examen; souligne la nécessité d’associer le groupe de travail sur le contrôle de Frontex, créé par la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement, afin de clarifier pleinement les incidents; demande à l’Agence d’informer régulièrement le Parlement de son action aux frontières extérieures
;
; se félicite de l’adoption par l’Agence d’une feuille de route mettant en œuvre les recommandations du groupe de travail sur les droits fondamentaux et les aspects juridico-opérationnels et répondant aux allégations avec un calendrier précis et des objectifs très spécifiques9bis;
_________________ 7 Règlement (UE) 2016/399 du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2016 concernant un code de l’Union relatif au régime de franchissement des frontières par les personnes (code frontières Schengen) 8 Droits fondamentaux et aspects opérationnels juridiques des opérations en mer Égée, rapport final du groupe de travail du conseil d’administration de Frontex, 1er mars 2021
Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)
5. salue les efforts en cours de l’Agence pour créer un registre de tous les documents qu’elle produit, conformément à sa transformation et à sa numérisation; se félicite que l’Agence ait pris l’initiative de publier des documents clés sur son site web, en les rendant accessibles par l’intermédiaire du registre d’accès du public aux documents; invite l’Agence à continuer à améliorer l’accès du public aux documents et à s’abstenir à l’avenir de chercher à recouvrer les frais d’avocats extérieurs parfois disproportionnés auprès de demandeurs dans des affaires de justice fondées sur des demandes d’accès aux informations; rappelle à cet égard que la résolution (UE) 2021/1615 demandait à l’Agence de retirer sa demande de recouvrement des frais de justice dans l’affaire T-31/18, portée devant le Tribunal; relève que les frais de justice ont été réduits par la Cour par rapport aux demandes initiales de l’Agence;
rappelle à l’Agence qu’elle doit agir dans le respect du principe de bonne gestion financière, tant en ce qui concerne le respect des ordonnances de justice que la non- affectation d’avocats externes à de telles affaires; invite l’Agence à éviter des frais de justice excessivement élevés et à veiller à ce que leur recouvrement reste dans des limites acceptables à l’avenir
réitère l’appel de l’autorité de décharge, exprimé dans la résolution (UE) 2021/1615, invitant l’Agence à retirer sa demande de remboursement des coûts dans cette affaire
;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible
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f bis) les opérations de l’Agence soutenant les opérations de retour de la Hongrie sont suspendues aussi longtemps que, comme l’a conclu la Cour de justice de l’Union européenne, les décisions de retour prises par les autorités hongroises sont incompatibles avec la directive «retour» et la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne1bis; _________________ 1bis Arrêt du 17 décembre 2020, Commission/Hongrie, C-808/18, EU:C:2020:1029.
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
30 bis. note le rôle important du forum consultatif de l’Agence, composé d’organisations non gouvernementales internationales et d’organes et organismes de l’Union, qui aident l’Agence en lui prodiguant des conseils indépendants en matière de droits fondamentaux, y compris en ce qui concerne la mise en œuvre de la stratégie relative aux droits fondamentaux, le fonctionnement du mécanisme de traitement des plaintes, les codes de conduite et les programmes de base communs; constate avec inquiétude que la plate-forme pour la coopération internationale sur les migrants sans papiers (PICUM) s’est récemment retirée du forum consultatif, dont elle était membre depuis 2012, en raison des méthodes de travail, qui ne permettaient pas sa participation effective; constate avec inquiétude que la participation au forum consultatif est fortement limitée par une clause de confidentialité très stricte, selon laquelle la responsabilité pénale des membres du forum pourrait être engagée s’ils transmettent des informations sensibles ou non publiques à leur organisation;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
f ter) des procédures de diligence raisonnable sont appliquées pour évaluer les activités de l’Agence en Grèce en temps utile et de manière totalement transparente et complète, et les conclusions sont partagées avec le Parlement européen;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
42. note que les quatre affaires pendantes en justice avaient été tranchées à la fin 2019 en faveur de l’Agence
, et que les frais de justice engagés par cette dernière seront pas conséquent remboursés
; s’inquiète profondément du fait que l’Agence a ordonné de recouvrer des frais de justice d’un montant de 23 700 EUR auprès de deux personnes dans l’affaire T-31/18, portée devant le Tribunal, concernant des demandes d’accès aux documents; relève que le Tribunal a ramené ce montant à 10 520 EUR. souligne que le fait d’imposer à la société civile des frais de justice excessivement élevés a un effet dissuasif sur l’accès de la société civile à la justice dans le domaine de l’accès aux documents, lequel est un droit fondamental énoncé à l’article 42 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (ci-après, «la Charte»), et compromet son droit à un recours effectif conformément à l’article 47 de la Charte ; demande à l’Agence de retirer sa demande de recouvrement des frais dans cette affaire et de s’abstenir, à l’avenir, de chercher à recouvrer les frais d’avocats extérieurs auprès de demandeurs dans des affaires de justice fondées sur des demandes d’accès aux informations
;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
f quater) l’Agence détermine des délais fermes pour les réponses aux avis et recommandations de l’officier aux droits fondamentaux et du forum consultatif;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)
43 bis. estime, au vu de l’implication grave et répétée de l’Agence rapportée dans des opérations de renvoi forcé et des violations des droits fondamentaux, que l’Agence doit immédiatement mettre un terme à ces violations; relève, en outre, que l’Agence doit mener une enquête indépendante sur ces violations et renforcer les procédures internes de signalement, en veillant à ce que les préoccupations exprimées fassent l'objet d'un signalement efficace et ne soient pas étouffées comme il l'a été signalé; insiste pour que l’Agence recrute d’urgence quarante contrôleurs des droits fondamentaux, comme l’exige l’article 110, paragraphe 6, du règlement (UE) 2019/1896; suggère à l’Agence de mettre en place un mécanisme par lequel elle informerait régulièrement les députés au Parlement européen des opérations en cours, notamment en ce qui concerne les incidents graves et autres constats de violence et de non-respect des droits fondamentaux aux frontières extérieures;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
43 ter. estime que la gravité des signalements relatifs à des activités illégales de l'Agence et l’inefficacité des mécanismes de respect des droits de l’homme au sein de l’Agence montrent la nécessité d’un mécanisme de suivi indépendant extérieur à l'Agence afin de fournir une assistance dans la réalisation des propositions budgétaires;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
18 bis. souligne que le résultat de l’enquête de l’OLAF est un élément crucial sans lequel la décharge ne peut être accordée;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
44. se félicite de la décision de l'Agence de suspendre ses opérations à la frontière hongroise à la suite de l'arrêt de la Cour de justice du 17 décembre 2020 dans l'affaire C-808/189; observe cependant que les allégations de renvois forcés illégaux et généralisés de migrants par les autorités hongroises étaient déjà bien documentés par l'ONG «Comité hongrois de Helsinki»; regrette
,
dès lors
,
la lenteur de l
'
’
action de l
'Agence;
’Agence, qui, de ce fait, ne respecte pas l’obligation prévue à l’article 46 du règlement (UE) 2019/1896; demande à l’OLAF d’enquêter plus avant sur cette question dans le cadre de son enquête en cours;
_________________ 9 Arrêt de la Cour de justice du 20 décembre 2020, Commission/Hongrie, C- 808/18, ECLI:EU:C:2020:1029.
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
20. rappelle son inquiétude à l’égard de réunions menées par l’Agence en 2018 et 2019 avec des représentants de secteurs importants pour ses activités, alors que la plupart de ces représentants ne figuraient pas dans le registre de transparence de l’Union;
soulève de fortes préoccupations quant au fait que le directeur exécutif a menti au Parlement lorsqu’il a déclaré que l’Agence avait rencontré exclusivement des lobbyistes figurant dans le registre de transparence de l’Union de 2019; souligne qu’un rapport de l’organisation Corporate Europe Observatory a révélé qu’en 2018 et 2019, 72 % de tous les lobbyistes rencontrés par Frontex (91 sur 125) n’étaient pas inscrits au registre de transparence de l’Union1 bis;
renvoie à l’article 118 du règlement (UE) 2019/1896, qui impose à l’Agence de garantir la transparence des activités de lobbying au moyen d’un registre de transparence et en rendant publiques toutes les réunions avec des parties prenantes tierces;
salue
prend acte de
la décision du 5 mai 2021 du directeur exécutif de l’Agence sur le registre de transparence de l’Agence
, mais regrette le retard important pris par l’Agence dans l’adoption d’un registre de transparence
; demande à l’Agence d’informer régulièrement l’autorité de décharge des
résultats de la mise en œuvre et de l’utilisation de cet outil
;
; __________________ 1 bis https://corporateeurope.org/en/lobbying- fortress-europe
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
44 bis. demande à l’Agence de se conformer pleinement à l’article 46 du règlement (UE) 2019/1896 dans tous les cas de violations graves ou susceptibles de persister des droits fondamentaux ou des obligations en matière de protection internationale, notamment en ce qui concerne la Grèce et la Croatie;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
27 bis. souligne que le directeur exécutif a menti aux députés à différentes occasions dans le cadre de cette enquête, y compris en dissimulant des informations sur des refoulements individuels dont il avait pleinement connaissance; note que les députés ont trouvé la preuve que le directeur exécutif a reclassé un rapport d’incident grave dans la catégorie 2 et qu’il a personnellement donné l’ordre au responsable des droits fondamentaux de l’Agence de «supprimer toutes les informations recueillies» pour ce même rapport d’incident grave concernant un incident de refoulement enregistré par un avion de Frontex les 18 et 19 avril 2020; déplore que le directeur exécutif continue de soutenir qu’il n’a pas connaissance d’informations selon lesquelles les droits fondamentaux ont été ou sont violés, et nie même avoir reçu des rapports d’acteurs ayant confirmé avoir partagé leurs constatations avec l’Agence;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
29 bis. rappelle l’appel lancé par le Parlement au directeur exécutif pour qu’il applique «une procédure de diligence raisonnable dans le cas de ses activités en Grèce, de manière totalement transparente, complète et opportune, et pour qu’il partage ses conclusions avec le Parlement européen», et qu’il «suspende immédiatement ses opérations intervenant en soutien à des opérations liées au retour à partir de la Hongrie»[1 ter]; __________________ 1 ter «Rapport sur des allégations de violation de droits fondamentaux par Frontex», 3D. Rôle du directeur exécutif. Recommandations
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
– Monsieur le Président, j’entends les cris d’orfraie de ceux qui parlent au nom de l’Europe, comme si elle leur appartenait, pour mieux fustiger les comportements des uns et des autres. Alors, soyons clairs: oui, tous les États membres de l’Union européenne, y compris la Pologne, doivent respecter les engagements et ne pas s’écarter des principes fondamentaux de l’état de droit. Quand on signe un contrat, on le respecte. Quand on a la chance d’appartenir à l’Europe, on a le devoir d’en préserver les valeurs.
Mais je le dis avec la même force: être membre de l’Union européenne, cela ne signifie pas abandonner son libre arbitre. Il existe dans nos pays une identité constitutionnelle qui nous autorise juridiquement, certes, mais aussi politiquement, à agir selon l’intérêt de nos peuples. Surtout lorsqu’il s’agit, par exemple, de pallier les carences de l’Union européenne, qui s’avère manifestement incapable de protéger efficacement nos frontières.
Tenter de faire croire que la défense des intérêts nationaux serait contradictoire avec le projet européen, franchement, c’est se moquer du monde, c’est se moquer des peuples et c’est instrumentaliser l’Europe à des fins politiciennes. N’oublions jamais cette vérité: la souveraineté, avant d’appartenir aux nations, avant d’appartenir peut-être uniquement à l’Europe pour les fédéralistes, elle appartient au peuple. Que ceux qui aiment tant donner des leçons de morale ne l’oublient jamais. Sinon, demain, leur réveil, et peut-être même le nôtre, risque d’être brutal.
– Monsieur le Président, depuis 2014, 3 250 000 clandestins ont traversé illégalement les frontières extérieures de l’Union européenne, sans compter les migrants légaux. Rien qu’en 2019 et 2020, 887 000 étrangers ont reçu des injonctions à quitter le territoire européen, mais 675 000 d’entre elles n’ont jamais été exécutées et de nouvelles routes migratoires s’ouvrent, notamment aux îles Canaries ou depuis la Biélorussie. Alors que, face à ce déferlement migratoire, le seul rempart qui existe au niveau européen devrait être l’agence Frontex, tous vos efforts consistent à la dénigrer.
Pour justifier votre idéologie immigrationniste, vous évoquez un prétendu manque de transparence ou des atteintes aux droits fondamentaux. Mais le plus hypocrite, c’est que vous ayez le culot de dire que l’action de Frontex est inefficace alors que vous ne cessez de lui poser des contraintes. C’est vous qui refusez de financer les clôtures anti-migrants que 12 pays européens vous réclament. C’est vous qui soutenez, financez, invitez, honorez les ONG de passeurs qui vont chercher les clandestins jusqu’aux côtes libyennes. C’est vous qui diffusez, à la moindre occasion, une idéologie sans-frontièriste et c’est vous qui poursuivez en justice tous ceux qui s’opposent à votre pensée, en les qualifiant de racistes.
Face à votre obstruction hypocrite, nos propositions sont simples et pragmatiques. Les expulsions des étrangers doivent être exécutées systématiquement. Les demandes d’asile ou de séjour doivent être traitées en dehors de l’Union européenne, dans les consulats ou ambassades des pays d’origine. Enfin, il faut apporter un soutien financier, juridique et moral à Frontex en développant massivement la surveillance maritime semi autonome et en acceptant le financement de la construction des barrières et donc des frontières que vous réclament les États. Les États dont je rappelle qu’ils doivent avoir la liberté de choisir qui rentre ou qui ne rentre pas sur leur propre territoire.