🇪🇺 Députés européens
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Notre Parlement feint de croire qu’il pourrait inciter le monde à suivre ses recommandations, alors même que nous sommes un contre-exemple de démocratie. Nous ne parvenons toujours pas à obtenir les SMS de Mme von der Leyen avec Pfizer, nous ne sommes pas vraiment crédibles pour faire la leçon au monde entier sur la transparence. Pire, les institutions européennes ne cachent même plus qu’elles soutiennent certains candidats contre d’autres, comme on l’a vu encore récemment en Pologne ou en Moldavie.
Sans parler de l’absence totale de notre exigence démocratique quand cela correspond aux calculs de l’Union européenne. Avons-nous entendu la Commission, par exemple, s’insurger alors que M. Zelensky vient d’annoncer qu’il suspendait les élections en Ukraine? Avons-nous vu le début d’une réaction de la Commission européenne contre l’extraterritorialité du droit américain, qui est la pire ingérence démocratique dans notre siècle?
C’est le «deux poids, deux mesures» qui est la règle de ce Parlement. Nous soutenons les accords commerciaux avec le Viêt Nam, mais nous sanctionnons le Cambodge. Nous détestons la Tunisie, mais nous pardonnons tout au Qatar. Et je vous rappelle que l’Égypte d’hier des Frères musulmans soutenait le Hamas alors que vos faveurs aujourd’hui ne cessent au contraire d’attaquer le gouvernement du président Sissi.
La meilleure manière pour nous de soutenir l’intégrité de la vie démocratique dans le monde serait d’en revenir à deux principes simples: le respect des souverainetés et le refus de nous ingérer dans les affaires internes des autres États.