Résolution sur la situation des droits de l'homme et de la démocratie au Nicaragua

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

560
12
43

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

39
1
14
Parmi 79 députés, 54 ont votés.
19 décembre 2019

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
Si la répression violente et les arrestations massives menées par le gouvernement marxiste de Daniel Ortega sont condamnables, les solutions proposées (listes de sanctions) ne sont pas adaptées. Le texte ne fait par ailleurs aucune mention de l’ingérence américaine, qui a pourtant contribué à mettre le feu aux poudres.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte du fait de sa liste de sanctions, à laquelle je suis opposée.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
J’ai soutenu cette résolution qui condamne toutes les actions répressives du gouvernement nicaraguayen, notamment, la restriction généralisée des libertés d’expression, de réunion et de manifestation, la mise hors-la-loi des organisations non gouvernementales et de la société civile, l’expulsion des organisations internationales du pays, la fermeture des médias et les agressions menées contre eux, les limitations du droit à l’information et l’exclusion d’étudiants des universités.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu. Certes, le gouvernement Ortega ne mérite pas d’être soutenu. Mais je désapprouve cette ingérence de l’UE dans les affaires intérieures du Nicaragua.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Nicaragua. Le texte demande au gouvernement nicaraguayen de mettre un terme à la répression continuelle de l’opposition ainsi qu’à la pratique actuelle d’arrestations arbitraires, de tortures et de violences sexuelles, de s’abstenir de criminaliser, de persécuter et d’attaquer les défenseurs des droits de l’homme, les opposants politiques, les familles des victimes et toute autre voix dissidente, et de démanteler immédiatement les forces paramilitaires agissant dans le pays.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution dénonce la répression des opposants politiques et des militants associatifs au Nicaragua. Elle soutient les positions du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui condamne fermement les violences à l’encontre des dissidents et demande la libération des personnes détenues de manière arbitraire. J’ai donc voté pour ce texte qui alerte sur la remise en cause des libertés fondamentales au Nicaragua et appelle une sortie politique à la crise que traverse le pays.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Je me suis abstenu car, si je ne peux pas soutenir le gouvernement Ortega, je suis toutefois en désaccord avec cette ingérence de l’UE dans les affaires intérieures du Nicaragua.
Virginie JORON | Rassemblement national
Le comportement du gouvernement d’Ortega à l’égard des droits naturels pose question. Cependant, la résolution propose une liste de sanctions que je ne peux soutenir. En outre, la résolution ne dénonce pas l’embargo américain contre le Nicaragua. Pour cette raison, je me suis abstenue.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je me suis abstenu face à cette résolution. En effet, si je désapprouve le gouvernement Ortega, je ne peux que m’opposer à toutes les tentatives d’ingérence de l’UE dans les affaires intérieures des États, et notamment de celles du Nicaragua.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Si, alors que la résolution n’en fait pas état, l’ingérence américaine au Nicaragua est explicite, le comportement condamnable du gouvernement Ortega à l’égard des droits naturels de ses citoyens est trop évident pour ne pas soutenir cette résolution. Cette dernière propose une liste de sanctions ce qui, toutefois, m’empêche de voter favorablement. Il aurait été souhaitable, à mon sens, de dénoncer l’embargo américain.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le président Daniel Ortega est issu du mouvement sandiniste, groupe d’inspiration marxiste qui mena la guerre révolutionnaire dans les années 1970 et 1980. Daniel Ortega a voulu accomplir plusieurs réformes dont une, sur la sécurité sociale, a déclenché d’importantes manifestations. Le New York Times , parti sur place, a dénoncé et documenté l’utilisation d’armes à feu, notamment contre les étudiants. Toujours d’après le journal américain, ces derniers mois, plus de 500 dissidents politiques ont été arrêtés et emprisonnés au Nicaragua. Ils encourent jusqu'à 25 ans de prison pour avoir manifesté contre le pouvoir en place, mais la presse officielle les présente comme des «terroristes». Par ailleurs, la situation se tend dans le pays depuis l’apparition du Nicaraguan Investment Conditionality Act signé en décembre 2018 par Donald Trump et qui conditionne l’arrivée d’investissements dans le pays à des contrôles renforcés. Si l’ingérence américaine est explicite au Nicaragua et que la résolution n’en fait pas état, le comportement du gouvernement Ortega est tel qu’il est impossible de s’opposer à cette résolution. C’est pourquoi je me suis abstenue sur ce texte.
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