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30. constate que la Commission s’est de nouveau rendue en Croatie en novembre 2020 dans le cadre de l’examen de la question des frontières extérieures
et confirme une nouvelle fois que les conditions nécessaires à l’application de l’acquis de Schengen sont remplies
; demande à la Croatie de poursuivre la mise en œuvre des actions en cours et de remédier à toutes les lacunes relevées, en particulier en ce qui concerne la formation du personnel, les effectifs et la capacité de surveillance des frontières terrestres
;
;
insiste sur le fait qu’il est nécessaire de procéder à une évaluation approfondie du respect des droits fondamentaux à la suite
des signalements répétés d’ONG et de médias concernant des abus, des violences et des renvois forcés qui auraient été perpétrés par des garde-frontières;
se félicite de la mise en place d’un mécanisme indépendant de suivi des actions des agents de police à l’égard des migrants en situation irrégulière et des demandeurs de protection internationale;
demande à la Commission de continuer d’évaluer, dans tous les États membres, la conformité des opérations de gestion des frontières avec les exigences en matière de droits fondamentaux et de prendre les mesures qui s’imposent en cas de violations des droits de l’homme;
Déposé par des députés dont aucun français
À partir de 2015, l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Norvège, la Suède ont réintroduit les contrôles aux frontières, et la France l’a fait de manière permanente et constante. Avec la pandémie, ce fut une escalade. Le premier instinct des États fut de s’isoler les uns des autres au lieu d’essayer de se coordonner pour trouver ensemble les meilleures solutions médicales et sanitaires pour affronter cette crise inédite. Ces refus de passage aux frontières s’accompagnent de violences physiques insupportables, comme en Croatie, ou de tracasseries administratives, d’entraves au droit, de harcèlement judiciaire, comme entre la France et l’Italie. Les États membres, quand ils font cela, sont non seulement le plus souvent dans l’illégalité, mais ils bafouent l’essence même du projet de l’Union européenne, cet espace de liberté pour les citoyennes et les citoyens français et européens et cet idéal, cet espoir d’une amitié renforcée entre les peuples qui s’incarne dans l’espace Schengen.
Il faut que cela cesse. Il faut que l’ouverture des frontières redevienne la normalité. Il faut que les droits fondamentaux soient systématiquement respectés, sans ambiguïté. Et il faut que toute maltraitance aux frontières, permise ou ordonnée par un État, fasse immédiatement l’objet d’une enquête approfondie et indépendante.