Résolution sur l'avenir de l'enseignement en Europe dans le contexte de la Covid-19

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

593
58
36

🇫🇷 Députés français

🔎 Vote introuvable
19 octobre 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

14. est convaincu que la crise est l’occasion d’engager une réflexion approfondie sur les futures orientations de la politique en matière d’éducation et de formation, et sur sa place dans le cadre plus général du programme de relance à la suite de la pandémie; souligne le rôle central que joue l’éducation dans les transitions écologique et numérique; rappelle que le pacte vert pour l’Europe reconnaît le rôle clé des écoles, des établissements de formation et des universités en tant que moteurs du changement;

Déposé par ECR

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

1. Condamne dans les termes les plus forts la décapitation, acte barbare, d’un enseignant par un islamiste bénéficiant du droit d’asile, suite à un cours sur la liberté d’expression; appelle les États membres de l’Union à lutter de toutes leurs forces contre l’islamisme, péril mortel pour nos nations et notre civilisation, et ce quelles que soient ses formes; rappelle que les attentats djihadistes sont la conséquence d’une radicalisation plus insidieuse, conséquence de l’immigration de masse et des politiques laxistes menées depuis des décennies, qui pénètre tous les pans de nos sociétés et notamment l’école; invite les États membres à résolument soutenir les enseignants, en première ligne face à ce phénomène; Or. fr

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre car ce texte contient de nombreux éléments fédéralistes visant à doter la Commission d’un rôle de coordinateur sur les questions d’enseignement. C’est une tentative qui vise à profiter de la crise sanitaire pour permettre à l’Union européenne d’étendre ses compétences à ce domaine, qui reste et doit rester exclusivement national. Le rejet de notre amendement sur la mort de Samuel Paty est un argument supplémentaire pour s’y opposer.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Depuis le début de la crise sanitaire, le secteur de l’éducation est appelé à changer ses modalités d’enseignement. Avec plus ou moins de réussites, les États membres ont dû se plier aux pratiques de l’enseignement à distance. Ce texte invite la Commission à fournir une plateforme permettant aux États membres de partager les bonnes pratiques et vient suggérer la création d’une université européenne en ligne. Bien que le soutien à l’innovation éducative soit nécessaire au sein de notre Union, le rapport rappelle que pour réduire les inégalités intra-européennes, il nous faut d’abord et avant tout réduire la fracture numérique et les problèmes de connectivité auxquels font face un certain nombre de territoires. Je me suis donc prononcé en faveur de ce texte qui opte pour une approche équilibrée et réaliste.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte établit les constats idoines sur l’impact de l’épidémie sur l’éducation en Europe Les restrictions d’accès aux lieux publics ont contraint les élèves à rester chez eux pour apprendre, ce qui a causé un trop grand nombre de décrochages (32 % en Europe) et exacerbé les inégalités. Il est important de reconnaître l’investissement des professeurs et des équipes éducatives soucieux de maintenir le lien, car il serait trop facile de considérer, ici comme ailleurs, que le succès des politiques éducatives est de leur seul ressort. Le raisonnement du rapport est bon : l’éducation est un droit humain de base, réaffirmé par les textes fondamentaux de l’Union ; mais ce droit n’a pas été à la portée de tous ses bénéficiaires potentiels depuis le début de l’épidémie, ce qui invite donc d’abord à remédier aux problèmes immédiats en cas où la situation de confinement viendrait à se reproduire, et ensuite à se servir des enjeux mis à plat par l’épidémie pour améliorer la politique éducative. Comme le souligne le rapport, cela passe par la fin des coupes budgétaires (notamment pour Erasmus+ et le FSE+) et par la réduction des inégalités numériques (équipements et compétences) au moyen d’investissements publics. J’ai voté pour.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Ce texte rappelle l’importance de l’éducation ainsi que les conséquences néfastes du Covid-19. La crise a mis en lumière les disparités en Europe notamment au niveau de l’équipement numérique : « 32% des élèves européens étaient sans éducation pendant la crise ». C’est, selon le texte, une perte d’apprentissage pour toute une génération qui sera susceptible de diminuer les niveaux de revenus à l’avenir ainsi que la compétitivité de l’Europe. Ce texte est globalement positif et pointe du doigt l’importance de l’éducation et l’impact de la crise, tout en rappelant que c’est une compétence propre des États membres. La volonté de développer le numérique dans les zones rurales et périphériques est louable. Malheureusement, le rapport souhaite également mettre la Commission au cœur d’un processus de coordination de l’éducation européenne, créer un « espace européen de l’éducation », avec, on peut le craindre toutes les dérives classiques : politisation de l’éducation, inclusion des syndicats parmi les acteurs de l’éducation ou encore déstructuration de l’éducation « formelle ». Je me suis donc abstenue.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur l’avenir de l’éducation européenne dans le contexte de la COVID-19. Le texte déplore le fait que certains élèves et étudiants en Europe n’aient toujours pas accès à l’éducation numérique. Il réaffirme la nécessité d’améliorer la connectivité au niveau européen, en particulier dans les zones rurales. Il invite la Commission à donner la priorité aux investissements ciblés dans les infrastructures et équipements numériques pour les établissements d’enseignement et les apprenants, afin de permettre un apprentissage à distance et en ligne.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution présente les propositions du Parlement sur l’avenir de l’éducation en Europe dans le contexte de pandémie. Elle réaffirme que l’éducation et la formation sont des droits humains de base, alerte sur les inégalités scolaires face aux outils numériques, souligne l’impact du confinement en matière de santé mentale des élèves et appelle à des investissements publics conséquents pour renforcer la qualité du système éducatif. J’ai donc voté pour ce texte qui dresse un constat lucide des difficultés structurelles exacerbées par le Coronavirus et propose des solutions pertinentes pour y faire face.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Cette résolution fait de nombreux constats que je partage entièrement sur l’impact de la pandémie de la Covid-19 en matière d’éducation au sein de l’Union européenne. Cette résolution pointe du doigt les équipements numériques qui manquent aux élèves, créant et reproduisant ainsi des inégalités, et les lacunes en matière d'éducation et de compétences numériques qui peuvent exister tant du côté des professeurs que des élèves et le besoin d'y remédier. Beaucoup d’autres enjeux qi me préoccupent sont pris en compte comme l’importance du rôle des professeurs, la nécessité d’investissements publics dans les systèmes d’éducation ainsi que l’exacerbation des inégalités entre les élèves due à l’enseignement à distance. Cette résolution est donc extrêmement satisfaisante, je vote en sa faveur.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Nos systèmes d'éducation sont mis à rude épreuve depuis le début de la pandémie. J'ai voté en faveur de cette résolution pour laquelle j'étais négociatrice pour le groupe Renew. Au vu des écarts et inégalités en matière d'accès à l'éducation à distance qui ont été constatés, nous demandons un soutien financier accru aux initiatives pour l’enseignement à distance, et à la Commission de réunir des données sur ce dernier dans les États membres. Nous y insistons sur l’importance d’une stratégie globale pour l’éducation européenne, englobant les stratégies sur l’Espace Européen de l’Éducation et l’Espace Européen de la Recherche, le Digital Education Action Plan, la stratégie pour les compétences, la Garantie Jeunesse. Nous rappellons l’immense potentiel d’Erasmus+ en matière d’éducation et de formation, potentiel qui ne pourra pas être pleinement exploité si l’on s’en tient à la proposition budgétaire du Conseil de juillet 2020. Enfin, nous demandons aux Etats membres de mieux se coordonner en matière d'éducation, particulièrement en ces temps d'enseignement à distance.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte, après qu'un amendement portant sur la décapitation de Samuel Paty porté par notre groupe ait été refusé.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution dont l’objectif principal est d’alerter les Etats membres quant aux conséquences dramatiques de la crise de la Covid-19 sur l’Education en Europe. Le Parlement européen s’inquiète du manque de coordination des Etats membre dans le domaine de l’éducation, et de l’accroissement des inégalités en matière d’accès à l’éducation. Cette résolution réclame ainsi que de nouveaux moyens soient rapidement déployés pour moderniser les apprentissages, en particulier grâce au numérique. Dans la perspective du vote du budget pluriannuel pour l’Union européenne, cette résolution vient rappeler l’importance des programmes d’Erasmus+ dans l’éducation et la formation des jeunes européens, et préciser qu’un plafonnement trop bas des montants consacrés à ce programme aurait un impact direct sur la portée de celui-ci.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai apporté mon soutien à la résolution sur l'avenir de l'éducation européenne dans le contexte du COVID-19. La mise en place de l’enseignement à distance lors des confinements européens a révélé des disparités selon les pays, régions et milieux sociaux. Dans certains pays, près de 30% des élèves n’ont pas pu suivre les cours en ligne. La fermeture des établissements scolaires pendant le confinement a fait apparaitre de nombreux défis en terme d’équité et de qualité, de manque de compétences numériques mais également en ce qui concerne les infrastructures. Il apparait alors plus que nécessaire de faire progresser les compétences en matière de numérique des enseignants et des étudiants, même si la présence des élèves en classe reste le plus bénéfique pour eux, les interactions directes restant irremplaçables. Enfin, nous réitérons, dans ce texte, notre demande de tripler le budget du programme Erasmus +, principal instrument de financement de l’espace européen d’éducation, par rapport à la dernière période (2014-2020).
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Suite au rejet de notre amendement condamnant la décapitation de Samuel Paty et la radicalisation en milieu scolaire, il ne m'était pas possible de soutenir ce texte. J'ai donc voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce rapport est globalement positif, et pointe du doigt l’importance de l’éducation, durement touchée par la crise sanitaire, tout en rappelant que c’est une compétence propre des États membres. La volonté de développer le numérique dans les zones rurales et écartées est louable. Toutefois, il m'est impossible de soutenir la version finale ce texte, les parlementaires s'étant refusés à y adjoindre un amendement qui condamne la décapitation de Samuel Paty et la radicalisation en milieu scolaire.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce texte rappelle l’importance de l’éducation ainsi que les conséquences néfastes du Covid-19. La crise a mis en lumière les disparités en Europe notamment au niveau de l’équipement numérique. En l’absence de solution, « 32% des élèves européens étaient sans éducation pendant la crise ». C’est, selon le texte, une perte d’apprentissage pour toute une génération qui sera susceptible de diminuer les niveaux de revenus futurs et la compétitivité de l’Europe. Ce texte pointe du doigt l’importance de l’éducation et l’impact de la crise, tout en rappelant que c’est une compétence propre des États membres. Malheureusement, le texte souhaite mettre la Commission au cœur d’un processus de coordination de l’éducation européenne, créer un « espace européen de l’éducation », avec, on peut le craindre toutes les dérives classiques : politisation de l’éducation (mention du GreenDeal), inclusion des syndicats parmi les acteurs de l’éducation ou encore déstructuration de l’éducation « formelle ». J’ai voté contre ce texte pour l’ensemble de ces raisons mais également en raison du rejet de l’amendement proposé par mon groupe au sujet de Samuel Paty et du terrorisme islamique.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce texte rappelle l’importance de l’éducation ainsi que les conséquences néfastes du Covid-19. La crise a mis en lumière les disparités en Europe notamment au niveau de l’équipement numérique. En l’absence de solution, « 32% des élèves européens étaient sans éducation pendant la crise ». C’est, selon le texte, une perte d’apprentissage pour toute une génération qui sera susceptible de diminuer les niveaux de revenus futurs et la compétitivité de l’Europe. Ce texte est globalement positif et pointe du doigt l’importance de l’éducation et l’impact de la crise, tout en rappelant que c’est une compétence propre des États membres. La volonté de développer le numérique dans les zones rurales et écartées est louable. Malheureusement, il souhaite également mettre la Commission au cœur d’un processus de coordination de l’éducation européenne, créer un « espace européen de l’éducation », avec, on peut le craindre toutes les dérives classiques : politisation de l’éducation. Du fait de ces derniers arguments, j’ai du voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Bien que ce texte soit positif dans son ensemble et qu’il mette en avant l’importance de l’éducation et l’impact de la crise, il souhaite infiltrer la Commission au cœur d’un processus de coordination de l’éducation européenne, créer un « espace européen de l’éducation », avec, le risque de voir naître toutes les dérives classiques : politisation de l’éducation (mention du GreenDeal), inclusion des syndicats parmi les acteurs de l’éducation ou encore déstructuration de l’éducation « formelle ».En raison des points négatifs évoqués ci-dessus et du rejet d’un amendement pertinent au sujet de Samuel Paty et du terrorisme islamique, j’ai voté contre ce rapport.
🚫 Aucune explication de vote
🚫 Aucune intervention en plénière