Création d’un mécanisme de l’Union pour la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux

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Gilles LEBRETON | Rassemblement national

– Madame la Présidente, l’Union européenne exerce déjà une tutelle économique sur ses États membres, mais cela ne lui suffit plus, elle veut désormais exercer aussi sur eux une tutelle idéologique. Le rapport Šimečka est l’instrument de cette nouvelle offensive fédéraliste.

Personnellement, je m’y oppose fermement car je ne veux pas que mon pays soit traité comme un enfant. Je ne veux pas qu’il soit noté par de pseudo-experts qui se comporteront comme des commissaires politiques. Je ne veux pas qu’ils l’obligent à respecter toutes les lubies de l’Union, comme l’idéologie du genre, l’apologie des migrants, la toute-puissance des juges ou la détestation des racines religieuses et culturelles de notre identité nationale. Et je ne veux pas qu’ils lui imposent la chape de plomb du politiquement correct, sous prétexte de lutte contre les fake news ou la désinformation.

L’Europe dont je rêve est à l’opposé de votre modèle du Père Fouettard. Je veux une Europe libre, fière des multiples identités nationales qui la composent et dont l’ambition consisterait à promouvoir sa civilisation plutôt qu’à s’autoflageller. Je veux une Europe rayonnante qui organiserait la résistance de ses États membres face aux multiples dangers extérieurs et à la submersion migratoire, au lieu d’y apporter toujours la même réponse molle qu’on peut résumer en un mot: la soumission.

Julie LECHANTEUX | Rassemblement national

Dans la ligne de mire de cette nouvelle législation punitive on trouve la Hongrie ainsi que son Premier ministre Viktor Orbán, qui a osé défendre les intérêts de son pays contre l’ingérence politique d’ONG mercenaires et fermer ses frontières à la déferlante migratoire. Dernier épisode en date, les affirmations de la Commissaire européenne chargée des valeurs et de la transparence, Věra Jourová, qui a qualifié la Hongrie de «démocratie malade», intolérable jugement de valeur de la part d’un haut responsable européen, censé travailler dans l’intérêt, et non pas contre, les 27 États membres.

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