🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
c bis) le paragraphe 9 bis suivant est inséré: «9 bis. Les États membres font en sorte que les entreprises d’investissement puissent payer conjointement pour la fourniture de services d’exécution et la prestation de services de recherche d’investissements, pour autant que toutes les conditions suivantes soient remplies: (a) avant la fourniture des services d’exécution ou de recherche, un accord a été conclu entre l’entreprise d’investissement et le prestataire de recherche, précisant quelle partie du paiement conjoint est imputable à la recherche; (b) l’entreprise d’investissement informe son client des paiements conjoints; (c) les services d’exécution pour lesquels le paiement conjoint est effectué sont fournis exclusivement aux émetteurs dont la capitalisation boursière n’a pas dépassé 10 milliard d’euros au cours des 36 mois précédant la fourniture des travaux de recherche d’investissements. Aux fins du présent article, la «recherche d’investissements» s’entend comme désignant du matériel ou des services de recherche concernant un ou plusieurs instruments financiers ou autres actifs ou les émetteurs ou émetteurs potentiels d’instruments financiers, ou comme désignant du matériel ou des services de recherche étroitement liés à un secteur ou un marché spécifique, permettant ainsi se former une opinion sur les instruments financiers, les actifs ou les émetteurs de ce secteur ou de ce marché. La recherche d’investissements couvre également le matériel ou les services qui recommandent ou suggèrent explicitement ou implicitement une stratégie d’investissement et formule un avis étayé sur la valeur ou le prix actuel(le) ou futur(e) des instruments ou des actifs financiers ou, autrement, contiennent une analyse et des éclairages originaux et formule des conclusions sur la base d’informations existantes ou nouvelles pouvant servir à guider une stratégie d’investissement ou pouvant, par leur pertinence, apporter une valeur ajoutée aux décisions prises par l’entreprise d’investissement pour le compte de clients auxquels ces travaux de recherche sont facturés.».
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
(9 bis) La Commission devrait présenter un rapport sur l’incidence qu’ont l’application de limites de positions et la gestion des positions sur la liquidité, les abus de marché ainsi que la cotation ordonnée et un règlement efficace sur les marchés d’instruments dérivés sur matières premières, conformément à la présente directive. Une évaluation, fondée sur des données probantes, du régime des instruments dérivés sur matières premières et la consultation d’un large éventail de parties prenantes sont essentielles lors de la révision du contenu de ces dispositions, qui ont été adoptées en réponse aux accords des sommets du G20 de Pittsburgh en 2009 et de Cannes en 2011 afin d’améliorer la réglementation, le fonctionnement et la transparence des marchés d'instruments dérivés sur matières premières et de lutter contre la volatilité excessive des prix.
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne) et Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
(9) L’article 57 est modifié comme suit
:
: a) au paragraphe 3, le point g) est remplacé par le texte suivant: «g) l’élaboration de nouveaux contrats et les caractéristiques spécifiques des contrats émergents ou non liquides en matière d’énergie et, en particulier, le fait que de tels contrats requièrent ou non des dispositions adaptées en matière de limites de positions et des dates d’application spécifiques.»; b) le paragraphe suivant est inséré: «4 bis. Toute disposition adoptée conformément au paragraphe 3, point g), s’applique du [date d’application du présent règlement] au [36 mois à compter de la date d’application du présent règlement]».
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne) et Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
– Madame la Présidente, un énième
Il est temps de protéger les Européens plus que les banques, il est temps aussi sincèrement de commencer à traiter des vrais sujets, c’est-à-dire de la question du dérèglement climatique et de voir comment on adapte les règles micro et macro prudentielles à un événement, celui du dérèglement climatique, qui sera bien pire que la crise de la COVID.
– Monsieur le Président, chers collègues, nous sommes face à une crise historique, et que proposent certains d’entre nous, finalement? Ils proposent de profiter de cette crise pour faire plus de déréglementation, plus de dérégulation, pour enlever tous les garde-fous qui avaient été créés pour protéger au maximum les Européens de prochaines crises financières, de prochaines crises bancaires.
Ceux-là même qui nous font en général des leçons de management des finances publiques et des leçons de responsabilité sont en train de pousser très loin la question de la déréglementation. Ne vous inquiétez pas, ils seront évidemment là quand il faudra venir au secours des banques grâce aux finances publiques, mais ils seront également là par la suite pour nous dire qu’il faudra faire des efforts d’un point de vue des finances publiques. Pourquoi? Parce qu’on aura alimenté la dette publique pour pouvoir soutenir certaines banques et certains acteurs financiers.
La prochaine fois, proposons à ces personnes de sauver les Européens plutôt que les banques d’abord. Proposons-leur aussi d’assumer les risques et la responsabilité qu’ils prennent en faisant de la déréglementation financière et de payer eux-mêmes la prochaine crise, s’il y en a une.