Coopération en matière de lutte contre la criminalité organisée dans les Balkans occidentaux

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

531
48
117

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

36
23
20
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
15 décembre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Ce texte évoque la nécessité de combattre la criminalité endémique des Balkans occidentaux, mais, dans le même temps, il demande de manière absurde d’en accélérer l’intégration. L’entrée dans l’Union de ces pays instables rendrait encore plus incontrôlables nos frontières extérieures, qui sont souvent déjà des passoires. J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.Les réseaux criminels opérant dans et depuis les Balkans sont une source de préoccupation majeure et je l'ai, pour ma part, souligné à de nombreuses reprises.Pour autant, ce texte promeut l'élargissement de l'Union européenne à cette région d'Europe, ce à quoi je ne saurais m'associer.
France JAMET | Rassemblement national
Si le rapport mentionne à juste titre la nécessité d’éradiquer la criminalité organisée dans les Balkans, il est trop imbibé des aspirations intégrationnistes et atlantistes de l’UE. Nous avons toujours exprimé notre ferme opposition à la politique d’élargissement de l’Union.J’ai donc voté contre.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il se sert de la dénonciation de la criminalité organisée dans les pays des Balkans pour réaffirmer son souhait d’élargissement de l’UE. Je m’oppose catégoriquement à cet élargissement qui est un danger pour la sécurité des Français et des Européens.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Malgré des éléments excessivement élogieux et peu objectifs sur la présence américaine dans la région, le reste du texte aborde de manière pertinente la question de la lutte contre la criminalité organisée dans les Balkans occidentaux. Cela reste un problème majeur dans cette région, qui a des conséquences dans toute l’UE. À travers ce rapport, le Parlement demande à l’Union de soutenir les capacités des pays concernés dans la lutte contre ces fléaux et de faciliter la coopération policière et judiciaire. J’ai voté en faveur de ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette résolution relative à la coopération en matière de lutte contre la criminalité organisée dans les Balkans occidentaux. Si le texte présentait des recommandations utiles pour mieux lutter contre la criminalité organisée, il plaidait également pour l’accélération du processus d’adhésion des Balkans à l’UE. De plus, il invitait à libéraliser le régime des visas pour le Kosovo. Fidèle à mes convictions comme à l’engagement pris lors de la campagne des élections européennes de refuser tout nouvel élargissement de l’UE, je n’ai pas approuvé ce texte.
Nathalie LOISEAU | Renaissance
La corruption et la criminalité organisée restent un sujet de préoccupation important dans toute la région des Balkans occidentaux. Ces phénomènes peuvent également avoir une incidence néfaste sur les États membres de l'Union, les réseaux étant étroitement liés entre eux et enracinés dans les pays tiers comme dans les États membres. C'est en ce sens que j'ai considéré important de soutenir ce rapport. Cependant, je m'inscris en faux contre l'affirmation selon laquelle lier la libéralisation du régime des visas à la lutte contre la criminalité organisée est contre-productif et ne souhaite pas inviter le Conseil à faire bénéficier le Kosovo de cette mesure.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur la lutte contre la criminalité organisée dans les Balkans occidentaux, dans le cadre de leur procédure d’adhésion à l’UE. Il souligne les défaillances persistantes dans leurs systèmes nationaux de justice pénale, dénonce l’impact de la corruption sur les droits des citoyens, invite ces États à renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux, alerte sur l’insuffisance de la lutte contre la traite d’êtres humains et promeut une coopération renforcée entre le collège européen de police et les pays de la région. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats et des préconisations pertinents pour lutter contre le crime organisé et renforcer l’état de droit dans les Balkans occidentaux.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
. – Ce rapport demande aux gouvernements des pays des Balkans occidentaux d’accroître sensiblement leurs efforts pour faire avancer les réformes dans le domaine de l’état de droit et de la lutte contre la corruption et la criminalité organisée. En effet, les Balkans occidentaux sont des pays d’origine, de destination et de transit pour la traite des êtres humains, et servent de couloir de transit pour les migrants et les réfugiés et de lieu pour le blanchiment d’argent et le trafic d’armes à feu. Le rapport insiste sur la nécessité d’éradiquer les liens politiques et administratifs avec la criminalité organisée par le biais de garanties claires contre la corruption et de poursuites efficaces dans les affaires de corruption de haut niveau. Pour ce faire ce rapport invite l’Union à soutenir les efforts des gouvernements concernés par une aide financière et technique et une coopération pratique. Il s’agit dans l’ensemble d’un très bon rapport, particulièrement exhaustif, que je soutiens sans difficulté.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte qui aborde la grave question des réseaux criminels des Balkans, mais utilise ce prétexte pour promouvoir l'intégration européenne des Balkans et la reconnaissance internationale du Kosovo et passe sous silence la route migratoire qui traverse cette région.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution abordant la grave question des réseaux criminels opérant dans et depuis les Balkans, mais utilisant ce prétexte pour promouvoir l’intégration européenne des pays des Balkans occidentaux et la reconnaissance internationale du Kosovo et passant sous silence la route migratoire qui traverse cette région.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il se sert de la dénonciation de la criminalité organisée dans les pays des Balkans pour réaffirmer son souhait d’élargissement de l’UE. Je m’oppose catégoriquement à cet élargissement qui est un danger pour la sécurité des Français et des Européens.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car il se sert de la dénonciation de la criminalité organisée dans les pays des Balkans pour réaffirmer son souhait d’élargissement de l’UE. Je m’oppose catégoriquement à cet élargissement qui est un danger pour la sécurité des Français et des Européens.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
En 1999, l’UE a lancé le processus de stabilisation et d’association (PSA) afin de renforcer son rôle dans la région des Balkans occidentaux, candidats potentiels à l’adhésion à l’UE, et d’accompagner la reconstruction et le développement des pays. Depuis janvier 2007, l’UE a mis en place un instrument d’aide de préadhésion: un soutien financier qui vise à aider les pays candidats à l’intégration à l’UE à mener les réformes pour se conformer aux valeurs de l’Union. Cependant, la criminalité dans les Balkans occidentaux continue de prospérer. La route des Balkans est connue pour être un chemin migratoire important. C’est également celui que parcourt l’héroïne provenant de l’Afghanistan, atteignant l’Albanie, avant d’être acheminée par bateau vers la Grèce et l’Italie. Si le rapport mentionne à juste titre la nécessité d’éradiquer la criminalité organisée dans les Balkans, il est trop imbibé par les aspirations intégrationnistes et atlantistes de l’UE. Nous avons toujours exprimé notre ferme opposition à la politique d’élargissement de l’Union. Ce rapport va encore plus loin et démontre une obsession de l’UE pour l’adhésion des pays des Balkans occidentaux et son souhait de faire de l’Europe une passoire pour la migration. J’ai donc voté contre ce rapport, véritable danger pour la sécurité de nos concitoyens.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le rapport est complètement aberrant.Il assume que les pays des Balkans occidentaux doivent mettre en œuvre des réformes d’envergure dans des domaines clés et livrer les résultats concrets en ce qui concerne la lutte contre la corruption, contre la criminalité organisée, la traite des êtres humains et le trafic des migrants.Le texte appelle donc à accélérer le processus d’intégration des pays des Balkans occidentaux car il estime que «priver les pays des Balkans d’une perspective européenne revient à aggraver la situation en ce qui concerne la criminalité organisée».Le rapport contient donc de nombreux passages complètement absurdes, notamment en ce qui concerne la question de la libération du régime des visas au Kosovo. Le texte considère que le pays satisfait à toutes les mesures pour prétendre à la levée des visas et incite le Conseil à l’en faire bénéficier le plus vite possible.Sans surprise, le rapport ne manque pas une occasion de mentionner les «ingérences russes» et accuse la Russie d’être responsable du retard de développement des Balkans occidentaux.Si le rapport mentionne à juste titre la nécessité d’éradiquer la criminalité organisée dans les Balkans, il est trop imbibé par les aspirations intégrationnistes et atlantistes de l’UE.Il faut s’opposer à la politique d’élargissement de l’Union. Ce rapport va encore plus loin et démontre une obsession de l’UE pour l’adhésion des pays des Balkans occidentaux à tout prix et son souhait de faire de l’Europe une passoire pour la migration.J’ai donc voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Certes, ce rapport évoque à juste titre la nécessité d’éradiquer la criminalité organiser dans les Balkans occidentaux (la Bosnie-Herzégovine, l’Albanie, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie), où elle est particulièrement présente.Cependant nous nous opposons à l’objectif ultime qui est de faire entrer nombre de ces États dans l’UE, aux frais des contribuables, notamment français. L’instrument de préadhésion déverse depuis des années des milliards d’euros dans cette zone. Pour la période 2021-2027, ils bénéficieront, avec la Turquie, de 14 milliards d’euros de fonds européens dans ce seul cadre. Ces dépenses n’ont pas donné de résultats probants sur la baisse de la criminalité locale. Par ailleurs, l’adhésion de ces pays, que réclame ce texte, ferait davantage de l’UE une passoire en matière migratoire, j’ai donc bien évidemment voté contre.
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

Mais là où je ne peux les suivre, c’est le raisonnement qui consiste à dire que sans perspective européenne, on ne pourrait pas lutter efficacement et durablement contre les mafias dans cette région.

Premièrement, parce que cet argument est la porte ouverte à une extension sans limites de l’Union européenne. Demain, qui empêchera les habitants du Caucase ou de l’Anatolie d’affirmer «si nous n’entrons pas dans l’Union européenne, la criminalité va exploser dans notre pays».

Deuxièmement, parce que ce rapport qui traite d’un sujet bien concret, la criminalité organisée dans les Balkans qui pourrit la vie de tant de nos compatriotes, a été traité - comme c’est souvent le cas dans ce Parlement - sous un angle idéologique.

Cette déconnexion du réel n’est pas la seule faiblesse du rapport. En effet, on essaie d’utiliser la lutte contre le crime pour obtenir la reconnaissance internationale du Kosovo, alors que la volonté d’États membres de l’Union européenne, contre la réalité historique, s’oppose à cette reconnaissance.

Je pose une question simple: est-ce que la reconnaissance du Monténégro a permis de lutter contre la criminalité organisée et ses liens avec le pouvoir en place? Je pose une autre question: est-ce que l’entrée dans l’Union européenne a permis de stopper les mafias roms originaires d’un certain nombre de nos pays?

Il ne s’agit donc pas, bien évidemment, de combattre le crime, mais de faire avancer à travers ce rapport un agenda idéologique.

Et puis, il y a un grand absent dans ce texte, la route migratoire des Balkans: comment pouvons-nous aborder le sujet de la lutte contre le crime dans cette région sans évoquer la route migratoire des Balkans et les influences turques qui y règnent? Comment pouvons-nous abandonner les frontières extérieures de l’Union européenne en Croatie, alors qu’on les évoque si régulièrement? Les vendettas et les réseaux kosovars et albanais prennent les Européens en otage - cela a été dit: règlement de comptes, flux continu de drogue, esclavage moderne, exploitation des femmes, trafic d’organes sont un fléau pour nos nations. Ces drames méritent mieux qu’une pétition de principe idéologique. Oui à la lutte contre les mafias, mais non à leur instrumentalisation pour faire entrer certains pays dans l’Union européenne.

🚫 Aucune intervention en plénière