L’Union et la défense du multilatéralisme

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

454
73
112

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

41
15
12
Parmi 79 députés, 68 ont votés.
6 juillet 2022

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

98 bis. se félicite de la conclusion positive de la 12e conférence ministérielle de l’OMC et réaffirme son soutien sans réserve à un système commercial fondé sur des règles, qui devrait contribuer à relever les défis mondiaux et à accompagner la transition écologique, la révolution numérique et la lutte contre les inégalités; invite instamment les pays de l’OMC à mettre en œuvre sans délai les décisions prises et à œuvrer à la réforme de l’organisation avant la 13e conférence ministérielle afin de rendre l’OMC pleinement opérationnelle et adaptée à son objectif; regrette que la 12e conférence ministérielle n’ait pas inclus la dimension de l’égalité hommes- femmes en matière de relations commerciales, et demande que cette question soit au cœur de la 13e conférence ministérielle;

Déposé par le rapporteur

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🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce texte qui défend le multilatéralisme et qui se pare de tous les sujets idéologiques à la mode, loin des réalités du monde d’aujourd’hui. Il donne par ailleurs la primauté à l’UE sur les États, avec un siège de l’UE aux Nations unies, par exemple.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Le multilatéralisme est entretenu par les institutions internationales qui s’occupent de gérer le bon déroulé des relations entre les États. L’Union européenne s’est accaparé une compétence normalement dévolue à l’ONU qui est le droit de sanctions, qui est un abus en bonne et due forme de sa capacité. Le rapport va trop loin en demandant d’avoir une représentation de l’ONU à l’UE, rajouter des prérogatives à l’UE au sein des institutions internationales. Je m’oppose à la construction d’un super-État européen et à l’ingérence de l’UE dans un domaine qui ne la concerne pas. Le multilatéralisme est défini à mauvais escient, en effet il est vu comme la lutte contre l’émergence de nouvelles puissance au lieu de redéfinir les relations internationales. Je vote donc contre ce texte dans l’intérêt du rayonnement français à travers le monde.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce texte donne suite à une communication conjointe de la Commission et du HR/VP sur la contribution de l’Union au multilatéralisme. Il rappelle que ce dernier est le système organisationnel le plus adapté pour répondre aux défis mondiaux et s’interroge sur les moyens de redynamiser et protéger ce système, notamment grâce à un accroissement du rôle des assemblées parlementaires. Bien que partageant l’opinion de ce texte sur le multilatéralisme, je me suis abstenu de le voter, notamment car il propose la prise de décision à la majorité qualifiée dans le domaine de la politique étrangère, alors que le vote à l’unanimité est, à mon sens, le garant de l’unité des États membres dans la politique étrangère commune de l’UE.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il appelle à construire un État fédéral européen dans le but de peser dans le jeu multilatéral mondial. Or, je pense au contraire que seule une coopération librement consentie entre les nations européennes sera en mesure de défendre nos intérêts, à l’opposé d’un super-État construit contre la volonté du peuple français.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur ce rapport relatif à la défense du multilatéralisme. Si le texte rappelait utilement que le multilatéralisme est le système organisationnel le plus adapté pour répondre aux enjeux mondiaux et suggérait des pistes de réflexion pour redynamiser et défendre ce système, il contenait également des dispositions inacceptables: il plaidait par exemple en faveur de l’extension de la procédure de la majorité qualifiée (à la place de l’unanimité) au domaine de la politique étrangère, ce qui serait de nature à nuire à la souveraineté comme à la protection des intérêts fondamentaux des États membres.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur la crise du multilatéralisme dans l’organisation actuelle des relations internationales. Il souligne à raison la nécessité de préserver l’indépendance des organismes de défense des droits humains, d’intégrer les questions de genre dans les coopérations internationales et de renforcer l’engagement de l’Union en faveur de la non-prolifération des armes de destruction massive. Il s’inscrit en revanche dans une vision atlantiste plutôt qu’altermondialiste des relations internationales et salue sans nuances ni critiques le rôle de l’Organisation mondiale du commerce. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car, s’il reconnaît l’émergence d’un monde multipolaire, il propose à l’Union européenne de s’enfoncer dans les politiques peu réalistes. Par ailleurs, il est en faveur d’un super-État européen. Enfin, je note que le multilatéralisme est une nouvelle fois compris comme un outil de lutte contre l’émergence de nouvelles grandes puissances dans le monde plutôt que comme une occasion de renouveler nos alliances internationales.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Est multilatéral ce qui a la prétention d’être digne de respect universel du fait de son respect des lois, de la légitimité des négociations et du consensus. Cette thématique a repris une actualité médiatique pendant la présidence Trump qui fut régulièrement accusé de remettre en cause le multilatéralisme par sa politique de «deals» au profit des États-Unis.Ainsi, les régimes américains et européens de sanctions sont des entorses explicites au multilatéralisme puisque cette fonction était censée être dévolue à l’ONU, les volontés constantes d’exclusions de certains pays d’institutions internationales, la prétention à désigner des gouvernements à la place des peuples ou encore l’isolement des pays occidentaux dans leurs propres institutions.Ici c’est un texte idéologique qui reconnaît l’émergence d’un monde multipolaire, mais propose à l’Union européenne de s’enfoncer dans les politiques qui l’amènent à partager la chute de l’hégémonie américaine.Notons aussi que le multilatéralisme est une nouvelle fois compris comme un outil de lutte contre l’émergence de nouvelles grandes puissances dans le monde plutôt que comme une occasion de renouveler nos alliances internationales.Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Nous voterons contre un texte idéologique qui reconnaît certes l’émergence d’un monde multipolaire mais propose à l’Union européenne de sombrer dans les politiques qui l’amènent à partager la chute de l’hégémonie américaine. Par ailleurs, le rapporteur essaye de continuer à construire un super-État européen. Enfin, nous relevons que le multilatéralisme est une nouvelle fois compris comme un outil de lutte contre l’émergence de nouvelles grandes puissances dans le monde plutôt que comme une occasion de renouveler nos alliances internationales. J’ai voté contre.
🚫 Aucune explication de vote
Jean-Lin LACAPELLE | Rassemblement national

Peu importe qu’ils soient sous le coup d’une sécession armée comme la Moldavie, ou carrément en guerre comme en Ukraine. Peu importe qu’il s’agisse d’un territoire notoirement mafieux, islamiste, en proie aux trafics, comme l’illustre le cas présent du Kosovo.

En fait, vous souhaitez ouvrir les portes de l’Europe à l’afflux massif d’armes, au trafic de drogue, au trafic d’êtres humains ou encore au terrorisme islamiste. Je vous rappelle que c’est le Kosovo qui a fourni le plus grand nombre de djihadistes à la Syrie et à l’Iraq en Europe, proportionnellement à son nombre d’habitants. Pourtant, vous préconisez sans délai l’adhésion du Kosovo à l’Union européenne, ainsi que la libéralisation des visas pour les Kosovars, sans vous soucier que cinq États membres de l’Union européenne ne reconnaissent toujours pas l’existence du territoire.

Ce rapport, comme à l’accoutumée, est un ramassis idéologique qui ne tient aucun compte des conséquences réelles qu’une adhésion du Kosovo aurait sur l’ensemble des pays européens.

Selon une enquête menée par le Conseil européen des relations étrangères, une large majorité des citoyens des États membres de l’Union européenne est opposée à un élargissement aux pays des Balkans. Mais vous vous en moquez.

D’autre part, le gouvernement kosovar souhaite à terme l’intégration du Kosovo dans une Grande Albanie qui se retrouverait de facto membre de l’Union européenne, en pleine contradiction avec la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies. Et ça, vous vous en moquez aussi.

En conclusion, face à cette désinvolture hallucinante, le Rassemblement national s’opposera toujours à cette volonté expansionniste acharnée et défendra toujours fermement l’intérêt et la volonté de nos peuples.

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