Programme stratégique à l'horizon 2030 «En route vers la décennie numérique»

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📌 Votes principaux

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté en faveur de cette proposition qui facilitera les investissements dans des domaines tels que le calcul à haute performance, l'infrastructure et les services de données, la blockchain, les processeurs à faible puissance, le partenariat pour les compétences numériques de haute technologie et l'infrastructure quantique sécurisée, ainsi que dans le réseau de centres de cybersécurité, l'administration publique numérique, les installations d'essai et les pôles d'innovation numérique.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte vise à approuver le programme de la Commission visant à garantir la réalisation des objectifs de transformation numérique que l’UE s’est fixés. Le programme porte aussi sur le renforcement du leadership de l’Europe dans ce secteur. Favorable à ces objectifs qui donneront à l’UE les clés pour être plus souveraine et prospère dans un monde de plus en plus numérique, j’ai voté pour ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté pour ce programme qui facilitera les investissements dans des domaines tels que le calcul à haute performance, l'infrastructure et les services de données, la blockchain, les processeurs à faible puissance, le partenariat pour les compétences numériques de haute technologie et l'infrastructure quantique sécurisée, ainsi que dans le réseau de centres de cybersécurité, l'administration publique numérique et les pôles d'innovation numérique.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car il est essentiel de développer la souveraineté numérique des États membres de l’UE, en maîtrisant l’ensemble des technologies numériques. C’est un secteur stratégique de l’économie, dans lequel nous devons investir, car il est un élément majeur de notre futur.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur l’établissement du programme d’action pour la décennie numérique à l’horizon 2030. Le texte fixe des objectifs pour l’Union dans le domaine numérique et met en œuvre les moyens pour y parvenir. Ainsi, d’ici 2030, au moins 80% des personnes âgées de 16 à 74 ans devront au moins disposer de compétences numériques élémentaires, et au moins 20 millions de spécialistes des TIC devront occuper un emploi au sein de l'Union, tout en favorisant l'accès des femmes à ce secteur et en augmentant le nombre de diplômés. Il prévoit la mise en place de feuilles de route nationales et met l’accent sur le renforcement de la cybersécurité.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider l’accord sur l’établissement du programme d’action pour la “décennie numérique”. Il fixe notamment des objectifs ambitieux en matière d’illectronisme (au moins 80% de la population avec les compétences numériques de base d’ici 2030), de spécialistes des technologies de l’information et la communication (20 millions en 2030 contre 8.4 millions aujourd’hui). Il souligne également à la demande du Parlement la nécessité de réduire l'empreinte énergétique considérable du secteur. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des enjeux de fracture numérique et d'efficacité énergétique des nouvelles technologies.
Jérôme RIVIÈRE | Reconquête!
. – J’ai voté en faveur de cette proposition qui facilitera les investissements dans des domaines tels que le calcul à haute performance, l'infrastructure et les services de données, la blockchain, les processeurs à faible puissance, le partenariat pour les compétences numériques de haute technologie et l'infrastructure quantique sécurisée, ainsi que dans le réseau de centres de cybersécurité, l'administration publique numérique, les installations d'essai et les pôles d'innovation numérique.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cet accord de trilogue établissant un cadre de gouvernance européenne pour le numérique jusqu’en 2030. Ce programme encadrera les efforts de l’UE visant le leadership numérique et promouvant un numérique conforme aux valeurs de l’Union, au service des citoyens et des entreprises. Ce programme identifie quatre domaines d’action prioritaires que sont les compétences numériques, les infrastructures numériques, la numérisation des entreprises et des services publics. C’est une victoire pour le groupe Renew Europe, qui s’est fortement mobilisé pour que l’égalité femmes/hommes dans le secteur du numérique figure parmi les priorités de l’Union, tout comme le soutien à la numérisation des PME. Enfin, il a été essentiel dans ce débat de rappeler nos travaux pour répartir de façon juste les investissements entre acteurs numériques (fair share).
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Pour atteindre une forme de souveraineté numérique européenne que nous appelons de nos vœux en France, ce texte consensuel propose un programme afin que les États membres acquièrent la maîtrise des technologies du numérique, d’un point de vue technique comme économique. J’ai donc voté pour.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté en faveur de ce programme d'action qui facilitera les investissements dans de nombreux domaines du numérique tels que le calcul à haute performance, l'infrastructure et les services de données, la blockchain, et les processeurs à faible puissance.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Pour atteindre une forme de souveraineté numérique européenne, il est indispensable d’acquérir une réelle maitrise de l’ensemble des technologies du numérique, d’un point de vue technique comme économique. Le numérique est un secteur majeur auquel l’économie, et plus globalement la société, sera de plus en plus dépendante au fil des années. Le rapport souhaite, à travers ses choix politiques, donner les moyens aux entreprises et aux personnes, d’être à l’avant-garde dans ce domaine qui peut être fructueux à l’avenir. J’ai donc voté en faveur.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La Commission a exposé la vision d'une transformation numérique de l’économie et de la société, d'ici la fin de la décennie, dont les pays européens doivent profiter pour tendre vers une certaine souveraineté dans ce secteur.L'ambition de l'UE est d'être numériquement souveraine dans un monde ouvert et interconnecté, et de mener des politiques numériques qui permettent aux personnes et aux entreprises de disposer d'un avenir numérique axé sur l'humain, inclusif, durable et prospère.La proposition de décision vise à mettre en place un cadre de gouvernance et un financement notamment pour des projets multinationaux et des mécanismes de coopération entre la Commission et les États membres.Le programme d'action facilitera les investissements dans des domaines tels que le calcul à haute performance, l'infrastructure et les services de données, la blockchain, les processeurs à faible puissance, le partenariat pour les compétences numériques de haute technologie et l'infrastructure quantique sécurisée, ainsi que dans le réseau de centres de cybersécurité, l'administration publique numérique, les installations d'essai et les pôles d'innovation numérique.J’ai donc voté pour.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Pour tendre à une souveraineté numérique européenne, il est indispensable d’acquérir une réelle maîtrise de l’ensemble des technologies du numérique, d’un point de vue technique comme économique. Les projets multinationaux sont certainement l'un des éléments les plus importants pour les industries européennes, et le programme d'action facilitera les investissements dans des domaines clés : calcul à haute performance, infrastructure et services de données, blockchain, processeurs à faible puissance, partenariat pour les compétences numériques de haute technologie installations d'essai ou encore notamment les pôles d'innovation numérique… J’ai voté pour.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce rapport qui préconise une forme de souveraineté numérique européenne. Ce texte facilitera les investissements dans la recherche et les infrastructures.
Marina MESURE | La France Insoumise
Cette proposition établit une série d’objectifs pour réaliser la transition numérique au niveau des États-membres. Elle précise un objectif concret de doter au moins 80% de la population de compétences numériques de base d’ici 2030 et que tous les ménages européens soient couverts par un réseau Gigabit. Ces mesures prennent en compte l’impact du genre dans les inégalités numériques et les objectifs d’efficacité énergétique du secteur en établissant notamment la nécessité d'infrastructures et de technologies plus économes en énergie et en ressources. Ainsi, en raison de l’importance de faire disparaître les inégalités numériques entre les citoyens, j’ai décidé de voter en faveur de cette proposition.
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Valérie HAYER | Renaissance

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, aujourd’hui, pour la première fois, nous définissons des étapes claires pour collectivement faire de notre ambition numérique européenne une réalité. Cette ambition, c’est celle d’un monde numérique construit autour de l’humain, qui respecte les droits fondamentaux. Un monde innovant, accessible à tous. Un monde qui s’appuie sur des compétences renforcées sur l’ensemble du territoire européen.

Mes chers collègues, si nous voulons faire de cette révolution numérique une réussite, il nous faudra répondre à deux impératifs.

Premier impératif: la numérisation de nos sociétés doit aller de pair avec nos engagements climatiques. Nous avons besoin d’infrastructures durables et d’un numérique plus vert. Mais nous avons aussi besoin de développer les technologies numériques qui permettront de réduire nos émissions dans l’agriculture, dans l’énergie ou encore dans le transport.

Deuxième impératif: nous aurons besoin – nous le savons – d’investissements conséquents si nous voulons atteindre nos objectifs pour 2030. Cet effort devrait être porté de façon juste entre les principaux acteurs numériques concernés. C’est un point important. La déclaration européenne sur les droits et principes numériques pour la décennie numérique le précise. Nous aurons l’occasion d’en débattre très largement.

David CORMAND | Les Écologistes

– Madame la Présidente, merci à la rapporteure, merci, Monsieur le Commissaire, d’être ici avec nous. Il y a un angle mort dans ce texte: pour moi, c’est la question durable et c’est la question verte. La décennie numérique, ça nous emmène à 2030. On a des objectifs climatiques d’ici 2030. Et dans ce texte, il n’y a rien qui encadre ce que nous décidons de mettre en œuvre comme infrastructure pour pouvoir remplir ces objectifs.

Quand on parle de développement du numérique, il y a une question qu’on ne pose pas. Pourtant, quand on veut définir des critères sociaux et des critères environnementaux, on fait des études d’impact. Ici, pour le numérique, les études d’impact sont facultatives.

La question du numérique, c’est une question d’infrastructures. Ces infrastructures, elles entraînent des usages. Toute stratégie cohérente pour une puissance économique comme la nôtre devrait être conditionnée par la question de savoir quels sont les véritables besoins. On décrète dans ce texte qu’il faudrait que 90 % des PME soient intensives en numérique. Pourquoi? D’où sortent ces chiffres? Pourquoi on n’a pas une analyse plus sobre, plus résiliente de la conception du numérique?

Je veux dire que dans le monde dans lequel nous sommes, l’Union européenne doit être une puissance politique de stratégie et de stabilisation. Aujourd’hui, il y a deux modèles numériques dominants dans le monde: celui de la Chine – on ne veut évidemment pas y ressembler – et celui des GAFAM américains – et je pense que nous ne devons pas non plus leur ressembler. Quel est l’alter-modèle européen en la matière? Depuis le début, on nous dit que le numérique est naturellement l’allié de la transition écologique. Toutes les études, toutes les études qui existent sur l’impact écologique du numérique démontrent précisément le contraire. Je souhaite que nous fassions preuve de lucidité par rapport à ce domaine. Toute technologie n’est pas bonne, forcément, en soi. C’est le pouvoir politique qui décide de faire en sorte qu’une innovation technologique est au service du bien commun. Je souhaite que dans les semaines, dans les mois et dans les années qui viennent, notre institution veille à ce que ce soit le cas pour le numérique.

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