Résolution sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang, y compris les fichiers de la police du Xinjiang
Amendement n°5
📝 Amendement
H ter. considérant que, lors de sa visite, la Haute-Commissaire Michelle Bachelet a soulevé des questions et des préoccupations concernant la région autonome ouïgoure du Xinjiang «au sujet de l’application des mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation et de leur mise en œuvre généralisée, en particulier leur incidence sur les droits des Ouïgours et d’autres minorités principalement musulmanes»; que, bien qu’elle n’ait pas été en mesure d’évaluer l’ampleur réelle des centres d’enseignement et de formation professionnels, la Haute-Commissaire a évoqué avec le gouvernement chinois l’absence de contrôle judiciaire indépendant du fonctionnement du programme, l’utilisation par les agents des forces de l’ordre de 15 indicateurs pour déterminer les tendances à l’extrémisme violent, les allégations de recours à la force et de mauvais traitements dans les institutions, et les rapports faisant état de restrictions trop sévères aux pratiques religieuses légitimes; qu’au cours de la visite, le gouvernement lui a assuré «que le système des centres d’enseignement et de formation professionnels a été démantelé»; que, dans son rapport, la Haute-Commissaire a invité le gouvernement à «réexaminer toutes les politiques de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation afin de s’assurer qu’elles respectent pleinement les normes internationales en matière de droits de l’homme et, en particulier, qu’elles ne sont pas appliquées de manière arbitraire et discriminatoire»; B9-0311/2022 } B9-0312/2022 } B9-0318/2022 } B9-0319/2022 } RC1/Am. 6