Résolution sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang, y compris les fichiers de la police du Xinjiang
Amendement n°7
📝 Amendement
9. déplore que, dans le cadre de sa visite en Chine et dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, les autorités chinoises n’aient pas permis à la Haute- Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme d’avoir pleinement accès aux organisations indépendantes de la société civile, aux défenseurs des droits de l’homme et aux centres de détention, ce qui l’a empêchée de constater l’ampleur des camps de rééducation politique au Xinjiang;
regrette
souligne
que
la commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, n’ait pas clairement tenu le gouvernement chinois responsable des violations des droits de l’homme commises à l’encontre des Ouïgours lors de sa visite;
cette visite officielle en Chine de la Haute- Commissaire, la première en 17 ans, a été organisée afin que celle-ci puisse s’entretenir directement avec les plus hauts fonctionnaires du pays au sujet de questions fondamentales relatives aux droits de l’homme; note que le but de la visite n’a jamais été de mener une enquête formelle, ce qui aurait nécessité que certaines conditions soient remplies; invite l’Union à soutenir le dialogue sur les droits de l’homme et se félicite de la relance du dialogue de haut niveau entre l’Union et la Chine; soutient une enquête indépendante sous les auspices des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang; B9-0311/2022 } B9-0312/2022 } B9-0318/2022 } B9-0319/2022 } RC1/Am. 8