Résolution sur le Myanmar, un an après le coup d'État
Amendement n°11
📝 Amendement
21.
souligne que la prise de contrôle militaire du Myanmar, le conflit dans le pays et les conséquences de ces deux phénomènes augmentent considérablement le risque que des entreprises opérant au Myanmar causent des violations des droits de l’homme, y contribuent ou y soient directement liées;
souligne que les entreprises locales et multinationales opérant au Myanmar doivent respecter les droits de l’homme et cesser de permettre les agissements des auteurs d’exactions; presse vivement les entreprises établies dans l’Union, en ce sens, de veiller à ne pas entretenir de relations avec les forces de sécurité du Myanmar, avec les membres de celles-ci ou avec les entités qu’elles détiennent ou contrôlent et à ne pas contribuer, directement ou indirectement, à la répression de la démocratie et des droits de l’homme par l’armée
;
; invite la Commission et les États membres à évaluer et à adopter des mesures appropriées pour identifier, prévenir, cesser, atténuer et corriger toute violation potentielle ou réelle des droits de l’homme que des entreprises opérant dans l’Union pourraient causer, auxquelles elles pourraient contribuer ou auxquelles elles pourraient être directement liées au Myanmar, compte tenu de la situation actuelle; invite la Commission et les États membres à introduire des obligations de vigilance renforcées et spécifiques pour les entreprises opérant dans des zones à haut risque dans la proposition de directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité, y compris des zones touchées par des conflits et des zones sensibles sur le plan environnemental; B9-0142/2022 } B9-0143/2022 } B9-0144/2022 } B9-0145/2022 } B9-0148/2022 } RC1/Am. 12