Résolution sur la situation en Biélorussie après une année de manifestations violemment réprimées
📝 Amendement
17. se félicite du soutien apporté par les États membres, la Norvège et les institutions et agences de l’Union, notamment Europol, Frontex et le Bureau européen d’appui en matière d’asile, aux États membres touchés par la crise migratoire causée par le régime biélorusse et les encourage à poursuivre ce soutien, notamment en allouant une aide d’urgence supplémentaire de l’Union, et invite ceux qui n’ont pas encore bénéficié de cette aide à l’utiliser; invite les États membres et les institutions de l’Union à traiter d’urgence les multiples aspects de la crise à la frontière biélorusse, à aider les migrants bloqués à la frontière avec la Biélorussie et à leur apporter le soutien nécessaire;
se dit inquiet du manque de transparence à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie et prie instamment les autorités polonaises de veiller, en toute transparence, à ce que l’ensemble des législations, politiques et pratiques appliquées à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie soit conforme au droit de l’Union et de garantir l’accès des organisations de la société civile et des médias à la région frontalière, ainsi que de coopérer avec Frontex afin de résoudre conjointement la crise actuelle
exprime son respect pour les efforts déployés par les garde-frontières lettons, lituaniens et polonais, qui travaillent des semaines durant sous une pression extrême pour sécuriser les frontières extérieures de l’Union; est fermement convaincu que, pour répondre à l’attaque hybride que subit actuellement l’Union, il est nécessaire de faire preuve de davantage de transparence, d’unité et de solidarité au sein des États membres et entre ceux-ci, ainsi qu’entre les dirigeants politiques et les faiseurs d’opinion, étant donné qu’il s’agit du meilleur moyen de renforcer notre résilience; demande aux autorités de veiller, en toute transparence, à ce que l’ensemble des législations, politiques et pratiques appliquées aux frontières extérieures de l’Union soit conforme au droit de l’Union et aux normes internationales; salue, à cet égard, les visites effectuées par les dirigeants de l’Union, y compris le président du Conseil européen Charles Michel et la commissaire Ylva Johansson, à Riga, Vilnius et Varsovie, ainsi que la récente visite de Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex, à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, afin d’examiner la réponse de l’État membre à la situation actuelle à la frontière de l’Union, de résoudre conjointement la crise actuelle et de renforcer la collaboration au quotidien
; invite l’Union européenne, ses États membres et les organisations internationales à redoubler d’efforts pour démanteler ce trafic d’êtres humains commandé par l’État, notamment en exerçant une pression diplomatique sur les pays d’origine des migrants et en imposant des sanctions aux fonctionnaires, aux personnes et aux entités biélorusses impliqués, ainsi qu’aux réseaux criminels internationaux opérant sur le territoire de l’Union européenne et qui sont responsables des transferts vers les destinations finales; souligne que la Biélorussie a récemment suspendu son régime de visas avec le Pakistan, la Jordanie, l’Égypte et l’Afrique du Sud, ce qui permet de voyager sans visa depuis ces pays vers la Biélorussie;