Union bancaire – rapport annuel 2020
📝 Amendement
45. se félicite des efforts déployés par le MSU pour proposer aux banques des orientations et des précisions en vue de leur auto-évaluation et de la notification appropriée des risques liés à l’environnement ainsi qu’au changement climatique; souligne qu’une pression de surveillance supplémentaire est nécessaire pour que les institutions financières divulguent de manière appropriée les risques liés au climat et à l’environnement; estime que le test de résistance du MSU aux risques climatiques constitue une étape importante dans l’évaluation des pratiques des banques ainsi que dans le recensement des domaines concrets d’amélioration; se félicite, dans ce contexte, de la recommandation du guide de la BCE sur les risques liés au climat et à l’environnement, qui préconise une approche stratégique complète pour faire face aux risques liés au climat; soutient l’idée que les banques préparent leur auto- évaluation et des plans d’action en 2021, suivis d’une surveillance prudentielle des actions des banques en 2022; considère que ces auto-évaluations y notifications doivent être régies par le principe de proportionnalité et ne pas nuire à la capacité et à la compétitivité des banques; prend acte de l’initiative de l’ABE de mener un exercice pilote à l’échelle de l’Union sur le risque climatique et prend acte de ses conclusions selon lesquelles il est nécessaire de fournir davantage d’informations sur les stratégies de transition et les émissions de gaz à effet de serre pour permettre aux banques et aux autorités de surveillance d’évaluer plus précisément le risque climatique; rappelle que les investissements et les prêts dans les activités économiques non durables peuvent donner lieu à des actifs délaissés ou à des investissements irrécupérables; avertit toutefois que le subventionnement excessif des investissements durables pourrait créer des bulles d’actifs verts;