Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres
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📝 Amendement
(6) Le changement climatique et les défis liés à l’environnement, la mondialisation, la numérisation, l’intelligence artificielle, le télétravail, l’économie des plateformes et l’évolution démographique
transformeront
transforment
les économies et les sociétés européennes.
Si le télétravail peut être considéré comme une étape vers un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, permettant à des groupes de travailleurs précédemment exclus d’accéder au marché du travail, il risque également de brouiller les limites entre le temps de travail et le temps personnel, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur les droits fondamentaux des travailleurs et leur santé physique et mentale.
L’Union et ses États membres devraient œuvrer de concert pour agir efficacement sur ces facteurs structurels et adapter les systèmes existants en fonction des besoins, en reconnaissant l’interdépendance étroite entre les économies, les marchés du travail et les politiques connexes des États membres. Une telle démarche requiert une action stratégique coordonnée, ambitieuse et efficace,
associant les partenaires sociaux,
tant à l’échelon de l’Union qu’à
l’échelon national, conformément au TFUE
, au socle européen des droits sociaux
et à la réglementation de l’Union en matière de gouvernance économique. Cette action stratégique devrait stimuler les investissements durables, et réaffirmer la volonté d’adopter des réformes agencées logiquement pour renforcer la croissance économique, la création d’emplois de qualité et la productivité, offrir des conditions de travail
adéquates
décentes
, accroître la cohésion sociale et territoriale, favoriser la convergence vers le haut et la résilience
et promouvoir une attitude responsable en matière budgétaire
et sur le plan social
. Elle devrait combiner des mesures axées sur l’offre et sur la demande, tout en tenant compte de leurs incidences environnementales, sociales et en matière d’emploi.
À la suite de la déclaration des ministres des finances de l’Union sur le pacte de stabilité et de croissance au regard de la crise de la COVID-19, du 23 mars 2020, annonçant une dérogation temporaire au pacte de stabilité et de croissance (clause dérogatoire générale) et de la communication de la Commission du 2 juin 2021 intitulée «Coordination des politiques économiques en 2021: surmonter la COVID-19, soutenir la reprise et moderniser notre économie», qui indiquait que la clause dérogatoire générale continuerait d’être appliquée en 2022 et devrait être désactivée à partir de 2023, les États membres devraient exploiter pleinement le potentiel offert par la clause dérogatoire générale pour soutenir les entreprises qui sont en difficulté ou manquent de liquidités, en particulier les microentreprises et les petites et moyennes entreprises, pour préserver les emplois, les salaires et les conditions de travail et pour investir dans les personnes et les systèmes de protection sociale. Le risque potentiel pour les finances publiques, causé par la prolongation, ainsi que les conséquences sociales négatives potentielles de sa désactivation, attendues en 2023, devraient faire l’objet d’une évaluation ex ante.