Orientation des relations politiques entre l’UE et la Russie
Amendement n°15
📝 Amendement
i) l’Union doit continuer à défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays du Partenariat oriental à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, et condamner la participation directe et indirecte de la Russie dans les conflits armés et les concentrations de troupes à l’intérieur des frontières de cette région ou aux frontières que la Russie partage avec celle-ci, l’occupation illégale et l’annexion de la Crimée par la Russie, ainsi que l’occupation de fait de certaines parties des régions de Donetsk et de Lougansk, et les violations des droits de l’homme et du droit international commises sur les territoires occupés ou annexés par la Russie
, comme le montre l’arrestation récente du premier vice-président du Medjlis (Assemblée) des Tatars de Crimée, Nariman Celâl, et de quatre autres dirigeants de la communauté tatare de Crimée: Aziz et Asan Akhtemov, Chevket Useinov et Eldar Odamanov
; l’Union devrait affirmer clairement qu’il est impossible d’envisager un retour au «statu quo» tant que la Russie n’aura pas mis un terme à sa politique agressive et à sa guerre hybride contre l’Union, ses États membres et les pays du Partenariat oriental, et que l’intégrité territoriale de la Géorgie, de la Moldavie et de l’Ukraine n’aura pas été rétablie dans
leurs frontières internationalement reconnues; l’Union devrait donc veiller à ce que les sanctions restent en vigueur jusqu’à ce que la Russie démontre qu’elle remplit les conditions à leur levée
, et devrait également envisager de les proroger pour une période d’un an, au lieu de six mois comme c’est le cas actuellement
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