Orientation des relations politiques entre l’UE et la Russie
Amendement n°9
📝 Amendement
a) l’Union
doit réformer fondamentalement
devrait envisager de réformer
sa politique étrangère afin de démontrer de manière crédible qu’elle est capable de prendre des décisions et d’agir dans ce domaine, notamment en étendant les compétences du Service européen pour l’action extérieure et du VP/HR, qui agit au nom de l’Union, et
de veiller à ce que cette politique produise plus d’autonomie et des responsabilités claires, la suppression de l’unanimité en matière de politique étrangère,
afin d’élaborer des réponses plus efficaces aux défis croissants de la part du Kremlin, ainsi qu’
une communication et un exercice de l’autorité clarifiés des États membres, tout en préservant l’unité et la solidarité intraeuropéenne
, qui ont prévalu depuis 2014
; en outre, l’Union devrait renforcer son rôle en tant qu’acteur global, ainsi que les capacités de ses institutions, afin d’empêcher la Russie de poursuivre une «bilatéralisation» des relations avec l’Union
, car Bruxelles devrait être la seule capitale où sont prises les décisions clés sur les relations entre l’Union et la Russie
; ceci exige toutefois un changement de la politique de l’Union à l’égard de la Russie, qui, jusqu’à présent, s’est souvent fondée sur des hypothèses erronées et une connaissance insuffisante de la réalité des objectifs, de la politique et de l’histoire russes, comme l’a montré la dernière visite du VP/HR à Moscou, en dépit des avertissements des États membres et des députés au Parlement européen
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