Coopération UE-OTAN dans le cadre des relations transatlantiques
📝 Amendement
33. est conscient que les attaques hybrides et les cyberattaques menées par des acteurs hostiles, étatiques et non étatiques, remettent en question la définition traditionnelle des conflits interétatiques, de l’espionnage et du sabotage; demande à l’Union de perfectionner sa propre boîte à outils destinée à protéger les infrastructures critiques contre les attaques hybrides; salue les travaux entrepris dans le cadre du forum de consultation pour l’énergie durable dans le secteur de la défense et de la sécurité de l’Agence européenne de défense (AED) afin d’améliorer la protection des infrastructures critiques au sein de l’Union; souligne que l’Union européenne et l’OTAN devraient poursuivre le renforcement de leurs propres capacités pour prévenir et décourager les attaques hybrides et les cyberattaques, y compris contre leurs propres institutions, et y réagir;
se félicite que le communiqué du sommet de l’OTAN de 2021 clarifie le fait que le Conseil de l’Atlantique Nord peut invoquer l’article 5 en cas de guerre hybride, comme il peut le faire en cas d’attaque armée;
appelle à une coopération et une formation accrues dans le domaine de la cyberprotection; propose la création d’un centre commun d’information sur les cybermenaces et la création d’un groupe de travail commun
UE-OTAN sur la cybersécurité, afin de définir les réponses collectives aux cybermenaces et de s’accorder sur celles
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ci; demande une étroite coordination entre l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité
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ENISA) et le Centre coopératif d’excellence pour la cyberdéfense de l’OTAN à cet égard; demande une coordination accrue entre l’Union et l’OTAN en ce qui concerne l’identification collective des auteurs de cyberincidents malveillants;