Résolution sur les contre-sanctions chinoises à l’encontre d’entités de l’UE, de députés au Parlement européen et de députés nationaux
Amendement n°11
📝 Amendement
G. considérant que
les mesures chinoises constituent une attaque contre l’Union européenne et son Parlement dans son ensemble et, à ce titre, contre le siège de la démocratie et des valeurs européennes, ainsi que contre la liberté de la recherche;
, plutôt que de veiller au maintien de la diplomatie et du dialogue politique afin de régler les différends et les conflits dans leurs relations mutuelles et de permettre une compréhension des différents aspects de la relation ainsi que le développement politique et social des deux entités, les sanctions sont devenues l’outil politique privilégié par l’Union et récemment par la Chine pour mener des stratégies fondées en priorité sur leurs intérêts propres et pénaliser des comportements politiques; que l’histoire des sanctions montre que celles-ci ne conduisent pas à un changement de politique par le pays visé, mais qu’elles ont au contraire des conséquences problématiques, telles qu’une montée de la pression qui pèse sur l’opposition et l’augmentation des confrontations dans les relations internationales, ce qui complique encore la reprise du dialogue et la résolution des conflits politiques; que les sanctions sont souvent plus faciles à mettre en place qu’à lever et qu’il est plus simple de les imposer que de s’efforcer d’apaiser ou de surmonter les tensions dans les relations bilatérales, et qu’elles débouchent dès lors souvent sur une confrontation dans les relations qui peut durer des années, qui nuit aux intérêts communs et qui a tendance à empirer; B9-0271/2021 } B9-0273/2021 } B9-0274/2021 } B9-0275/2021 } RC1/Am. 12