40. souligne la nature juridiquement contraignante de la feuille de route visant à introduire de nouvelles ressources propres dans le cadre du CFP actuel, qui est inscrite dans l’accord interinstitutionnel, et réaffirme son ferme engagement en faveur de ce processus; souligne que le budget de l’Union pour 2022 fera office de passerelle entre la première et la deuxième étape de cette feuille de route;
demande en particulier au Conseil d’entamer ses délibérations dès que la Commission présentera ses propositions législatives relatives aux nouvelles ressources propres fondées sur
invite l’Union à financer ses ressources propres par le prélèvement d’un impôt sur les grandes multinationales et les particuliers les plus riches et à privilégier des impôts sur la fortune ambitieux, comme la mise en place d'
un
mécanisme
taux
d’
ajustement carbone aux frontières, une taxe numérique et le système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE), en vue de prendre une décision d’ici le 1er juillet 2022
imposition des sociétés minimum effectif de 25 %, en prévoyant des taux plus élevés pour les multinationales dégageant les bénéfices les plus importants, en particulier celles du secteur financier qui ont tiré profit de transactions à court terme et à caractère spéculatif
; demande en outre que les discussions sur
une taxe numérique et
la taxe sur les transactions financières dans le cadre de la coopération renforcée débouchent sur une issue favorable d’ici à la fin de 2022, ce qui permettra à la Commission de présenter une proposition de nouvelle ressource propre; plaide, à cet égard, pour sa mise en œuvre effective afin que les nouvelles ressources propres
couvrent au minimum les dépenses relatives au remboursement du capital et des intérêts de l’instrument pour la relance;