27. relève que le cadre financier pluriannuel 2021-2027 prévoit des montants supérieurs aux années précédentes au titre de la mise en œuvre des politiques d’asile, de migration et d’intégration; s’attend à ce que l’asile et les migrations restent des domaines d’action prioritaires de l’Union; souligne que les mesures de solidarité telles que les programmes de relocalisation, la réinstallation ou l’admission humanitaire restent essentielles dans l’attente d’une réforme en profondeur du régime d’asile européen commun; souligne, à cet égard, que les États membres continueront d’avoir besoin d’un soutien financier pour l’accueil, l’enregistrement et le traitement des demandes d’asile, ainsi que pour les retours et la relocalisation; demande que davantage de fonds soient consacrés à la coordination avec les pays de transit et les pays d’origine des migrants en situation irrégulière de sorte à maîtriser et arrêter la traite et le trafic des êtres humains; s’inquiète vivement du fait que des personnes continuent de mourir en Méditerranée et estime qu’il n’est pas envisageable d’abandonner la responsabilité de la recherche et du sauvetage aux seuls acteurs non étatiques; ajoute que les pays tiers situés aux frontières extérieures de l’Union et confrontés à des flux migratoires en direction de l’Union continueront également à avoir besoin d’un soutien financier;
souligne le rôle important de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) à cet égard et l’élargissement récent de son mandat, et demande que Frontex soit dotée d’un financement suffisant pour lui permettre d’atteindre ses objectifs dans tous les domaines de responsabilité relevant de son nouveau mandat;
insiste sur le fait que la gestion efficace des frontières extérieures doit respecter le droit de l’Union et le droit international, notamment le droit d’asile et le principe de non-refoulement, en particulier dans le contexte de récentes allégations concernant une possible implication dans des refoulements; rappelle, par conséquent, la nécessité de recruter des spécialistes des droits fondamentaux, conformément à l’article 110 du règlement (UE) 2019/1896, afin de contribuer à la promotion des droits fondamentaux dans le cadre de la gestion européenne intégrée des frontières; souligne que les augmentations des dotations budgétaires allouées à Frontex doivent s’accompagner d’une augmentation correspondante de sa responsabilité et de sa transparence et qu’elles sont subordonnées à la détermination de l’Agence de respecter le droit de l’Union;