Résolution sur le conflit syrien, dix ans après le soulèvement
📝 Amendement
39.
rappelle à tous les États membres que la Syrie n’est pas un pays sûr dans lequel on peut retourner; estime que tout retour doit se faire de manière sûre, volontaire, digne et informée, conformément à la position exprimée par l’Union; invite tous les États membres de l’Union à ne pas modifier leurs politiques nationales dans le but de priver certaines catégories de Syriens de leur statut protégé, et à annuler de telles mesures s’ils les ont déjà appliquées; demande instamment au Liban, à la Turquie et à tous les pays de la région de suspendre les expulsions de Syriens vers la Syrie contre leur volonté
insiste sur la nécessité d’une politique de placement régional des réfugiés, qui leur permettrait de rentrer dans leur pays et d’œuvrer à sa reconstruction une fois que le conflit aura été résolu; estime que de nombreux réfugiés syriens vivant dans l’Union pourraient désormais rentrer dans leur pays d’origine, étant donné que de vastes régions de Syrie peuvent être considérées comme sûres; condamne la création de tout facteur d’attraction susceptible de déclencher de nouveaux flux migratoires de cette région vers l’Union
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