Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune – rapport annuel 2020
Amendement n°24
📝 Amendement
45.
demande
rejette
l’adoption et la mise en place
rapides
du FED
, qui s’emploiera à résoudre et à accélérer les priorités de développement des capacités de défense établies d’un commun accord dans les domaines aérien, terrestre, maritime et de la cybersécurité et favorisera ainsi la capacité de l’Union à agir en tant qu’acteur mondial et en tant que contributeur et garant de sécurité international; invite les États membres, le Conseil et la Commission à octroyer un financement adéquat au FED et à mettre l’accent sur les projets structurants à forte valeur ajoutée, afin de faciliter la coopération industrielle entre les États membres et la consolidation d’une base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE) forte, et ainsi de renforcer les capacités techniques, industrielles et stratégiques en vue d’accroître la capacité de l’Union à produire des capacités militaires et à en disposer de manière autonome et de maintenir l’indépendance technologique de l’Europe à long terme; encourage les initiatives en matière de capacités de défense qui visent à favoriser la participation des petites et moyennes entreprises
; rappelle que le FED, ainsi que la nouvelle rubrique budgétaire «sécurité et défense», y compris la mobilité militaire, viole manifestement les dispositions de l’article 41, paragraphe 2, du traité sur l’Union européenne, qui dispose que les dépenses afférentes à des opérations ayant des implications militaires ou dans le domaine de la défense ne doivent pas être à la charge du budget de l’Union; dénonce et déplore vivement la vitesse inédite à laquelle l’Union est en train d’être militarisée, même en proie à une crise sanitaire et économique, telle que la pandémie de COVID-19
;