Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
Amendement n°854
📝 Amendement
(17) La PAC devrait continuer à assurer la sécurité alimentaire, c’est-à-dire l’accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive à tout moment. Elle devrait en outre contribuer à améliorer la façon dont l’agriculture de l’Union fait face aux nouvelles exigences de la société en matière d’alimentation et de santé, y compris la production agricole durable, une alimentation plus saine, le gaspillage alimentaire et le bien-être des animaux. La PAC devrait continuer à promouvoir les productions qui présentent des caractères particuliers et de valeur, tout en aidant les agriculteurs à adapter leur production de façon proactive aux signaux du marché et aux exigences des consommateurs.
Afin de répondre à ces exigences et de garantir l’accès et la sécurité des ressources alimentaires à l’avenir, la nouvelle réforme devrait traiter le phénomène de «l’accaparement des terres». Les terres constituent une ressource de plus en plus rare, non renouvelable, et sont à la base du droit de l’homme relatif à une alimentation saine et suffisante, ainsi que de nombreux services écosystémiques essentiels à la survie, et ne devraient, par conséquent, pas être traitées comme une marchandise ordinaire. Les terres sont menacées, d’une part, par la perte des terres agricoles en raison de l’imperméabilisation des sols, de l’urbanisme, du tourisme, des projets d’infrastructure et de la propagation de la désertification causée par le changement climatique, et, d’autre part, par la concentration des terres entre les mains de grandes entreprises agricoles et d'investisseurs étrangers au secteur agricole. Il incombe aux autorités de contrôler et de limiter la perte de terres agricoles en raison de telles activités. Les petites et moyennes exploitations agricoles, les propriétés directes ou les baux à ferme correctement définis, et l’accès aux superficies communes constituent le meilleur moyen d’assurer une relation responsable avec les terres et la gestion durable des terres, et de promouvoir l’identification et le sentiment d’appartenance, et de tels types de baux à ferme qui encouragent les personnes à rester dans les zones rurales et leur permettent d’y travailler, ce qui génère une incidence positive sur l’infrastructure socio-économique des zones rurales, sur la sécurité alimentaire, sur la souveraineté alimentaire et sur la préservation du mode de vie rural.