25. soutient l’annonce par la Commission d’une révision, et en fonction des résultats, d’une adaptation du Semestre européen pour en faire un outil de coordination des mesures de relance; note que la procédure du semestre européen devrait
garantir le fonctionnement du processus de gouvernance économique dans l’Union, sur la base de la coordination des politiques budgétaires et économiques et
, le cas échéant, tenir compte des objectifs de politique sociale et environnementale; est convaincu que cela doit englober le renforcement de la coordination des mesures relatives aux aides d’État ainsi que de politiques fiscales, sociales et de régulation des relations de travail pour éviter toute concurrence déloyale entre les États membres;
déplore que, depuis la mise en place du Semestre européen en 2011, les mesures spécifiques demandées par la Commission dans ses recommandations par pays visent à limiter la hausse des salaires, à augmenter l’âge minimum de la retraite, à privatiser les entreprises publiques, à couper dans les dépenses publiques de santé, à promouvoir un allongement du temps de travail, à compromettre la sécurité de l’emploi et à tailler dans les fonds consacrés aux services sociaux, mesures qui ont toutes contribué à affaiblir la capacité des États, des institutions et des individus à résister à la pandémie de COVID-19; souligne que la Commission se livre, dans le processus du Semestre européen, à une ingérence importante dans des domaines de politique publique relevant, en vertu du traité FUE, de la compétence des États membres, tels que les retraites et la prestation de soins de santé;