Proposition de recommandation du Conseil, de la Commission et du vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité concernant les relations avec la Biélorussie
Amendement n°13
📝 Amendement
z)
prendre acte du fait que, bien que la politique de dialogue critique menée avant les élections présidentielles frauduleuses du 9 août 2020 ait entraîné certaines évolutions dans les relations bilatérales, les progrès dans les domaines clés que sont la démocratie, l’état de droit, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales - dont la liberté de parole et d’expression et la liberté des médias - et la société civile ont été réduits à néant pendant et après ces élections, la situation socioéconomique se caractérise par un faible revenu des ménages et un taux de chômage élevé et l’économie stagne et est considérablement touchée par les entreprises d’État et la corruption; alors que l’Union européenne adopte désormais une démarche plus individualisée dans le cadre du Partenariat oriental et réalise un examen complet de ses relations avec la Biélorussie, envisager d’appliquer le principe qui consiste à «donner moins pour recevoir moins» en cas de nouvelle détérioration de la situation des droits de l’homme, sans que cela nuise à l’engagement et au soutien de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des médias indépendants et du peuple de Biélorussie puisqu’au contraire, le soutien politique, financier, technologique et informatif doit être encore renforcé selon le principe qui consiste à «donner plus pour recevoir plus» et qu’il faut encourager une plus grande participation de la société civile aux initiatives et aux projets en Biélorussie soutenus par l’Union européenne, d’autres organisations internationales et plusieurs pays à titre individuel
reconnaître que, compte tenu de ses résultats, et en particulier de l’instabilité chronique des pays concernés, le Partenariat oriental s’est révélé inefficace
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