Un cadre juridique de l’Union pour enrayer et renverser la déforestation dont l’Union est responsable à l’échelle mondiale
📝 Amendement
15. souligne que les systèmes de certification par des tiers
ont joué
jouent
un rôle important en associant les entreprises et la société civile au développement d’une compréhension commune du problème de la déforestation
; observe toutefois que, si les systèmes volontaires de certification par des tiers ont contribué au développement de bonnes pratiques, ces systèmes ne peuvent à eux seuls enrayer et inverser la déforestation et la dégradation des écosystèmes à l’échelle mondiale et devraient uniquement compléter les mesures contraignantes; note que la certification volontaire par des tiers peut être un outil auxiliaire permettant d’évaluer et d’atténuer les risques de déforestation lorsqu’elle est conçue et dûment mise en œuvre en prenant en considération les critères de durabilité précis, mesurables et ambitieux sur lesquels elle est fondée, la robustesse des processus de certification et d’accréditation, des mécanismes indépendants de contrôle et de conformité, les possibilités de surveiller la chaîne d’approvisionnement ainsi que des exigences saines visant à protéger les forêts primaires et les autres forêts naturelles et à promouvoir une gestion durable des forêts
et qu’ils complètent et garantissent l’identification de l’origine des produits, les composantes des mécanismes de diligence raisonnable liées à l’évaluation et à l’atténuation des risques, à condition que la portée et la solidité des critères de durabilité de ces systèmes soient suffisantes en ce qui concerne la protection des forêts et des écosystèmes et qu’ils répondent à des niveaux suffisants de transparence, d’impartialité et de fiabilité
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