Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la Corne de l'Afrique
Amendement n°5
📝 Amendement
t) de souligner que les pays de la Corne de l’Afrique figurent parmi les principaux pays d’origine, de transit et de destination de flux migratoires importants vers d’autres pays de la région ainsi que vers l’Union; d’adopter une approche de la coopération dans le domaine migratoire qui soit globale, sensible aux conflits et au contexte et centrée autour de l’homme, conformément
au processus de Khartoum et
aux pactes mondiaux sur les migrations sûres, ordonnées et régulières et sur les travaux du Forum ministériel régional sur les migrations pour l’Est et la Corne de l’Afrique, tenant compte des différents moteurs de la migration dans la région et des vulnérabilités persistantes des migrants, respectant les droits des migrants et des réfugiés, et reconnaissant les avantages de la migration circulaire et de la mobilité régionale dans la région au sens large; de
travailler avec les partenaires de l’Union pour reprendre les activités du processus de Khartoum et reconfigurer ce processus d’une manière qui reflète les réalités actuelles et les nombreuses limitations de déplacement
mettre immédiatement un terme au financement des autorités et des forces impliquées dans de graves violations des droits de l’homme dans le cadre des missions de contrôle des migrations et de veiller à ce que tous les projets financés par le fonds fiduciaire de l’Union pour l’Afrique fassent l’objet d’un examen, après que des informations extrêmement préoccupantes ont circulé selon lesquelles le fonds finance des groupes de milices soudanaises ou des projets fondés sur du travail forcé en Érythrée
; de mettre en place un partenariat à long terme axé sur une migration sûre, ordonnée et régulière; de trouver une solution durable avec les pays partenaires de la Corne de l’Afrique pour atténuer les conséquences des
migrations vers les frontières extérieures de l’Europe; de favoriser le renforcement de la coopération en matière de sécurité des frontières et de lutte contre les activités criminelles transfrontalières, notamment la traite des êtres humains et le commerce illicite des armes et du patrimoine culturel; de faire en sorte que tous les accords de réadmission et de coopération en matière de migration conclus avec la région respectent les normes internationales en matière de droits de l’homme et le droit des réfugiés, et en particulier la convention de 1951 relative au statut des réfugiés ainsi que son protocole de 1967;