Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la Corne de l'Afrique
Amendement n°4
📝 Amendement
q) de reconnaître que le changement climatique affecte gravement la Corne de l’Afrique, avec des conséquences considérables pour la stabilité de la région; d’accroître les actions communes de lutte contre le changement climatique, en particulier en ce qui concerne l’atténuation, l’adaptation, la résilience et la gestion des risques de catastrophe; de partager les avantages du pacte vert pour l’Europe, inscrit dans la loi européenne sur le climat, avec nos partenaires et les aider à adopter leurs propres programmes de transition climatique en partageant nos bonnes pratiques et en alignant les initiatives de l’Union dans ce domaine sur les initiatives africaines existantes; d’accorder une attention particulière aux conséquences du changement climatique sur la sécurité humaine et alimentaire et de souligner par conséquent la nécessité pour l’Union et ses partenaires de mener une politique de sécurité et de défense à l’épreuve du climat, conformément aux ambitions de la feuille de route de l’Union sur le changement climatique et la défense, inscrite dans la boussole stratégique; de collaborer avec les homologues africains pour adopter des méthodes nouvelles et innovantes en vue d’exploiter pleinement le potentiel de la région, notamment par l’échange de bonnes pratiques et l’adoption de nouvelles technologies pour une agriculture durable, ce qui renforcerait l’esprit d’entreprise local, dans le but de réduire la dépendance à l’égard des importations de produits alimentaires et agricoles et de stimuler une croissance économique inclusive et durable;
de rappeler que l’accaparement des terres n’est pas seulement un facteur majeur de conflit dans la région, mais qu’il est également directement lié à l’appauvrissement et à la destruction des communautés rurales et à la perte de souveraineté alimentaire, et de préconiser par conséquent une législation contraignante interdisant aux entreprises établies dans l’Union de continuer à promouvoir cette pratique et à en tirer parti;
de soutenir les appels des PMA à la mise en place d’un financement spécifique pour les pertes et les dommages liés aux effets néfastes du changement climatique et de soutenir la reconstruction des régions touchées et la relance de leur économie en adoptant des mesures spéciales supplémentaires pour financer des mesures de reconstruction et de relance; d’envisager d’encourager les États membres à se pencher davantage sur l’option que constitue la suspension, l’allègement ou l’effacement ciblé de la dette, au cas par cas, pour les PMA et les petits États insulaires en développement les plus vulnérables, dans le but spécifique de contribuer à la lutte contre le changement climatique et dans le contexte d’un cadre international plus large;