Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune - rapport annuel 2021
Amendement n°51
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📝 Amendement
49. reste profondément préoccupé par la politique étrangère de plus en plus affirmée du gouvernement turc, qui met constamment le pays en porte-à-faux par rapport à la position de l’Union dans son ensemble, de ses divers États membres et de ses pays voisins; observe que, selon le rapport «Turquie 2021» de la Commission européenne du 19 octobre 20219 la Turquie a maintenu un taux d’alignement sur la PESC très faible, de l’ordre de 14 % en août 2021; rappelle la dégradation de longue date de la situation des droits de l’homme et de la démocratie en Turquie; observe que le financement accordé par l’Union à la Turquie sera soumis à des règles de conditionnalité, notamment le respect des principes de la charte des Nations unies, du droit international et des principes et valeurs européens; appelle à la reprise du dialogue diplomatique pour trouver des solutions durables aux différends en Méditerranée orientale;
exprime, dans le même temps, l’avis que l’Union devrait envisager de coopérer avec la Turquie de manière plus stratégique;
reconnaît que la Turquie continuera d’être un pays qui présente un intérêt stratégique majeur pour l’Union et que les relations doivent être intensifiées dans les domaines d’intérêt commun, avec un accent particulier sur certains domaines
politiques tels que le changement climatique, la lutte contre le terrorisme, la migration, la sécurité et l’économie; se félicite à cet
égard du récent et premier dialogue de haut niveau mené sur les migrations et la sécurité
, et exprime à nouveau sa gratitude à la Turquie pour l’accueil de millions de migrants et de réfugiés syriens
; conclut qu’à l’heure actuelle, la perspective d’une adhésion de la Turquie à l’Union est irréaliste; insiste donc fortement pour que la Commission recommande, conformément au cadre de négociation d’octobre 2005, et si la tendance négative actuelle n’est pas inversée de manière urgente et cohérente, la suspension formelle des négociations d’adhésion avec la Turquie, afin que les deux parties puissent réexaminer, de manière réaliste et dans le cadre d’un dialogue structuré à haut niveau, la pertinence du cadre actuel et sa capacité à fonctionner et explorer d’éventuels modèles globaux nouveaux et alternatifs
pour les relations futures; rappelle que l’Union est prête à utiliser tous les instruments à sa disposition, y compris les sanctions, pour défendre ses intérêts et ceux de ses États membres et pour maintenir la stabilité régionale; ____________________ 9 SWD(2021)0290.