Rapport sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière – rapport annuel 2021
Amendement n°11
📝 Amendement
26. déplore la pratique persistante du «deux poids deux mesures» dans certains pays dans le traitement de la situation des droits de l’homme dans le monde; condamne la multiplication des actions qui tentent de compromettre le fonctionnement des organes des Nations unies, en particulier du Conseil des droits de l’homme, en remettant en question l’universalité des droits de l’homme, et de faire obstacle à l’ordre international fondé sur des règles; regrette que des pays dirigés par des régimes autocratiques et qui sont le théâtre de violations répétées des droits de l’homme soient devenus membres du Conseil des droits de l’homme et déplore leur mépris flagrant pour leurs obligations en matière de droits de l’homme et leur bilan calamiteux en matière de coopération avec les mécanismes des Nations unies mis en place par l’intermédiaire du Conseil des droits de l’homme; demande, à cet égard, une réforme en profondeur du Conseil des droits de l’homme, notamment une définition de critères clairs pour ses membres
, afin d’examiner sa composition, étant donné que, selon les chiffres les plus récents, 31,9 % de ses membres seulement sont des démocraties
; demande au SEAE, en particulier, de lancer et de diriger une initiative en vue de l’adoption d’une position coordonnée de l’Union et de ses
États membres concernant la participation au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ce qui favoriserait une
transparence accrue du processus électoral, notamment en rendant public les votes des États membres de l’Union ainsi que les raisons de ces votes; souligne en outre la nécessité d’un processus véritablement concurrentiel en veillant à ce que les trois blocs régionaux auxquels participent les États membres de l’Union présentent plus de candidats qu’il n’y a de sièges, et en renforçant la responsabilité des candidats par l’étude attentive de leurs engagements volontaires et de leurs antécédents de coopération avec le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, les organes de traités des Nations unies et les procédures spéciales;