Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune - rapport annuel 2021
Amendement n°56
📝 Amendement
63. salue l’annonce de la présidente de la Commission indiquant que celle-ci compte présenter une nouvelle communication conjointe sur un partenariat avec la région du Golfe; invite l’Union à présenter une stratégie cohérente en faveur d’un engagement équilibré de l’Union dans la région, avec pour objectif stratégique clé la promotion de la sécurité et de la coopération régionales; constate que cet engagement devrait s’efforcer de construire des synergies avec les acteurs régionaux, tels que la Conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat, et grâce au soutien accru de l’Union aux initiatives de dialogue de deuxième voie (Track II) impliquant des universitaires, la société civile, des chefs religieux et d’autres acteurs; est encouragé par la désescalade des tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite et invite les deux pays à conclure rapidement le processus de rétablissement de relations diplomatiques complètes; rappelle que la priorité de l’Union est de relancer le plan d’action global commun (PAGC) essentiel à la sécurité de l’Europe et de la région; rappelle que le PAGC reste le seul moyen de mettre un terme aux activités nucléaires préoccupantes de l’Iran; salue le rôle du VP/HR et du SEAE dans la médiation entre les États-Unis et l’Iran dans leurs efforts visant à relancer le PAGC; invite les États-Unis et l’Iran à poursuivre des négociations pertinentes en vue de retourner au respect du PAGC; insiste sur le fait que la voie de la relance du PAGC passe à la fois par le retour intégral de l’Iran aux obligations qui lui incombent en vertu du plan d’action et par la levée de toutes les sanctions américaines liées au PAGC;
demande néanmoins à l’Union et ses États membres, en cas de non-engagement et de blocage persistants de l’Iran dans les négociations du PAGC, d’envisager de réimposer des sanctions, en coordination avec les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays;
relève la nécessité de faire face et de s’opposer aux activités malveillantes et déstabilisatrices plus largement menées par l’Iran au Proche
-
-
Orient et au-delà, notamment sur le territoire des États membres; souligne que tout accord avec l’Iran doit inclure des garanties suffisantes pour que l’Iran ne soit pas en mesure de se procurer des armes nucléaires; exprime sa profonde inquiétude au sujet du fait que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’aurait pas accès à ses équipements de contrôle et de surveillance dans les installations et les sites en Iran, ce qui entrave considérablement la capacité de l’AIEA à vérifier et à surveiller les activités nucléaires de l’Iran, et du fait que les questions de garanties n’ont toujours pas été résolues au cours des deux dernières années; condamne les violations des droits de l’homme commises par l’Iran à l’encontre de son propre peuple, son programme de missiles balistiques et ses activités terroristes dans la région;