Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune - rapport annuel 2021
📝 Amendement
48. se déclare gravement préoccupé par la situation au Liban et presse instamment le gouvernement libanais d’agir conformément à sa mission, de façon crédible et responsable, en dehors de toute ingérence étrangère; souligne la responsabilité particulière du Hezbollah et d’autres factions dans la répression du mouvement populaire libanais de 2019 et dans la crise politique et économique du Liban; demande à
l’Iran
tous les acteurs régionaux concernés, dont l’Arabie saoudite et l’Iran,
de s’abstenir de toute immixtion dans les affaires intérieures du Liban et demande que la souveraineté et l’indépendance politique du pays soient respectées; condamne fermement les tirs de roquettes par le Hezbollah depuis le sud du Liban vers des zones civiles israéliennes; rejette l’idée de confier un rôle quelconque au président Bachar Al-Assad dans la Syrie d’après
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guerre, en s’appuyant sur la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité des Nations unies; salue et soutient les enquêtes pénales qui ciblent Al-Assad et ses complices pour l’utilisation d’armes chimiques et les tiennent responsables de nombreux crimes de guerre; recommande aux États membres d’élargir la liste des personnes faisant l’objet de sanctions ciblées, en y incluant les responsables civils et militaires du régime d’Assad qui
sont impliqués de manière crédible dans
des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres violations graves; rappelle sa demande à la Commission européenne de présenter un plan d’action de l’Union sur l’impunité, comportant un chapitre spécifique sur la Syrie; souligne que ce plan d’action devrait viser à mieux coordonner et harmoniser les ressources et les efforts des États membres pour poursuivre les criminels de guerre dans l’Union;