80 bis. considère que le plafond de 3 % du PIB pour les emprunts nationaux, fixé par l’Union dans le pacte de stabilité et de croissance, ou, pire encore, le déficit structurel nul exigé par le pacte budgétaire, freinent considérablement toute transition écologique en forçant les États membres à réduire leurs investissements publics; demande l’abrogation du pacte budgétaire et invite instamment la Commission et le Conseil à remplacer le pacte de stabilité et de croissance par un pacte pour l’emploi et la durabilité, et, dans le même temps, à exempter immédiatement les investissements publics environnementaux et sociaux de la règle de déficit; réclame l’abrogation des règles relatives aux aides d’État afin de permettre des investissements publics dans la transition, les services publics et la protection sociale; plaide en faveur d’une transition fondamentale dans le domaine du commerce international, laquelle implique de passer d’une logique de concurrence à une logique de complémentarité, et reconnaît le droit souverain des États membres de définir leurs propres politiques commerciales en vertu de ce principe; demande qu’il soit mis fin à tous les accords de libre-échange; B9-0042/2020 } B9-0043/2020 } B9-0045/2020 } RC1/Am. 72