Résolution sur la conférence des Nations unies de 2019 sur les changements climatiques à Madrid, Espagne (COP 25)
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📝 Amendement
52. insiste sur le fait que le budget de l’Union devrait correspondre aux engagements internationaux de celle-ci en matière de développement durable ainsi qu’à ses objectifs de moyen et de long terme sur le plan du climat et de l’énergie, et ne devrait pas agir de manière contre- productive ou empêcher leur mise en œuvre; invite dès lors la Commission à garantir que les investissements de l’Union sont respectueux du climat et de la biodiversité et à proposer, le cas échéant, des règles harmonisées et contraignantes; demande à la Commission de garantir la conformité du prochain CFP avec l’accord de Paris et de veiller à ce qu’aucune dépense n’aille à son encontre; souligne l’importance du processus de reconstitution du Fonds vert pour le climat et encourage les États membres à au moins doubler leurs contributions dans le cadre de la mobilisation initiale des ressources;
invite
salue
la
Banque européenne d’investissement à mettre rapidement un terme aux prêts accordés aux
décision prise par le conseil d’administration de la BEI de mettre fin au financement de la plupart des
projets
prévoyant
dans
le
recours aux
domaine des
combustibles fossiles
,
à
l’exception des cas où le gaz est utilisé, en combinaison avec des sources d’énergie renouvelables, comme technologie de transition pour remplacer le charbon en l’absence d’autres solutions, lorsque des mesures de sauvegarde visant à éviter les effets de verrouillage sont mises en place et que des mesures sont prises pour garantir que la trajectoire des émissions reste conforme aux objectifs de l’accord de Paris
partir de la fin de l’année 2021 et d’augmenter progressivement la part de son financement consacrée à l’action pour le climat et à la viabilité environnementale, afin d’atteindre 50 % de ses opérations à partir de 2025; estime qu’il s’agit d’une première étape ambitieuse vers la transformation de la BEI en une banque européenne de lutte contre le changement climatique; déplore, toutefois, que sa révision de la politique de prêt de l’énergie permette encore d’investir dans les infrastructures pour les «gaz à faibles émissions de dioxyde de carbone» sans garanties claires et concrètes en matière d’environnement
; demande aux États membres d’appliquer le même principe en matière de garanties de crédit à l’exportation; demande des garanties publiques spécifiques en faveur des investissements écologiques, ainsi que des labels et des avantages fiscaux pour les fonds d’investissement écologiques et les émetteurs d’obligations vertes; souligne la nécessité d’un financement plus ambitieux de la recherche et de l’innovation application à l’industrie;