Opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée
📝 Amendement
Q. considérant que les autorités libyennes ont informé l’Organisation maritime internationale de la création d’une zone libyenne de recherche et de sauvetage en juin 2018; que, selon la Commission12, les garde-côtes libyens continuent d’intercepter ou de sauver un grand nombre de personnes en mer (environ 15 000 en 2018);
qu’à plusieurs reprises, le centre commun de coordination de sauvetage en Libye n’a pas complètement respecté les obligations de coordination des opérations de sauvetage qui lui incombent en vertu du droit maritime international, qu’il est fréquent qu’il ne réponde pas aux appels de détresse, qu’il a empêché des navires d’ONG de sauver des vies et qu’il a mis des vies en danger lors d’opérations de sauvetage ou d’interception de personnes en mer13;
considérant que les agents de Frontex ont transmis
au centre libyen
à tous les centres
de coordination de sauvetage
maritime
, conformément au droit européen et international,
des informations relatives à des personnes en détresse en mer; _________________ 12 Communication de la Commission du 6 mars 2019 intitulée «Rapport d’avancement sur la mise en œuvre de l’agenda européen en matière de migration» (COM(2019)0126
). 13 Recommandation de la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, «Sauver des vies. Protéger les droits. Combler le manque de protection des réfugiés et des migrants en Méditerranée», p. 23.
).